Texte intégral
Q - Est-ce que cela suffit de supporter seulement le Premier ministre ?
R - Nous avons salué les efforts de M. Siniora pour remettre son pays sur pied, pour assurer son unité et sa souveraineté. Il faut voir le bon côté des choses et je crois qu'aujourd'hui il y a eu des nouvelles importantes qui vont dans le sens de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Il a notre soutien dans cette action.
Q - A propos du gouvernement de Mahmoud Abbas, un nouveau gouvernement se prépare. Est-ce suffisant d'avoir un gouvernement d'unité nationale pour continuer la coopération avec les Palestiniens ?
R - Tous les Européens souhaitent, bien sûr, qu'un gouvernement d'union nationale puisse enfin être mis sur pied en Palestine. Ce n'est pas tout à fait encore le cas même si les dernières nouvelles sont plus positives que ces dernières semaines. Nous souhaitons donc que cela puisse se concrétiser et que le programme de ce gouvernement, sa composition et son programme nous permettent d'avoir des relations plus suivies avec lui, d'avoir des contacts et puis permettent à l'ensemble des partenaires de l'Autorité palestinienne de reprendre leur aide financière directe.
Q - (A propos des propositions faites à l'Iran.)
R - La proposition qui a été faite par la communauté internationale au début du mois de juin est sur la table. A l'Iran de prendre sa décision : l'accepter ou la refuser. Aujourd'hui, il n'a pas encore accepté, nous devons donc lui rappeler ses engagements internationaux et c'est le processus qui est en cours aux Nations unies.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2006