Déclaration de Mme Catherine Colonna, ministre déléguée aux affaires européennes, en réponse à une question sur les services sociaux dans les consulats à l'étranger, au Sénat le 25 octobre 2006.

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Circonstance : Questions orales au Sénat, le 25 octobre 2006

Texte intégral


Réponse à la question orale de Mme Monique Cerisier Ben-Guiga, sénateur des Français établis hors de France
Monsieur le Président,
Messieurs les Sénateurs,
Madame la Sénatrice,
Le réseau consulaire français s'est enrichi de plusieurs postes d'assistants sociaux ces dernières années, notamment à la suite des conclusions du rapport que vous aviez présenté, Madame la Sénatrice, sur l'exclusion sociale dans les communautés françaises à l'étranger.
C'est ainsi qu'en 2001, un poste d'assistant a été créé dans chacun des consulats suivants : Beyrouth, Djibouti et Tel Aviv. Un poste supplémentaire a même été créé au consulat général à Tananarive.
Au total, 13 consulats sont actuellement dotés d'un assistant social ou d'une assistante sociale : Alger, Barcelone, Beyrouth, Buenos Aires, Casablanca, Dakar, Djibouti, Libreville, Pondichéry, Rabat, Tananarive, Tel Aviv et Tunis.
Cette situation est le résultat d'un rééquilibrage permanent des effectifs au regard d'un examen approfondi des besoins des communautés françaises. C'est ainsi qu'un poste d'assistant social a été crée à Alger en 2004 et un autre supprimé à Amsterdam en 2005. Si le poste de Santiago ne sera pas pourvu en 2006, en revanche celui de Buenos Aires sera maintenu, comme vous l'avez vous-même relevé, Madame la Sénatrice ; son titulaire prendra ses fonctions dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères n'a pas ménagé ses efforts pour développer la formation à la gestion des communautés françaises, en particulier en matière sociale, afin de doter les autres consulats d'agents ayant une compétence affirmée pour traiter des dossiers sociaux.
Parallèlement, nous menons une politique de simplifications administratives qui vise notamment à dégager du temps pour le consacrer à ceux de nos compatriotes qui sont confrontés aux difficultés de l'existence et pour apporter à leur situation une attention toute particulière.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 octobre 2006