Texte intégral
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les chefs de délégations,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique,
Mesdames, Messieurs, les Présidents d'associations,
Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi un plaisir et un honneur d'ouvrir ces « Premières Rencontres internationales sur la mémoire partagée ».
J'aimerais remercier chacun d'entre-vous de nous avoir rejoints pour ces deux journées intenses de travail et d'échange.
En premier lieu, je désirerais, bien sûr, m'adresser aux délégations étrangères qui sont présentes, ici, à Paris. Les membres de gouvernements, les hauts fonctionnaires, représentants 24 pays des cinq continents, nous font un immense honneur en nous rejoignant, malgré les distances, souvent importantes, malgré leurs agendas très chargés. Je vous en suis tout particulièrement reconnaissant et je vous souhaite très chaleureusement la bienvenue.
Mes remerciements vont également aux intervenants de tous pays qui ont pris de leur temps pour venir animer les débats de ces journée d'études. Leur compétence, la diversité de leurs horizons géographiques et professionnels, sont un gage de qualité et de succès pour le déroulement de ces rencontres.
J'adresse également mes remerciements au Directeur général de l'UNESCO, qui a bien voulu héberger ces rencontres au sein de ce lieu emblématique d'échanges culturels et éducatifs.
Mesdames et Messieurs, je voudrais exprimer ma gratitude à vous tous qui nous avez rejoints aujourd'hui. Je salue les représentants du monde combattant tout d'abord, dont le Président de la Fédération Mondiale des Anciens combattants qui nous a fait l'amitié de nous rejoindre.
Je remercie également les institutionnels, les représentants du monde éducatif ou universitaire, des milieux de la défense, du tourisme, les journalistes, les étudiants...
Votre nombre, votre diversité, montrent l'extraordinaire intérêt que suscitent les questions mémorielles au sein de nos sociétés. C'est pour cette raison que nous avons développé, depuis quatre ans, le concept de « mémoire partagée ».
Permettez-moi de vous le présenter en quelques mots.
Nos peuples ont traversé ensemble les multiples tourments du XXe siècle. Dans chacun de nos pays, des femmes et des hommes se sont investis au service de leur patrie, de leurs concitoyens, souvent au prix de leur intégrité physique ou psychique. Beaucoup sont allés jusqu'au sacrifice suprême pour défendre leurs pays, pour défendre leurs idéaux.
En retour, nos pays ont développé des dispositifs destinés à leur rendre hommage et à réparer les dommages subis.
Le principe de la « mémoire partagée » consiste donc à mettre en valeur notre histoire commune, à partager nos expériences, à comparer nos savoir-faire, à nous adresser aux générations futures.
Cette démarche s'effectue, bien entendu, dans le respect total de nos Histoires respectives, souvent complexes. Elle se veut totalement respectueuse envers les identités nationales et les choix politiques de chaque pays.
Concrètement, il s'agit de faciliter les échanges avec les pays dont l'Histoire a croisé la nôtre, et ceci dans tous les domaines qui touchent à la mémoire combattante du XXe siècle : échanges de jeunes, muséographie, colloques universitaires, publications en commun, rencontres d'anciens combattants...
Ces échanges multiples peuvent être formalisés par un cadre juridique. En tissant ces liens bilatéraux avec de plus en plus de pays, l'idée nous est venue que nous pourrions avantageusement amorcer des échanges multilatéraux.
La forme de ces échanges s'est progressivement dessinée pour devenir ces « Premières rencontres internationales sur la mémoire partagée » qui nous réunissent aujourd'hui à Paris.
Nous allons débattre sur la transmission de la mémoire vers les jeunes, ainsi que sur la reconnaissance due aux anciens combattants. Nous dialoguerons dans un esprit de respect mutuel et d'écoute réciproque.
Il s'agira aussi de nouer de nouveaux contacts, d'échanger des savoirfaire, de renforcer des coopérations. Fondamentalement, il s'agira de développer toutes les actions qui vont dans le sens d'une meilleure compréhension entre les peuples.
Car une même volonté nous anime : celle de regarder notre histoire combattante sans passion, de façon à aborder l'avenir sereinement.
Dans un monde sans cesse plus globalisé, l'évocation des grands engagements armés du siècle passé doit servir à faire progresser la paix, le respect de l'égale dignité de l'Homme et la défense des idéaux qui nous rassemblent. Puissent ces Premières Rencontres y contribuer.
Mesdames, Messieurs, Je vous adresse, à tous, mes voeux de pleine réussite dans les débats qui vont s'ouvrir. Je vous remercie.Source http://www.defense.gouv.fr, le 30 octobre 2006
Mesdames et Messieurs les chefs de délégations,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique,
Mesdames, Messieurs, les Présidents d'associations,
Mesdames, Messieurs,
C'est pour moi un plaisir et un honneur d'ouvrir ces « Premières Rencontres internationales sur la mémoire partagée ».
J'aimerais remercier chacun d'entre-vous de nous avoir rejoints pour ces deux journées intenses de travail et d'échange.
En premier lieu, je désirerais, bien sûr, m'adresser aux délégations étrangères qui sont présentes, ici, à Paris. Les membres de gouvernements, les hauts fonctionnaires, représentants 24 pays des cinq continents, nous font un immense honneur en nous rejoignant, malgré les distances, souvent importantes, malgré leurs agendas très chargés. Je vous en suis tout particulièrement reconnaissant et je vous souhaite très chaleureusement la bienvenue.
Mes remerciements vont également aux intervenants de tous pays qui ont pris de leur temps pour venir animer les débats de ces journée d'études. Leur compétence, la diversité de leurs horizons géographiques et professionnels, sont un gage de qualité et de succès pour le déroulement de ces rencontres.
J'adresse également mes remerciements au Directeur général de l'UNESCO, qui a bien voulu héberger ces rencontres au sein de ce lieu emblématique d'échanges culturels et éducatifs.
Mesdames et Messieurs, je voudrais exprimer ma gratitude à vous tous qui nous avez rejoints aujourd'hui. Je salue les représentants du monde combattant tout d'abord, dont le Président de la Fédération Mondiale des Anciens combattants qui nous a fait l'amitié de nous rejoindre.
Je remercie également les institutionnels, les représentants du monde éducatif ou universitaire, des milieux de la défense, du tourisme, les journalistes, les étudiants...
Votre nombre, votre diversité, montrent l'extraordinaire intérêt que suscitent les questions mémorielles au sein de nos sociétés. C'est pour cette raison que nous avons développé, depuis quatre ans, le concept de « mémoire partagée ».
Permettez-moi de vous le présenter en quelques mots.
Nos peuples ont traversé ensemble les multiples tourments du XXe siècle. Dans chacun de nos pays, des femmes et des hommes se sont investis au service de leur patrie, de leurs concitoyens, souvent au prix de leur intégrité physique ou psychique. Beaucoup sont allés jusqu'au sacrifice suprême pour défendre leurs pays, pour défendre leurs idéaux.
En retour, nos pays ont développé des dispositifs destinés à leur rendre hommage et à réparer les dommages subis.
Le principe de la « mémoire partagée » consiste donc à mettre en valeur notre histoire commune, à partager nos expériences, à comparer nos savoir-faire, à nous adresser aux générations futures.
Cette démarche s'effectue, bien entendu, dans le respect total de nos Histoires respectives, souvent complexes. Elle se veut totalement respectueuse envers les identités nationales et les choix politiques de chaque pays.
Concrètement, il s'agit de faciliter les échanges avec les pays dont l'Histoire a croisé la nôtre, et ceci dans tous les domaines qui touchent à la mémoire combattante du XXe siècle : échanges de jeunes, muséographie, colloques universitaires, publications en commun, rencontres d'anciens combattants...
Ces échanges multiples peuvent être formalisés par un cadre juridique. En tissant ces liens bilatéraux avec de plus en plus de pays, l'idée nous est venue que nous pourrions avantageusement amorcer des échanges multilatéraux.
La forme de ces échanges s'est progressivement dessinée pour devenir ces « Premières rencontres internationales sur la mémoire partagée » qui nous réunissent aujourd'hui à Paris.
Nous allons débattre sur la transmission de la mémoire vers les jeunes, ainsi que sur la reconnaissance due aux anciens combattants. Nous dialoguerons dans un esprit de respect mutuel et d'écoute réciproque.
Il s'agira aussi de nouer de nouveaux contacts, d'échanger des savoirfaire, de renforcer des coopérations. Fondamentalement, il s'agira de développer toutes les actions qui vont dans le sens d'une meilleure compréhension entre les peuples.
Car une même volonté nous anime : celle de regarder notre histoire combattante sans passion, de façon à aborder l'avenir sereinement.
Dans un monde sans cesse plus globalisé, l'évocation des grands engagements armés du siècle passé doit servir à faire progresser la paix, le respect de l'égale dignité de l'Homme et la défense des idéaux qui nous rassemblent. Puissent ces Premières Rencontres y contribuer.
Mesdames, Messieurs, Je vous adresse, à tous, mes voeux de pleine réussite dans les débats qui vont s'ouvrir. Je vous remercie.Source http://www.defense.gouv.fr, le 30 octobre 2006