Texte intégral
M. Philippe Douste-Blazy - Merci.
D'abord je voudrais dire que Catherine Colonna et moi-même sommes très heureux d'être aujourd'hui à Varsovie et honorés de l'accueil que nous a réservé Anna, Mme la ministre des Affaires étrangères. Nous serons reçus dans un instant par le Premier ministre puis le président de la République. Notre visite à Varsovie, aujourd'hui, s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre la Pologne et la France, que nous avons tous les deux souhaité fortement. Nous nous voyons régulièrement avec Anna à Bruxelles, bien sûr, mais aussi à Paris, à Varsovie et je garde un excellent souvenir de sa récente visite à Paris.
Nous avons abordé notre réunion bilatérale, le renforcement de notre coopération en matière d'éducation, d'enseignement supérieur et de recherche. Nous espérons que plusieurs accords pourront être signés au cours des mois qui viennent, sur le baccalauréat franco-polonais, sur la reconnaissance mutuelle des diplômes universitaires et sur la coopération scientifique qui est fondamentale pour l'avenir.
Nous avons passé en revue nos relations économiques et commerciales qui continuent à se développer. En particulier dans le domaine de l'énergie, où le choix par la Pologne de technologie française pour sa centrale de production électrique à Belchatow illustre la qualité de notre coopération. Un séminaire franco-polonais consacré aux questions d'énergie sera organisé à Varsovie à la fin de l'année. Il nous permettra ainsi d'insister ensemble sur la nécessité d'une véritable politique européenne d'énergie qui garantisse la sécurité d'approvisionnement et la compétitivité de nos économies.
Je crois beaucoup pour ma part aux vertus de l'énergie nucléaire, dont la France a une grande expérience.
Il y a d'autres coopérations, dans d'autres domaines, et j'encourage pour ma part la Pologne à faire le choix de l'Europe dans ses acquisitions de matériel. Je pense, bien sûr, au matériel aéronautique et aux avions d'Airbus ainsi qu'aux hélicoptères d'Eurocopter.
Enfin, je terminerai en disant que nous avons aussi constaté nos convergences sur les grands thèmes de la Politique européenne de sécurité et de défense. Je souhaite ici saluer l'engagement fort de la Pologne sur ces questions. Les troupes polonaises et françaises sont engagées, côte à côte, sur plusieurs théâtres d'opérations. Je pense à la République démocratique du Congo, au Liban, et nous nous en félicitons.
Mme Catherine Colonna - Je vous prendrai peu de temps et je suis sûre que chacun d'entre vous ici est impatient de pouvoir nous poser quelques questions, mais je souhaite apporter mon témoignage sur le déroulement de ce déjeuner.
Nous nous disions tout à l'heure, simplement, que si un pays en Europe s'était réjoui de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne, c'était la France. Et soyez convaincus que nous sommes pleinement confiants dans l'attachement de la Pologne à mettre en oeuvre, année après année, ce qui fait le meilleur de l'Europe, c'est-à-dire non seulement des valeurs, mais l'attachement à un destin commun.
Nos deux pays ont beaucoup de centres d'intérêt communs. Et pour le prochain Conseil européen au mois de décembre, nous souhaitons travailler ensemble pour que l'Europe puisse faire un certain nombre de pas positifs, un certain nombre de progrès. Je citerai simplement la question de l'énergie, comme vous l'avez fait l'un et l'autre, la politique de défense européenne, comme vient de le faire Philippe ; il faut faire de nouveaux pas. Je citerai aussi la question des migrations : c'est à Varsovie que nous avons pu installer l'agence FRONTEX et on voit son utilité. Et enfin, la conduite politique de l'élargissement, qui est une oeuvre magnifique et qu'il faut apprendre à gérer ensemble pour le bien de tous nos pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 novembre 2006
D'abord je voudrais dire que Catherine Colonna et moi-même sommes très heureux d'être aujourd'hui à Varsovie et honorés de l'accueil que nous a réservé Anna, Mme la ministre des Affaires étrangères. Nous serons reçus dans un instant par le Premier ministre puis le président de la République. Notre visite à Varsovie, aujourd'hui, s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre la Pologne et la France, que nous avons tous les deux souhaité fortement. Nous nous voyons régulièrement avec Anna à Bruxelles, bien sûr, mais aussi à Paris, à Varsovie et je garde un excellent souvenir de sa récente visite à Paris.
Nous avons abordé notre réunion bilatérale, le renforcement de notre coopération en matière d'éducation, d'enseignement supérieur et de recherche. Nous espérons que plusieurs accords pourront être signés au cours des mois qui viennent, sur le baccalauréat franco-polonais, sur la reconnaissance mutuelle des diplômes universitaires et sur la coopération scientifique qui est fondamentale pour l'avenir.
Nous avons passé en revue nos relations économiques et commerciales qui continuent à se développer. En particulier dans le domaine de l'énergie, où le choix par la Pologne de technologie française pour sa centrale de production électrique à Belchatow illustre la qualité de notre coopération. Un séminaire franco-polonais consacré aux questions d'énergie sera organisé à Varsovie à la fin de l'année. Il nous permettra ainsi d'insister ensemble sur la nécessité d'une véritable politique européenne d'énergie qui garantisse la sécurité d'approvisionnement et la compétitivité de nos économies.
Je crois beaucoup pour ma part aux vertus de l'énergie nucléaire, dont la France a une grande expérience.
Il y a d'autres coopérations, dans d'autres domaines, et j'encourage pour ma part la Pologne à faire le choix de l'Europe dans ses acquisitions de matériel. Je pense, bien sûr, au matériel aéronautique et aux avions d'Airbus ainsi qu'aux hélicoptères d'Eurocopter.
Enfin, je terminerai en disant que nous avons aussi constaté nos convergences sur les grands thèmes de la Politique européenne de sécurité et de défense. Je souhaite ici saluer l'engagement fort de la Pologne sur ces questions. Les troupes polonaises et françaises sont engagées, côte à côte, sur plusieurs théâtres d'opérations. Je pense à la République démocratique du Congo, au Liban, et nous nous en félicitons.
Mme Catherine Colonna - Je vous prendrai peu de temps et je suis sûre que chacun d'entre vous ici est impatient de pouvoir nous poser quelques questions, mais je souhaite apporter mon témoignage sur le déroulement de ce déjeuner.
Nous nous disions tout à l'heure, simplement, que si un pays en Europe s'était réjoui de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne, c'était la France. Et soyez convaincus que nous sommes pleinement confiants dans l'attachement de la Pologne à mettre en oeuvre, année après année, ce qui fait le meilleur de l'Europe, c'est-à-dire non seulement des valeurs, mais l'attachement à un destin commun.
Nos deux pays ont beaucoup de centres d'intérêt communs. Et pour le prochain Conseil européen au mois de décembre, nous souhaitons travailler ensemble pour que l'Europe puisse faire un certain nombre de pas positifs, un certain nombre de progrès. Je citerai simplement la question de l'énergie, comme vous l'avez fait l'un et l'autre, la politique de défense européenne, comme vient de le faire Philippe ; il faut faire de nouveaux pas. Je citerai aussi la question des migrations : c'est à Varsovie que nous avons pu installer l'agence FRONTEX et on voit son utilité. Et enfin, la conduite politique de l'élargissement, qui est une oeuvre magnifique et qu'il faut apprendre à gérer ensemble pour le bien de tous nos pays.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 novembre 2006