Texte intégral
Q - Un mot sur le président George Bush qui s'apprête à annoncer l'envoi de nouvelles troupes en Irak. Il s'entête, c'est ce que vous diriez aujourd'hui ?
R - Ce qui se passe en Irak est terrible avec cent à cent trente morts par jours, 1,6 million de personnes déplacées à l'intérieur, 1,6 million à l'extérieur, 2.000 à 3.000 Irakiens qui fuient l'Irak chaque jour. Devant cela, nous avons adopté la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, qui vise à donner un nouveau mandat à la force internationale, mais avec un horizon de départ. Parce que la seule solution pour l'Irak, c'est que les Irakiens reprennent en main leur souveraineté, en particulier dans les domaines de la justice et de la police. Car s'ils ne recouvrent pas leur souveraineté, derrière le Premier ministre Al-Maliki...
Q - Donc vous êtes en train de nous dire que la solution américaine n'est pas la bonne pour l'Irak, que la bonne solution, ce serait la communauté internationale ?
R - La France pense depuis le début qu'il ne doit pas y avoir d'unilatéralisme, qu'il n'y a que l'ONU qui doive jouer un rôle. L'ONU continue à avoir des forces internationales. Il faut un horizon de départ des forces étrangères pour que les Irakiens reprennent eux-mêmes leur destin en main.
Q - Un horizon, c'est une date précise.
R - Permettez-moi de ne pas donner de date précise. Mais je pense qu'il est évident qu'elle se situe autour des élections américaines.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 janvier 2007
R - Ce qui se passe en Irak est terrible avec cent à cent trente morts par jours, 1,6 million de personnes déplacées à l'intérieur, 1,6 million à l'extérieur, 2.000 à 3.000 Irakiens qui fuient l'Irak chaque jour. Devant cela, nous avons adopté la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, qui vise à donner un nouveau mandat à la force internationale, mais avec un horizon de départ. Parce que la seule solution pour l'Irak, c'est que les Irakiens reprennent en main leur souveraineté, en particulier dans les domaines de la justice et de la police. Car s'ils ne recouvrent pas leur souveraineté, derrière le Premier ministre Al-Maliki...
Q - Donc vous êtes en train de nous dire que la solution américaine n'est pas la bonne pour l'Irak, que la bonne solution, ce serait la communauté internationale ?
R - La France pense depuis le début qu'il ne doit pas y avoir d'unilatéralisme, qu'il n'y a que l'ONU qui doive jouer un rôle. L'ONU continue à avoir des forces internationales. Il faut un horizon de départ des forces étrangères pour que les Irakiens reprennent eux-mêmes leur destin en main.
Q - Un horizon, c'est une date précise.
R - Permettez-moi de ne pas donner de date précise. Mais je pense qu'il est évident qu'elle se situe autour des élections américaines.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 janvier 2007