Texte intégral
Le ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche et le ministre délégué à l'industrie ont présenté une communication relative à la préparation de la quatrième génération de réacteurs électronucléaires.
Au-delà des réacteurs nucléaires actuels et de l'EPR, réacteur de troisième génération, la France a décidé de s'engager avec détermination dans la conception de la quatrième génération de réacteurs nucléaires dont l'industrialisation pourrait intervenir à partir de l'année 2040.
La conception de ces réacteurs doit répondre à plusieurs exigences, fixées par le Gouvernement, par rapport aux réacteurs de troisième génération :
- réduire le volume et la radio-toxicité des déchets produits ;
- produire la même quantité d'énergie en utilisant beaucoup moins d'uranium ;
- améliorer encore la sûreté et la sécurité des réacteurs ;
- réduire les risques de prolifération.
Le Comité de l'énergie atomique, qui se réunit cet après-midi sous la présidence des ministres chargés de la recherche et de l'industrie, arrêtera un plan détaillé des recherches à mener au cours des prochaines années. Celles-ci privilégieront les filières de réacteurs à neutrons rapides, refroidis au sodium ou au gaz.
Le plan des recherches à mener portera plus précisément sur les aspects technologiques (matériaux, combustibles...), sur les aspects opérationnels (exploitation, inspection en service, maintenance.) et sur les installations de traitement des combustibles usés.
Un rendez-vous est fixé en 2012 pour arrêter les choix technologiques parmi les options explorées et engager la construction en France d'un prototype dans la perspective de sa mise en service en 2020 conformément à la décision prise par le Président de la République en janvier 2006.
Au-delà des réacteurs nucléaires actuels et de l'EPR, réacteur de troisième génération, la France a décidé de s'engager avec détermination dans la conception de la quatrième génération de réacteurs nucléaires dont l'industrialisation pourrait intervenir à partir de l'année 2040.
La conception de ces réacteurs doit répondre à plusieurs exigences, fixées par le Gouvernement, par rapport aux réacteurs de troisième génération :
- réduire le volume et la radio-toxicité des déchets produits ;
- produire la même quantité d'énergie en utilisant beaucoup moins d'uranium ;
- améliorer encore la sûreté et la sécurité des réacteurs ;
- réduire les risques de prolifération.
Le Comité de l'énergie atomique, qui se réunit cet après-midi sous la présidence des ministres chargés de la recherche et de l'industrie, arrêtera un plan détaillé des recherches à mener au cours des prochaines années. Celles-ci privilégieront les filières de réacteurs à neutrons rapides, refroidis au sodium ou au gaz.
Le plan des recherches à mener portera plus précisément sur les aspects technologiques (matériaux, combustibles...), sur les aspects opérationnels (exploitation, inspection en service, maintenance.) et sur les installations de traitement des combustibles usés.
Un rendez-vous est fixé en 2012 pour arrêter les choix technologiques parmi les options explorées et engager la construction en France d'un prototype dans la perspective de sa mise en service en 2020 conformément à la décision prise par le Président de la République en janvier 2006.