Déclaration de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, sur les relations franco-macédoniennes, la perspective d'élargissement de l'Union européenne aux Balkans occidentaux et la participation de la Macédoine à l'organisation internationale de la Francophonie, Paris le 18 décembre 2006.

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Circonstance : Visite en France des vice-premiers ministres macédoniens, Gabriela Konevska-Trajkovska et Zoran Stavreski : entretien avec Philippe Douste-Blazy le 18 décembre 2006 à Paris

Texte intégral

D'abord, c'était un grand plaisir pour nous de les accueillir à l'occasion de leur premier voyage en France. Nous avons abordé bien sûr la question de notre coopération bilatérale, en espérant que nos investissements économiques, de part et d'autre, puissent augmenter car nos relations économiques ne sont pas encore à la hauteur de nos relations politiques, qui sont excellentes depuis toujours.
Ensuite, vous vous doutez que nous avons parlé de l'Union européenne. Nous avons dit que l'Union européenne continuait à avoir en perspective l'élargissement européen vis-à-vis des Balkans occidentaux. C'est la stabilité de l'Europe qui est en jeu. Et nous avons également dit à nos amis macédoniens l'importance que représente pour nous, ainsi que pour l'ensemble de l'Union européenne, la poursuite des réformes sur le plan économique et la consolidation de l'Etat de droit. Nous pensons à la justice, nous pensons bien sûr aussi à la police et à l'action en faveur de la cohésion de toute la société macédonienne.
Nous avons eu un excellent contact et je suis très heureux de les avoir enfin rencontrés. Nous avons terminé par ce qui nous unit : c'est-à-dire les valeurs qui sont celles de la Macédoine et de la France. Nous avons abordé, en particulier, la participation de la Macédoine à l'organisation internationale de la Francophonie, en soulignant l'importance du développement de la langue française et de classes bilingues, et, je l'espère, l'établissement d'un lycée français en Macédoine. Cela permettra aux étudiants d'être davantage préparés à assumer des responsabilités dans nos pays respectifs.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 décembre 2006