Texte intégral
Q - Que signifie cette journée du 25 mars ?
R - L'aventure européenne est une aventure réussie, c'est une oeuvre sans précédent historique et un succès exceptionnel. Il faut s'en souvenir, voir ce qu'elle nous a apporté et regarder comment répondre aux défis du monde d'aujourd'hui. Il y aura un grand rendez-vous, le 25 mars 2007, avec une déclaration politique qui doit être adoptée par les chefs d'Etat ou de gouvernement à Berlin. Elle parlera à la fois des acquis de la construction européenne et des défis à relever pour l'avenir. Et puis, il y aura une série de manifestations dans chacun de nos pays pour penser à ce que l'Europe nous a donné et ce qu'elle peut faire à l'avenir.
Q - On sait que la Commission a décidé le gel partiel des négociations avec la Turquie, quelle est votre réaction ?
R - Notre position est connue : la recommandation que la Commission a faite et qui a été suivie par le Conseil européen était inévitable dès lors que la Turquie n'avait pas respecté tous ses engagements. C'est une recommandation équilibrée, le processus reste ouvert, et, en même temps, les Européens tirent un certain nombre de conséquences de ce qui n'a pas été fait par la Turquie contrairement à ce qu'elle devait faire. Il n'y a pas eu de nouveaux rebondissements au Conseil européen après, qu'au niveau ministériel, les 25 aient pris cette décision. Maintenant, il va falloir faire en sorte que ce qui n'avait pas été fait le soit. Donc, c'est aussi le voeu que la Turquie continue son travail de réforme, continue de s'attacher à mettre en oeuvre ses engagements. Je pense que le message qui a été donné par le Conseil européen est un message équilibré.
Q - Que représente l'annonce, aujourd'hui, de la création d'un Comité d'honneur pour célébrer le 50ème anniversaire du Traité de Rome ?
R - C'est un moment important que nous célébrerons l'an prochain avec, le 25 mars 2007, les 50 ans du Traité de Rome. Au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement, il y aura une déclaration politique qui mettra en lumière les acquis de l'Europe, mais aussi les défis qu'elle doit relever en dégageant des orientations pour le futur. Et puis, nous avons voulu que, dans chacun de nos pays, on célèbre dignement cette aventure européenne, qui est non seulement une aventure réussie mais un extraordinaire succès qui nous a amené la paix en Europe, la démocratie sur l'ensemble du continent, et qui nous donne un cadre pour notre prospérité économique et sociale. Donc, regardons les 50 dernières années, mais aussi les 50 années qui viennent.
Q - A votre avis, cet événement va t-il permettre de rompre avec le rejet du référendum et de regarder vers l'avenir pour construire l'Europe politique, avec une politique étrangère et de défense ?
R - Je le souhaite vivement ! 2007 doit être l'année du début de la relance européenne. Nous avons besoin de plus d'Europe et pas de moins d'Europe. Il n'y a pas un problème du monde d'aujourd'hui, que ce soit l'environnement, l'énergie, la question des migrations, la question du développement, que nos pays, seuls dans leur coin, puissent résoudre. Ce sont des réponses européennes qui nous permettront d'avancer. Pas autre chose. Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2006
R - L'aventure européenne est une aventure réussie, c'est une oeuvre sans précédent historique et un succès exceptionnel. Il faut s'en souvenir, voir ce qu'elle nous a apporté et regarder comment répondre aux défis du monde d'aujourd'hui. Il y aura un grand rendez-vous, le 25 mars 2007, avec une déclaration politique qui doit être adoptée par les chefs d'Etat ou de gouvernement à Berlin. Elle parlera à la fois des acquis de la construction européenne et des défis à relever pour l'avenir. Et puis, il y aura une série de manifestations dans chacun de nos pays pour penser à ce que l'Europe nous a donné et ce qu'elle peut faire à l'avenir.
Q - On sait que la Commission a décidé le gel partiel des négociations avec la Turquie, quelle est votre réaction ?
R - Notre position est connue : la recommandation que la Commission a faite et qui a été suivie par le Conseil européen était inévitable dès lors que la Turquie n'avait pas respecté tous ses engagements. C'est une recommandation équilibrée, le processus reste ouvert, et, en même temps, les Européens tirent un certain nombre de conséquences de ce qui n'a pas été fait par la Turquie contrairement à ce qu'elle devait faire. Il n'y a pas eu de nouveaux rebondissements au Conseil européen après, qu'au niveau ministériel, les 25 aient pris cette décision. Maintenant, il va falloir faire en sorte que ce qui n'avait pas été fait le soit. Donc, c'est aussi le voeu que la Turquie continue son travail de réforme, continue de s'attacher à mettre en oeuvre ses engagements. Je pense que le message qui a été donné par le Conseil européen est un message équilibré.
Q - Que représente l'annonce, aujourd'hui, de la création d'un Comité d'honneur pour célébrer le 50ème anniversaire du Traité de Rome ?
R - C'est un moment important que nous célébrerons l'an prochain avec, le 25 mars 2007, les 50 ans du Traité de Rome. Au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement, il y aura une déclaration politique qui mettra en lumière les acquis de l'Europe, mais aussi les défis qu'elle doit relever en dégageant des orientations pour le futur. Et puis, nous avons voulu que, dans chacun de nos pays, on célèbre dignement cette aventure européenne, qui est non seulement une aventure réussie mais un extraordinaire succès qui nous a amené la paix en Europe, la démocratie sur l'ensemble du continent, et qui nous donne un cadre pour notre prospérité économique et sociale. Donc, regardons les 50 dernières années, mais aussi les 50 années qui viennent.
Q - A votre avis, cet événement va t-il permettre de rompre avec le rejet du référendum et de regarder vers l'avenir pour construire l'Europe politique, avec une politique étrangère et de défense ?
R - Je le souhaite vivement ! 2007 doit être l'année du début de la relance européenne. Nous avons besoin de plus d'Europe et pas de moins d'Europe. Il n'y a pas un problème du monde d'aujourd'hui, que ce soit l'environnement, l'énergie, la question des migrations, la question du développement, que nos pays, seuls dans leur coin, puissent résoudre. Ce sont des réponses européennes qui nous permettront d'avancer. Pas autre chose. Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2006