Texte intégral
Madame le Ministre, Monsieur le Ministre,
Mesdames, Messieurs les Sénateurs,
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Avant de laisser place au débat de clôture de cette journée ô combien riche en forums, échanges et rencontres passionnantes, permettez-moi de vous remercier et de me réjouir de votre nombreuse présence.
Merci à Benoît DUQUESNE, de la chaîne Public Sénat, de nous prêter main forte pour cet ultime débat. Nous connaissons tous son talent d'animateur et de modérateur.
Merci aux « grands témoins » présents ce soir, que nous accueillons avec un grand plaisir dans cet hémicycle, avec mes collègues sénatrices et sénateurs qui ont présidé et participé toute la journée à des tables rondes.
Nous avons voulu ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat, dans leurs déclinaisons économique, historique ou sociétale, pour vous permettre de dialoguer directement avec les responsables publics et privés, avec les intellectuels et les journalistes, et aborder, sans tabous, les questions qui engagent l'avenir de notre collectivité.
Mes chers amis, si vous le voulez bien, je vous propose, à cet égard, de prendre d'ores et déjà date pour le 31 mars 2007, pour la troisième édition de nos Rendez-Vous Citoyens du Sénat- Économie, qui seront cette année consacrés à l'Inde, puissance encore mystérieuse et fascinante à bien des égards.
Nous abordons à cet instant le débat de clôture de cette belle journée. Place à la thématique qui aura été le fil conducteur d'une journée de dialogues autour des questions d'égalité des chances et de diversité de la société française :
« Mieux vivre ensemble : la République à l'épreuve du regard de l'autre ».
Il n'a - je le pense - échappé à personne que les prochains mois mobiliseront le pays sur des échéances électorales particulièrement importantes sous la Ve République !
Les élections présidentielles puis législatives doivent à nouveau permettre à la société française d'exprimer ce qu'elle veut pour elle-même, et de dégager une majorité d'action efficace, permettant de mener à bien les réformes nécessaires pour notre pays.
Ce rendez-vous clé, cette nécessaire majorité d'adhésion ne sauraient donc être escamotés par une sorte de « dérive marketing », où la segmentation électorale viendrait dangereusement se substituer au vouloir vivre ensemble.
La vie publique ne consiste pas, par exemple, à jouer telle ou telle communauté un jour, à opposer les communautés le lendemain, en espérant agréger leurs votes le surlendemain, tout ceci au gré des évolutions des sondages !
Chacun d'entre nous est concerné ! Chaque vote comptera, et permettez au Président du Sénat de vous dire : votez pour qui vous voulez, mais votez !
C'est là le privilège de la démocratie !
Mais c'est aussi le piège de nos vieilles démocraties qui se noient parfois dans l'abstention et doivent ensuite, entre deux élections, nager à contre-courant pour renouer les fils du dialogue !
Il en va ainsi de la diversité de la société française, qui est une réalité de la vie au quotidien, avec ses incontournables questionnements encore sans réponse.
Mais cette diversité de la société française se retrouve-t-elle pratiquement dans la vie politique ?
Trouve-t-elle naturellement sa traduction dans notre projet collectif ?
Évidemment non, en tous cas pas suffisamment !
Mesdames et Messieurs, merci d'être venus si nombreux dans cette « Maison de la République », le Sénat, qui est aussi la vôtre !
Place au débat : je vous remercie de votre attention et donne, sans plus attendre, la parole à Benoît Duquesne.Source http://www.senat.fr, le 18 octobre 2006
Mesdames, Messieurs les Sénateurs,
Mesdames, Messieurs, Chers amis,
Avant de laisser place au débat de clôture de cette journée ô combien riche en forums, échanges et rencontres passionnantes, permettez-moi de vous remercier et de me réjouir de votre nombreuse présence.
Merci à Benoît DUQUESNE, de la chaîne Public Sénat, de nous prêter main forte pour cet ultime débat. Nous connaissons tous son talent d'animateur et de modérateur.
Merci aux « grands témoins » présents ce soir, que nous accueillons avec un grand plaisir dans cet hémicycle, avec mes collègues sénatrices et sénateurs qui ont présidé et participé toute la journée à des tables rondes.
Nous avons voulu ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat, dans leurs déclinaisons économique, historique ou sociétale, pour vous permettre de dialoguer directement avec les responsables publics et privés, avec les intellectuels et les journalistes, et aborder, sans tabous, les questions qui engagent l'avenir de notre collectivité.
Mes chers amis, si vous le voulez bien, je vous propose, à cet égard, de prendre d'ores et déjà date pour le 31 mars 2007, pour la troisième édition de nos Rendez-Vous Citoyens du Sénat- Économie, qui seront cette année consacrés à l'Inde, puissance encore mystérieuse et fascinante à bien des égards.
Nous abordons à cet instant le débat de clôture de cette belle journée. Place à la thématique qui aura été le fil conducteur d'une journée de dialogues autour des questions d'égalité des chances et de diversité de la société française :
« Mieux vivre ensemble : la République à l'épreuve du regard de l'autre ».
Il n'a - je le pense - échappé à personne que les prochains mois mobiliseront le pays sur des échéances électorales particulièrement importantes sous la Ve République !
Les élections présidentielles puis législatives doivent à nouveau permettre à la société française d'exprimer ce qu'elle veut pour elle-même, et de dégager une majorité d'action efficace, permettant de mener à bien les réformes nécessaires pour notre pays.
Ce rendez-vous clé, cette nécessaire majorité d'adhésion ne sauraient donc être escamotés par une sorte de « dérive marketing », où la segmentation électorale viendrait dangereusement se substituer au vouloir vivre ensemble.
La vie publique ne consiste pas, par exemple, à jouer telle ou telle communauté un jour, à opposer les communautés le lendemain, en espérant agréger leurs votes le surlendemain, tout ceci au gré des évolutions des sondages !
Chacun d'entre nous est concerné ! Chaque vote comptera, et permettez au Président du Sénat de vous dire : votez pour qui vous voulez, mais votez !
C'est là le privilège de la démocratie !
Mais c'est aussi le piège de nos vieilles démocraties qui se noient parfois dans l'abstention et doivent ensuite, entre deux élections, nager à contre-courant pour renouer les fils du dialogue !
Il en va ainsi de la diversité de la société française, qui est une réalité de la vie au quotidien, avec ses incontournables questionnements encore sans réponse.
Mais cette diversité de la société française se retrouve-t-elle pratiquement dans la vie politique ?
Trouve-t-elle naturellement sa traduction dans notre projet collectif ?
Évidemment non, en tous cas pas suffisamment !
Mesdames et Messieurs, merci d'être venus si nombreux dans cette « Maison de la République », le Sénat, qui est aussi la vôtre !
Place au débat : je vous remercie de votre attention et donne, sans plus attendre, la parole à Benoît Duquesne.Source http://www.senat.fr, le 18 octobre 2006