Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur de Charrette,
Comme vous venez de le dire, la Commission européenne vient de présenter ce matin son rapport annuel pour faire le point de l'élargissement de l'Union européenne.
Concernant la Turquie, je ferais deux remarques.
La première, c'est que, manifestement, la Commission estime que le rythme des réformes qui permettraient à la Turquie de pouvoir adhérer à l'Union européenne, est en train de prendre beaucoup de retard. Qu'il s'agisse de l'article 301 du code pénal turc, c'est-à-dire, comme vous l'avez dit, de la liberté d'expression, qu'il s'agisse des libertés religieuses, ou qu'il s'agisse de ce que l'on appelle la situation des minorités, aujourd'hui, ces réformes sont en retard.
Ma deuxième remarque concerne en effet le Conseil européen des ministres des Affaires étrangères, qui avait en septembre 2005 dit très clairement, à l'unanimité des Vingt-cinq, que l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne devait passer par le fait que la Turquie reconnaisse les 25 Etats membres, et donc en particulier Chypre.
Aujourd'hui, force est de constater que la Turquie n'accepte toujours pas d'ouvrir ses ports et ses aéroports aux navires et aux avions non pas chypriotes, mais en provenance de Chypre.
Il est donc évident que la Turquie aujourd'hui ne répond pas à ses obligations. Il reste deux mois jusqu'au 31 décembre. La présidence finlandaise fera tout pour que la Turquie réponde à ses obligations. Mais ici je voudrais être clair devant la Représentation nationale. Si la Turquie à la fin de l'année ne reconnaît toujours pas les 25 Etats membres, dont évidemment Chypre, alors il me paraît nécessaire de revoir le calendrier de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 novembre 2006
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur de Charrette,
Comme vous venez de le dire, la Commission européenne vient de présenter ce matin son rapport annuel pour faire le point de l'élargissement de l'Union européenne.
Concernant la Turquie, je ferais deux remarques.
La première, c'est que, manifestement, la Commission estime que le rythme des réformes qui permettraient à la Turquie de pouvoir adhérer à l'Union européenne, est en train de prendre beaucoup de retard. Qu'il s'agisse de l'article 301 du code pénal turc, c'est-à-dire, comme vous l'avez dit, de la liberté d'expression, qu'il s'agisse des libertés religieuses, ou qu'il s'agisse de ce que l'on appelle la situation des minorités, aujourd'hui, ces réformes sont en retard.
Ma deuxième remarque concerne en effet le Conseil européen des ministres des Affaires étrangères, qui avait en septembre 2005 dit très clairement, à l'unanimité des Vingt-cinq, que l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne devait passer par le fait que la Turquie reconnaisse les 25 Etats membres, et donc en particulier Chypre.
Aujourd'hui, force est de constater que la Turquie n'accepte toujours pas d'ouvrir ses ports et ses aéroports aux navires et aux avions non pas chypriotes, mais en provenance de Chypre.
Il est donc évident que la Turquie aujourd'hui ne répond pas à ses obligations. Il reste deux mois jusqu'au 31 décembre. La présidence finlandaise fera tout pour que la Turquie réponde à ses obligations. Mais ici je voudrais être clair devant la Représentation nationale. Si la Turquie à la fin de l'année ne reconnaît toujours pas les 25 Etats membres, dont évidemment Chypre, alors il me paraît nécessaire de revoir le calendrier de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 novembre 2006