Texte intégral
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Ministre,
Messieurs les Députés de l'Assemblée Nationale de la République d'Arménie,
Messieurs les Sénateurs, Chers Collègues,
Monsieur l'Ambassadeur,
Chers Amis,
C'est un grand plaisir de vous accueillir, avec tous mes collègues au Sénat de la République française, dans ces salons chargés d'histoire.
Une fois de plus, le Sénat s'honore de recevoir un des dirigeants de la République d'Arménie.
Quelques jours après la visite d'Etat en Arménie du Président de la République française et le lancement de l'Année de l'Arménie en France, sous ce bel intitulé d' « Arménie mon amie », se présente une nouvelle occasion de marquer combien nos deux pays s'apprécient et se respectent.
Je dis nos deux pays, mais je dois aussi ajouter nos deux peuples.
La Conférence des villes jumelées qui aura lieu cet après-midi témoigne en effet de la profonde amitié qui lie le peuple français, les villes françaises, les régions françaises à leurs homologues arméniens.
La solidité de ces liens est exemplaire. Elle est encore renforcée par les 500 000 Français qui n'oublient pas cette terre d'Arménie qui fut la leur ou celle de leurs ancêtres. A cet égard, permettez-moi de rappeler avec émotion, Monsieur le Premier ministre, que nombre d'entre eux étaient des rescapés du génocide de 1915. La France s'honore de les avoir accueillis.
Dans ces relations marquées par la confiance, le Sénat est heureux -et fier- d'avoir sa place.
Le groupe d'amitié France-Arménie, que préside mon collègue Bernard PIRAS, entretient ainsi, avec dynamisme, de nombreux et fructueux rapports avec votre pays et tout particulièrement avec l'Assemblée nationale d'Arménie. Je tiens aussi à saluer l'activité de l'ensemble du groupe interparlementaire France-Caucase, que préside avec talent Ambroise DUPONT, ici présent.
Monsieur le Premier ministre,
Le Sénat s'est également engagé pour apporter une contribution à la recherche d'une solution au conflit douloureux du Haut Karabagh.
J'ai pris, il y a quelques années, vous le savez, l'initiative d'encourager la concertation entre les trois Parlements du Caucase du Sud. Trois réunions se sont déjà tenues et j'espère qu'une quatrième pourra avoir lieu l'année prochaine. Des domaines comme celui de la sauvegarde du patrimoine culturel et du tourisme doivent permettre -je le crois- une coopération régionale au service de la paix.
Cette paix à la recherche de laquelle la France, depuis plus de dix ans, n'a pas ménagé ses efforts au sein du Groupe de Minsk.
Monsieur le Premier ministre,
Soyons optimistes. La paix viendra. On l'a vu en Europe, après des siècles de guerres et de conflits, souvent inutiles et sans doute évitables.
Permettez-moi, pour terminer, de lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.
Vive l'Arménie !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-arménienne !Source http://www.senat.fr, le 19 octobre 2006
Monsieur le Ministre,
Messieurs les Députés de l'Assemblée Nationale de la République d'Arménie,
Messieurs les Sénateurs, Chers Collègues,
Monsieur l'Ambassadeur,
Chers Amis,
C'est un grand plaisir de vous accueillir, avec tous mes collègues au Sénat de la République française, dans ces salons chargés d'histoire.
Une fois de plus, le Sénat s'honore de recevoir un des dirigeants de la République d'Arménie.
Quelques jours après la visite d'Etat en Arménie du Président de la République française et le lancement de l'Année de l'Arménie en France, sous ce bel intitulé d' « Arménie mon amie », se présente une nouvelle occasion de marquer combien nos deux pays s'apprécient et se respectent.
Je dis nos deux pays, mais je dois aussi ajouter nos deux peuples.
La Conférence des villes jumelées qui aura lieu cet après-midi témoigne en effet de la profonde amitié qui lie le peuple français, les villes françaises, les régions françaises à leurs homologues arméniens.
La solidité de ces liens est exemplaire. Elle est encore renforcée par les 500 000 Français qui n'oublient pas cette terre d'Arménie qui fut la leur ou celle de leurs ancêtres. A cet égard, permettez-moi de rappeler avec émotion, Monsieur le Premier ministre, que nombre d'entre eux étaient des rescapés du génocide de 1915. La France s'honore de les avoir accueillis.
Dans ces relations marquées par la confiance, le Sénat est heureux -et fier- d'avoir sa place.
Le groupe d'amitié France-Arménie, que préside mon collègue Bernard PIRAS, entretient ainsi, avec dynamisme, de nombreux et fructueux rapports avec votre pays et tout particulièrement avec l'Assemblée nationale d'Arménie. Je tiens aussi à saluer l'activité de l'ensemble du groupe interparlementaire France-Caucase, que préside avec talent Ambroise DUPONT, ici présent.
Monsieur le Premier ministre,
Le Sénat s'est également engagé pour apporter une contribution à la recherche d'une solution au conflit douloureux du Haut Karabagh.
J'ai pris, il y a quelques années, vous le savez, l'initiative d'encourager la concertation entre les trois Parlements du Caucase du Sud. Trois réunions se sont déjà tenues et j'espère qu'une quatrième pourra avoir lieu l'année prochaine. Des domaines comme celui de la sauvegarde du patrimoine culturel et du tourisme doivent permettre -je le crois- une coopération régionale au service de la paix.
Cette paix à la recherche de laquelle la France, depuis plus de dix ans, n'a pas ménagé ses efforts au sein du Groupe de Minsk.
Monsieur le Premier ministre,
Soyons optimistes. La paix viendra. On l'a vu en Europe, après des siècles de guerres et de conflits, souvent inutiles et sans doute évitables.
Permettez-moi, pour terminer, de lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.
Vive l'Arménie !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-arménienne !Source http://www.senat.fr, le 19 octobre 2006