Texte intégral
Remettre en cause le droit de l'Iran à obtenir l'énergie nucléaire civile, je dis bien civile, comme vient de le proposer Mme Royal, c'est en réalité remettre en cause le Traité de non-Prolifération (TNP) qui a été signé par la quasi-totalité des pays du monde. Par ce traité, les pays renoncent à se doter de l'arme atomique, en échange de l'énergie nucléaire civile, et donc à des fins non militaires.
Q - Concernant la réunion ce soir des directeurs politiques sur le nucléaire iranien. Pourriez-vous nous parler un peu de cette réunion ?
R - Les directeurs politiques travaillent sur ce sujet.
Q - Monsieur le Ministre, Mme Royal a ajouté qu'il serait naïf de croire qu'en laissant l'Iran développer un programme nucléaire civil, il n'arriverait pas à contrôler le nucléaire militaire. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R - Remettre en cause le droit de l'Iran à obtenir l'énergie nucléaire civile, c'est remettre en cause en vérité le Traité de non-Prolifération, qui a été signé, je vous le rappelle, par la quasi-totalité des pays dans le monde. Ce traité permet aux pays qui s'engagent dans le nucléaire civil de renoncer à l'arme nucléaire. C'est donc un traité qui a une importance absolument capitale dans le monde. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, l'ensemble des pays européens, proposent justement à l'Iran de développer l'énergie nucléaire civile, à condition qu'il ne développe pas l'énergie nucléaire à d'autres fins. C'est le sens du Traité de non-Prolifération, qui a été signé, je le rappelle, par la quasi-totalité des pays dans le monde.
Q - Qu'attendez-vous de la réunion de ce soir ?
R - Comme vous le savez, les membres permanents du Conseil de sécurité, associés à l'Allemagne, travaillent. Encore aujourd'hui, à Paris, les directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères allemand, américain britannique, chinois, russe et français travaillent pour que nous puissions trouver un accord autour d'une résolution qui a été préparée par les Européens, qui vise à sanctionner l'Iran pour son dossier nucléaire. J'espère que nous aboutirons à un accord. C'est en effet de l'unité de la communauté internationale que dépend l'efficacité de cette résolution. J'espère que nous trouverons un accord.
Q - Le directeur politique américain, M. Burns, pense qu'il n'y aura pas d'accord ce soir. Vous êtes d'accord avec lui ?
R - Je ne sais pas s'il y aura un accord ce soir. On verra.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 décembre 2006
Q - Concernant la réunion ce soir des directeurs politiques sur le nucléaire iranien. Pourriez-vous nous parler un peu de cette réunion ?
R - Les directeurs politiques travaillent sur ce sujet.
Q - Monsieur le Ministre, Mme Royal a ajouté qu'il serait naïf de croire qu'en laissant l'Iran développer un programme nucléaire civil, il n'arriverait pas à contrôler le nucléaire militaire. Qu'est-ce que vous en pensez ?
R - Remettre en cause le droit de l'Iran à obtenir l'énergie nucléaire civile, c'est remettre en cause en vérité le Traité de non-Prolifération, qui a été signé, je vous le rappelle, par la quasi-totalité des pays dans le monde. Ce traité permet aux pays qui s'engagent dans le nucléaire civil de renoncer à l'arme nucléaire. C'est donc un traité qui a une importance absolument capitale dans le monde. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie, l'ensemble des pays européens, proposent justement à l'Iran de développer l'énergie nucléaire civile, à condition qu'il ne développe pas l'énergie nucléaire à d'autres fins. C'est le sens du Traité de non-Prolifération, qui a été signé, je le rappelle, par la quasi-totalité des pays dans le monde.
Q - Qu'attendez-vous de la réunion de ce soir ?
R - Comme vous le savez, les membres permanents du Conseil de sécurité, associés à l'Allemagne, travaillent. Encore aujourd'hui, à Paris, les directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères allemand, américain britannique, chinois, russe et français travaillent pour que nous puissions trouver un accord autour d'une résolution qui a été préparée par les Européens, qui vise à sanctionner l'Iran pour son dossier nucléaire. J'espère que nous aboutirons à un accord. C'est en effet de l'unité de la communauté internationale que dépend l'efficacité de cette résolution. J'espère que nous trouverons un accord.
Q - Le directeur politique américain, M. Burns, pense qu'il n'y aura pas d'accord ce soir. Vous êtes d'accord avec lui ?
R - Je ne sais pas s'il y aura un accord ce soir. On verra.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 décembre 2006