Texte intégral
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Je me réjouis de vous accueillir ici, au Quai d'Orsay, à l'occasion de notre huitième séminaire gouvernemental. Cette réunion n'est pas seulement une rencontre de plus. C'est aussi le symbole d'un partenariat exceptionnel, d'une relation unique.
1. Cette relation faite d'estime, d'amitié et de passion, tous ici nous en sommes les héritiers.
Nous la devons d'abord aux écrivains et aux peintres, qui avant nous, ont vu dans le Maroc non seulement une source d'inspiration, mais aussi une terre de partage et d'élection. Elle est surtout le fruit de notre histoire commune, d'un long dialogue nourri par les rencontres et les échanges.
Ce dialogue, Monsieur le Premier ministre, votre pays a toujours eu à coeur de le développer et de le renforcer. Le message des célébrations du cinquantenaire de votre indépendance en témoigne : le Maroc a toujours fait le choix de la coopération et de la fraternité des peuples. Je voudrais aujourd'hui saluer la mémoire de Leurs Majestés Mohammed V et Hassan II, et de tous ceux qui, en France, ont su reconnaître et accompagner la légitime aspiration du Maroc à une pleine indépendance.
C'est cet esprit de coopération et de confiance qui, aujourd'hui encore, guide nos relations, sous la direction du Président de la République et de Sa Majesté Mohammed VI. Vous le savez, Monsieur le Premier ministre, la France est et restera à vos côtés.
2. Aujourd'hui, nous devons donner une nouvelle impulsion à notre partenariat stratégique.
Car nous partageons une conviction forte : la certitude que, plus que jamais, à l'heure de la mondialisation, nous devons travailler ensemble.
D'abord, parce que nous faisons face aux mêmes défis, pour lesquels les réponses nationales ne suffisent plus :
- Le défi de la croissance et de l'emploi ;
- Le défi d'une mondialisation juste, équilibrée et soucieuse de développement ;
- Le défi de la sécurité face au terrorisme.
Ensuite, parce que si nous voulons rendre nos partenariats économiques plus efficaces, nous devons les rénover.
C'est l'objectif du groupe d'hommes d'affaires que nous avons créé ensemble l'an dernier. Je salue les nombreux membres qui sont parmi nous ce soir, autour de Jean-René FOURTOU et Moustapha BAKKOURI.
C'est aussi pour cela que nous voulons bâtir ensemble de vrais partenariats. Car nous le savons, créer des emplois au Maroc, c'est aussi favoriser le dynamisme et la croissance en France.
C'est enfin l'ambition qui nous anime lorsque nous rapprochons nos secteurs d'excellence : face à une concurrence internationale de plus en plus rude, tirons parti de nos avantages comparatifs, conjuguons nos initiatives. Ce dialogue, ces partenariats, nombreux sont ceux parmi nous ce soir qui contribuent avec talent à les renforcer, dans le monde économique, dans le monde des arts ou encore à l'université. Permettez-moi de leur rendre hommage.
3. Ensemble, nous pourrons porter notre vision d'un partenariat équilibré entre les deux rives de la Méditerranée.
La clé de ce partenariat équilibré, c'est d'abord un dialogue plus étroit avec l'Europe. Vous le savez, la France est votre avocat le plus ardent au sein de l'Union européenne. Nous soutenons votre demande d'un « statut avancé », et comme vous, nous souhaitons élargir le champ de nos coopérations, par exemple en matière de sécurité ou de défense.
Un partenariat équilibré, cela suppose aussi des progrès vers une construction régionale de votre côté de la Méditerranée. Je veux ce soir renouveler le voeu de la France de voir se construire un Maghreb uni, stable et prospère. A cet égard, je salue la disponibilité réaffirmée du Maroc pour négocier une solution politique et régler le dossier du Sahara.
Monsieur le Premier ministre,
Cette relation d'estime, de compréhension et de respect mutuel, ce dialogue entre nos deux sociétés, entre nos deux cultures, ils sont une force pour nos deux pays. Dans un monde confronté à la tentation du communautarisme et du repli sur soi, ils sont aussi un exemple, un message essentiel que le Maroc et la France, plus que d'autres, peuvent porter ensemble.
Permettez-moi donc, à mon tour, de lever mon verre en l'honneur de Sa Majesté Mohammed VI, de vous-même, Monsieur le Premier ministre, et du peuple marocain.
Vive le Maroc !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-marocaine !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 décembre 2006
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Je me réjouis de vous accueillir ici, au Quai d'Orsay, à l'occasion de notre huitième séminaire gouvernemental. Cette réunion n'est pas seulement une rencontre de plus. C'est aussi le symbole d'un partenariat exceptionnel, d'une relation unique.
1. Cette relation faite d'estime, d'amitié et de passion, tous ici nous en sommes les héritiers.
Nous la devons d'abord aux écrivains et aux peintres, qui avant nous, ont vu dans le Maroc non seulement une source d'inspiration, mais aussi une terre de partage et d'élection. Elle est surtout le fruit de notre histoire commune, d'un long dialogue nourri par les rencontres et les échanges.
Ce dialogue, Monsieur le Premier ministre, votre pays a toujours eu à coeur de le développer et de le renforcer. Le message des célébrations du cinquantenaire de votre indépendance en témoigne : le Maroc a toujours fait le choix de la coopération et de la fraternité des peuples. Je voudrais aujourd'hui saluer la mémoire de Leurs Majestés Mohammed V et Hassan II, et de tous ceux qui, en France, ont su reconnaître et accompagner la légitime aspiration du Maroc à une pleine indépendance.
C'est cet esprit de coopération et de confiance qui, aujourd'hui encore, guide nos relations, sous la direction du Président de la République et de Sa Majesté Mohammed VI. Vous le savez, Monsieur le Premier ministre, la France est et restera à vos côtés.
2. Aujourd'hui, nous devons donner une nouvelle impulsion à notre partenariat stratégique.
Car nous partageons une conviction forte : la certitude que, plus que jamais, à l'heure de la mondialisation, nous devons travailler ensemble.
D'abord, parce que nous faisons face aux mêmes défis, pour lesquels les réponses nationales ne suffisent plus :
- Le défi de la croissance et de l'emploi ;
- Le défi d'une mondialisation juste, équilibrée et soucieuse de développement ;
- Le défi de la sécurité face au terrorisme.
Ensuite, parce que si nous voulons rendre nos partenariats économiques plus efficaces, nous devons les rénover.
C'est l'objectif du groupe d'hommes d'affaires que nous avons créé ensemble l'an dernier. Je salue les nombreux membres qui sont parmi nous ce soir, autour de Jean-René FOURTOU et Moustapha BAKKOURI.
C'est aussi pour cela que nous voulons bâtir ensemble de vrais partenariats. Car nous le savons, créer des emplois au Maroc, c'est aussi favoriser le dynamisme et la croissance en France.
C'est enfin l'ambition qui nous anime lorsque nous rapprochons nos secteurs d'excellence : face à une concurrence internationale de plus en plus rude, tirons parti de nos avantages comparatifs, conjuguons nos initiatives. Ce dialogue, ces partenariats, nombreux sont ceux parmi nous ce soir qui contribuent avec talent à les renforcer, dans le monde économique, dans le monde des arts ou encore à l'université. Permettez-moi de leur rendre hommage.
3. Ensemble, nous pourrons porter notre vision d'un partenariat équilibré entre les deux rives de la Méditerranée.
La clé de ce partenariat équilibré, c'est d'abord un dialogue plus étroit avec l'Europe. Vous le savez, la France est votre avocat le plus ardent au sein de l'Union européenne. Nous soutenons votre demande d'un « statut avancé », et comme vous, nous souhaitons élargir le champ de nos coopérations, par exemple en matière de sécurité ou de défense.
Un partenariat équilibré, cela suppose aussi des progrès vers une construction régionale de votre côté de la Méditerranée. Je veux ce soir renouveler le voeu de la France de voir se construire un Maghreb uni, stable et prospère. A cet égard, je salue la disponibilité réaffirmée du Maroc pour négocier une solution politique et régler le dossier du Sahara.
Monsieur le Premier ministre,
Cette relation d'estime, de compréhension et de respect mutuel, ce dialogue entre nos deux sociétés, entre nos deux cultures, ils sont une force pour nos deux pays. Dans un monde confronté à la tentation du communautarisme et du repli sur soi, ils sont aussi un exemple, un message essentiel que le Maroc et la France, plus que d'autres, peuvent porter ensemble.
Permettez-moi donc, à mon tour, de lever mon verre en l'honneur de Sa Majesté Mohammed VI, de vous-même, Monsieur le Premier ministre, et du peuple marocain.
Vive le Maroc !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-marocaine !Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 décembre 2006