Texte intégral
Je voudrais d'abord remercier le président Mbeki de son accueil. Je veux le remercier très chaleureusement, lui dire ma gratitude et dire tout le respect de la France, toute l'amitié du Président de la République et toute mon amitié personnelle pour l'action qu'il a engagée au service de l'Afrique du Sud, au service du développement économique, au service du développement social, au service du dynamisme diplomatique de l'Afrique du Sud, dont vous savez tous quelle est sa contribution à la paix sur le continent et à la stabilité du monde.
Le partenariat entre la France et l'Afrique du Sud est un partenariat important. La place essentielle qu'occupe l'Afrique du Sud dans l'économie de l'Afrique sub-saharienne justifie en effet une coopération exemplaire. Cette coopération s'illustre dans de grands secteurs économiques, comme le nucléaire civil qui a été évoqué par le président Mbeki. C'est vrai également dans le domaine de l'aéronautique, dans le secteur commercial, c'est vrai aussi pour des coopérations dans le domaine éducatif et dans la santé publique. C'est dire à quel point ce partenariat est aujourd'hui un partenariat global. Nous voulons le développer encore davantage.
La force de la relation entre la France et l'Afrique du Sud, c'est aussi la force du dialogue politique entre nos deux Etats, entre le président Chirac et le président Mbeki et nos deux gouvernements. La vitalité de notre relation est marquée par l'engagement de nos deux pays au service de la paix et au service du règlement des crises. Et je remercie tout spécialement le Président Mbeki pour l'action courageuse qui a été la sienne dans nombre de crises. Je pense à la situation des Comores et à son engagement en faveur de la République Démocratique du Congo. Je pense aussi à la Côte d'Ivoire. Il ne faut pas oublier la force des propositions et la vigueur qui a été la sienne pour la conclusion des accords de Pretoria en 2005, pour l'accord aussi sur les candidatures à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Pour tout cela je veux lui dire un grand merci. Merci infiniment, Thabo.
Je veux aussi insister sur l'importance pour notre pays, avec l'Afrique du Sud, de continuer à oeuvrer ensemble. Nous voyons tous qu'il y a encore de grands défis sur le continent africain. Je pense au Darfour, à la crise soudanaise qui nous mobilise. C'est un défi humain d'une exceptionnelle ampleur et avec l'Afrique du Sud nous voulons continuer d'avancer. De la même façon, sur les dossiers ivoirien et centrafricain, il y a là des crises majeures qui ne peuvent être résolues que par la recherche de partenariats entre les pays les plus engagés avec l'Union Africaine et les organisations régionales, dans le cadre des Nations Unies.
C'est pourquoi je me réjouis de l'arrivée au Conseil de Sécurité de l'Afrique du Sud. C'est une force de proposition, c'est une force de paix, c'est aussi une expérience exceptionnelle. Car je mesure, en revenant ici en Afrique du Sud, le chemin qui a été parcouru en si peu d'années par ce pays. Chemin dans le sens de la justice, chemin dans le sens de la réconciliation, chemin dans le sens du développement. Et je me réjouis de voir avec quelle énergie aujourd'hui le peuple sud-africain tout entier relève ces défis. On le voit en particulier à l'oeil nu dans l'évolution des villes et pour accueillir la Coupe du Monde de Football en 2010. C'est un défi exceptionnel réalisé, une fois de plus, dans des conditions de rapidité tout à fait exemplaires.
Dans ce partenariat il y a je crois quelque chose qui tient à l'histoire de nos peuples, qui tient aussi à l'idée que nous nous faisons des relations internationales. Et c'est pour cela que nos deux pays souhaitent avancer dans la voie d'une nouvelle gouvernance mondiale, qui donne davantage sa place à chacun, qui reconnaisse la place de chacun, et c'est pour cela que dans la définition de ce nouvel ordre mondial, nous attachons tant d'importance aux questions de l'environnement. Je sais l'engagement du président Mbeki pour les grandes questions d'environnement. Je sais quelle est l'impulsion qui a été donnée ici lors du Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. Plus de justice sur le plan international, plus de développement, plus de paix, plus de prise en compte de l'avenir de la planète, c'est bien le défi que nous voulons relever ensemble.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 5 décembre 2006
Le partenariat entre la France et l'Afrique du Sud est un partenariat important. La place essentielle qu'occupe l'Afrique du Sud dans l'économie de l'Afrique sub-saharienne justifie en effet une coopération exemplaire. Cette coopération s'illustre dans de grands secteurs économiques, comme le nucléaire civil qui a été évoqué par le président Mbeki. C'est vrai également dans le domaine de l'aéronautique, dans le secteur commercial, c'est vrai aussi pour des coopérations dans le domaine éducatif et dans la santé publique. C'est dire à quel point ce partenariat est aujourd'hui un partenariat global. Nous voulons le développer encore davantage.
La force de la relation entre la France et l'Afrique du Sud, c'est aussi la force du dialogue politique entre nos deux Etats, entre le président Chirac et le président Mbeki et nos deux gouvernements. La vitalité de notre relation est marquée par l'engagement de nos deux pays au service de la paix et au service du règlement des crises. Et je remercie tout spécialement le Président Mbeki pour l'action courageuse qui a été la sienne dans nombre de crises. Je pense à la situation des Comores et à son engagement en faveur de la République Démocratique du Congo. Je pense aussi à la Côte d'Ivoire. Il ne faut pas oublier la force des propositions et la vigueur qui a été la sienne pour la conclusion des accords de Pretoria en 2005, pour l'accord aussi sur les candidatures à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Pour tout cela je veux lui dire un grand merci. Merci infiniment, Thabo.
Je veux aussi insister sur l'importance pour notre pays, avec l'Afrique du Sud, de continuer à oeuvrer ensemble. Nous voyons tous qu'il y a encore de grands défis sur le continent africain. Je pense au Darfour, à la crise soudanaise qui nous mobilise. C'est un défi humain d'une exceptionnelle ampleur et avec l'Afrique du Sud nous voulons continuer d'avancer. De la même façon, sur les dossiers ivoirien et centrafricain, il y a là des crises majeures qui ne peuvent être résolues que par la recherche de partenariats entre les pays les plus engagés avec l'Union Africaine et les organisations régionales, dans le cadre des Nations Unies.
C'est pourquoi je me réjouis de l'arrivée au Conseil de Sécurité de l'Afrique du Sud. C'est une force de proposition, c'est une force de paix, c'est aussi une expérience exceptionnelle. Car je mesure, en revenant ici en Afrique du Sud, le chemin qui a été parcouru en si peu d'années par ce pays. Chemin dans le sens de la justice, chemin dans le sens de la réconciliation, chemin dans le sens du développement. Et je me réjouis de voir avec quelle énergie aujourd'hui le peuple sud-africain tout entier relève ces défis. On le voit en particulier à l'oeil nu dans l'évolution des villes et pour accueillir la Coupe du Monde de Football en 2010. C'est un défi exceptionnel réalisé, une fois de plus, dans des conditions de rapidité tout à fait exemplaires.
Dans ce partenariat il y a je crois quelque chose qui tient à l'histoire de nos peuples, qui tient aussi à l'idée que nous nous faisons des relations internationales. Et c'est pour cela que nos deux pays souhaitent avancer dans la voie d'une nouvelle gouvernance mondiale, qui donne davantage sa place à chacun, qui reconnaisse la place de chacun, et c'est pour cela que dans la définition de ce nouvel ordre mondial, nous attachons tant d'importance aux questions de l'environnement. Je sais l'engagement du président Mbeki pour les grandes questions d'environnement. Je sais quelle est l'impulsion qui a été donnée ici lors du Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. Plus de justice sur le plan international, plus de développement, plus de paix, plus de prise en compte de l'avenir de la planète, c'est bien le défi que nous voulons relever ensemble.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 5 décembre 2006