Texte intégral
L'année 2007 vient de s'ouvrir, une année décisive pour notre nation. Et je voudrais avant de formuler des voeux pour la France, vous présenter mes meilleurs voeux pour vous et vos familles, des voeux de bonne santé, d'accomplissement personnel et de succès professionnel.
Et sur ce plan, je crois que l'année qui débute vous fournira la matière dont vous pouvez rêver. L'année qui s'ouvre sera celle des élections présidentielles et législatives et ma conviction est qu'elle sera riche en débats, en événements et je le crois, en surprises.
Les Français sont las de la classe politique traditionnelle. L'UMP comme le PS sont totalement discrédités. Car ils multiplient les promesses et se succèdent au pouvoir sans que rien ne change jamais. Ce sont des beaux parleurs, adeptes des beaux sentiments. Ce sort de bons acteurs médiatiques, adeptes des belles images. Mais ce sont des impuissants.
Cela fait des années, sinon des décennies, qu'ils nous expliquent que la mondialisation est bénéfique et qu'il suffit que la France s'y adapte pour que nous en retirions les fruits. La France ne cesse de s'y adapter mais avec la montée de la précarité et des délocalisations rien de positif ne vient.
Cela fait des années qu'ils nous expliquent que l'éducation est une priorité et que, pour peu qu'on y mette les crédits, tout va s'arranger. Ils y ont mis les crédits et tout continue de se dégrader.
Cela fait des décennies qu'ils nous expliquent que l'intégration ça marche et que, malgré les difficultés, les immigrés vont s'intégrer. Or plus ça va, plus le communautarisme se développe et plus l'immigration pose problème.
Ils ont été incapables de résoudre aucun des problèmes auxquels ils prétendent pourtant s'être atteler depuis des dizaines d'années. Ils sont incapables de peser sur le réel : ils sont impuissants.
D'ailleurs, on l'observe au quotidien. Ils ne poursuivent pas un projet, ils n'ont pas de vision. Que ce soit le Président ou le premier Ministre, que ce soit le candidat de l'UMP ou celui du PS, ils se comportent comme des toutous. Il suffit qu'une organisation de SDF dresse des tentes le long du canal Saint-Martin et que les médias en fassent un événement pour qu'ils se mobilisent sur le logement des plus défavorisés. Il suffit que M. Hulot rédige une charte et parle à la télévision pour qu'ils se mobilisent sur le développement durable. Les médias ou les associations lancent la baballe et, tels des toutous, Sarkozy et Royal courent derrière.
Pourtant lorsqu'on est candidat à la présidence de la République et qu'on vous pose le problème des SDF, c'est toute la question de la précarité qui se trouve soulevée et, derrière elle, celle de la mondialisation que personne ne maîtrise ni ne régule. À ce niveau de responsabilité, il faut s'attacher aux causes plus qu'aux effets. Or, aucun candidat institutionnel n'apporte de solution de fond pour relever ce défi.
Les Français en sont maintenant bien conscients. Ils ont compris que les hommes politiques du système sont impuissants et c'est pourquoi nos compatriotes les rejettent et aspirent à un grand changement.
Je parcours la France, je rencontre beaucoup de Français. Et je constate qu'ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de graves difficultés dans leur vie quotidienne. Que ce soit à travers la sécurité, la précarité, la baisse du niveau de vie ou que ce soit en raison de la perte des repères, de la dilution des identités, de l'absence de perspective, beaucoup ont le sentiment d'être abandonnés sans protection par les dirigeants de notre pays.
Aussi les voeux que je voudrais formuler en ce début d'année pour la France et les Français sont ceux d'un grand changement politique. Je souhaite que notre pays, après des décennies d'immobilisme et de déclin politiquement correct, connaisse une période de renouveau. Et pour cela je formule deux voeux très simples : que Jean-Marie Le Pen franchisse la barre du premier tour de l'élection présidentielle et qu'il l'emporte au second.
Car l'élection de Sarkozy ou de Royal aurait pour la France les effets d'un éteignoir. Avec l'un ou l'autre la France ne changerait pas de cap et continuerait de descendre l'escalier du déclin.
Oh certes, ces deux candidats, ou leurs états-majors, se rendent compte que les Français veulent que ça change. Et ils ne ménagent pas leurs efforts pour leur faire croire qu'avec eux ça pourrait être le cas. Mme Royal propose ainsi des camps pour délinquants à encadrement militaire, elle remet en cause la carte scolaire ou le temps de travail des enseignants, mais très vite elle fait marche arrière.
Sarkozy de son côté veut karchériser les banlieues et instaurer une immigration choisie, mais dans la réalité il régularise, il instaure la discrimination positive et renonce à expulser les criminels et les délinquants étrangers. Derrière ces candidats il y a un vide profond qui donne le vertige.
Mme Royal à l'évidence n'a rien à proposer. Elle écoute, elle sourit et elle pose. Mais pour le reste elle a peut-être acquis la '' bravitude '' mais je la sens surtout adepte de la '' viditude '', ''de la '' nullitude '' ou, pour parler français, de la platitude. Elle devient d'ailleurs de plus en plus difficile à suivre. Elle veut écouter nos compatriotes, mais elle part faire campagne en Chine, en Israël ou en Palestine. Il y a de meilleurs endroits pour être proche des Français.
Et d'ailleurs cette écoute et cette proximité des Français sont, avec elle comme avec Sarkozy, tout en faux-semblants. Elle comme lui veut donner plus de pouvoir à nos compatriotes, mais les mesures qu'ils proposent vont en réalité dans le sens contraire. Ainsi par exemple les jurys populaires, comme d'ailleurs les droits opposables, ne donneraient aux citoyens qu'un pouvoir procédural largement illusoire. En revanche ces dispositifs réduiraient encore la marge de manoeuvre des élus du peuple.
Or aujourd'hui, le problème des Français, c'est la non-représentativité des élus et leur impuissance ! Rendre le pouvoir au peuple c'est donc instaurer la proportionnelle et sortir du politiquement correct. C'est permettre à la droite nationale d'être représentée au parlement et c'est par exemple renoncer à l'entrée de la Turquie dans l'Europe comme les Français l'ont demandé lors du référendum de 2005.
Il est vrai que cette indigence, Mme Royal n'en est pas la seule ni même la principale responsable. N'oublions pas qu'elle est la candidate du PS et que ce parti est au bout du rouleau et n'a plus rien à proposer. Et pour cause, tout ce dont il était porteur a été mis en oeuvre et a porté ses fruits vénéneux. Aujourd'hui le PS est sans projet, sans idées, sans perspectives. Que voulez-vous qu'il propose ? La semaine de 30 heures après celle des 35 heures ? La retraite à cinquante-cinq ans après celle à soixante ans ? Dans le registre du toujours plus de prestations pour toujours moins de travail, ils sont déjà allés au-delà du possible.
Mme Royal est donc la représentante d'un parti obsolète et archaïque. Et ce qui lui est demandé, c'est de camoufler cette vacuité derrière sa féminité, son sourire et son élégance. Mme Royal c'est le maquillage du Parti socialiste !
Du côté de Sarkozy, ça n'est guère plus brillant. Voilà un candidat qui est en campagne depuis près de cinq ans. Il a déjà dit tout et le contraire de tout. Il a été l'invité de toutes les émissions plusieurs fois, il a fait l'actualité de tous les journaux de 20 heures presque chaque soir. Il s'est rendu partout et même ailleurs. Et aujourd'hui, alors que la campagne commence, il semble avoir déjà tout dit et tout fait.
M. Sarkozy s'est beaucoup agité sur le terrain et dans les médias, il a agité beaucoup d'idées dans tous les sens, mais l'agitation n'a jamais été la qualité qu'on attend d'un homme d'État. Avec lui, il y a du vent mais il n'y a pas de souffle ! Et personne ne peut voir en lui un futur président crédible et déterminé qui poursuit un objectif clair et ambitieux.
D'ailleurs autour de lui l'enthousiasme n'y est pas. Messieurs Debré et de Villepin ne voteront pas pour lui. Et le seul qui prenne l'initiative actuellement c'est M. Chirac qui en fin de mandat se met à multiplier les propositions comme ces mauvais élèves qui se mettent à travailler deux jours avant l'examen.
Résultat : aucun des deux candidats officiels n'incarne une vision, un avenir, un projet. Avec Sarkozy ce ne sera pas la rupture mais la déconfiture et pas si tranquille que ça. Avec Royal on n'aura pas de désir d'avenir car il y a déjà un désastre à venir.
Aussi faut-il pour notre pays une alternative à ce système dépassé. Et je forme le voeu que l'Union des patriotes dont les fondements ont été jetés le 20 décembre dernier lors de ma rencontre avec Jean-Marie Le Pen s'affirme comme la grande force d'alternative dont la France a besoin.
Elle en a tous les atouts. Elle dispose d'abord d'un projet. Un projet pour redonner aux Français la sécurité, la prospérité et la fierté.
Un projet pour libérer le travail, réduire la bureaucratie et alléger les charges et les impôts pour que le travail paye à nouveau. Un projet pour maîtriser la mondialisation et mettre en place un véritable patriotisme économique français et européen. Un projet pour relever les bas salaires, revaloriser le travail manuel, développer la propriété populaire et favoriser les familles.
Mais aussi une volonté, celle d'arrêter toute nouvelle immigration, d'expulser les clandestins et d'exiger des immigrés en situation régulière qui veulent rester chez nous qu'ils s'assimilent à notre peuple et qu'ils le respectent. Une volonté d'assurer la répression des crimes et des délits et notamment de condamner à de longues peines de rééducation les jeunes multirécidivistes qui sèment la terreur dans les quartiers.
Et enfin une vision pour redonner à notre pays sa fierté, fixer à notre nation de grandes ambitions et lui redonner toute sa place de grande puissance.
Cette Union des patriotes a par ailleurs la capacité de concrétiser ce projet, cette volonté et cette vision. De notre côté, avec Jean-Marie Le Pen, nous avons en effet la compétence, la vraie. Car la compétence, ce n'est pas forcément de sortir de l'ENA, ou d'avoir une expérience ministérielle, c'est d'avoir la volonté et le courage de mettre en oeuvre les solutions que l'on porte. Et cette capacité, cette culture de gouvernement au sens noble du terme, elle existe au sein de l'Union des patriotes. Et elle va s'y développer.
Enfin cette Union va créer une dynamique électorale car elle a vocation à s'étendre, à rassembler et à mobiliser. J'appelle toutes les formations, toutes les personnalités qui partagent l'essentiel de nos idées et de notre projet à rejoindre cette Union. Je m'adresse tout particulièrement à Philippe de Villiers dont la candidature marginale n'a plus de sens. Je comprends qu'il ait pu répondre négativement lorsque cette Union n'était qu'un vague projet. Maintenant qu'elle est constituée, je lui demande de reconsidérer sa position. Il y a toute sa place. Et je lui dis que personne ne comprendrait qu'il persiste dans cette candidature isolée qui apparaîtrait alors comme une démarche personnelle.
L'Union des patriotes suscite chez les Français un grand espoir. Elle est le signe que son candidat Jean-Marie Le Pen a la volonté et la capacité de rassembler pour franchir la barre du premier puis du second tour.
Aussi j'appelle tous les Français qui aspirent à un vrai changement et qui hésitent encore à voter Le Pen, je les appelle à franchir le pas comme je viens de le faire moi-même et comme viennent de le faire mes amis. Je les appelle à se rassembler autour de sa candidature.
C'est dans ce sens que le MNR va maintenant mener campagne au sein de l'Union patriotique. Il va le faire en multipliant les actions.
Et sur ce plan, je crois que l'année qui débute vous fournira la matière dont vous pouvez rêver. L'année qui s'ouvre sera celle des élections présidentielles et législatives et ma conviction est qu'elle sera riche en débats, en événements et je le crois, en surprises.
Les Français sont las de la classe politique traditionnelle. L'UMP comme le PS sont totalement discrédités. Car ils multiplient les promesses et se succèdent au pouvoir sans que rien ne change jamais. Ce sont des beaux parleurs, adeptes des beaux sentiments. Ce sort de bons acteurs médiatiques, adeptes des belles images. Mais ce sont des impuissants.
Cela fait des années, sinon des décennies, qu'ils nous expliquent que la mondialisation est bénéfique et qu'il suffit que la France s'y adapte pour que nous en retirions les fruits. La France ne cesse de s'y adapter mais avec la montée de la précarité et des délocalisations rien de positif ne vient.
Cela fait des années qu'ils nous expliquent que l'éducation est une priorité et que, pour peu qu'on y mette les crédits, tout va s'arranger. Ils y ont mis les crédits et tout continue de se dégrader.
Cela fait des décennies qu'ils nous expliquent que l'intégration ça marche et que, malgré les difficultés, les immigrés vont s'intégrer. Or plus ça va, plus le communautarisme se développe et plus l'immigration pose problème.
Ils ont été incapables de résoudre aucun des problèmes auxquels ils prétendent pourtant s'être atteler depuis des dizaines d'années. Ils sont incapables de peser sur le réel : ils sont impuissants.
D'ailleurs, on l'observe au quotidien. Ils ne poursuivent pas un projet, ils n'ont pas de vision. Que ce soit le Président ou le premier Ministre, que ce soit le candidat de l'UMP ou celui du PS, ils se comportent comme des toutous. Il suffit qu'une organisation de SDF dresse des tentes le long du canal Saint-Martin et que les médias en fassent un événement pour qu'ils se mobilisent sur le logement des plus défavorisés. Il suffit que M. Hulot rédige une charte et parle à la télévision pour qu'ils se mobilisent sur le développement durable. Les médias ou les associations lancent la baballe et, tels des toutous, Sarkozy et Royal courent derrière.
Pourtant lorsqu'on est candidat à la présidence de la République et qu'on vous pose le problème des SDF, c'est toute la question de la précarité qui se trouve soulevée et, derrière elle, celle de la mondialisation que personne ne maîtrise ni ne régule. À ce niveau de responsabilité, il faut s'attacher aux causes plus qu'aux effets. Or, aucun candidat institutionnel n'apporte de solution de fond pour relever ce défi.
Les Français en sont maintenant bien conscients. Ils ont compris que les hommes politiques du système sont impuissants et c'est pourquoi nos compatriotes les rejettent et aspirent à un grand changement.
Je parcours la France, je rencontre beaucoup de Français. Et je constate qu'ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de graves difficultés dans leur vie quotidienne. Que ce soit à travers la sécurité, la précarité, la baisse du niveau de vie ou que ce soit en raison de la perte des repères, de la dilution des identités, de l'absence de perspective, beaucoup ont le sentiment d'être abandonnés sans protection par les dirigeants de notre pays.
Aussi les voeux que je voudrais formuler en ce début d'année pour la France et les Français sont ceux d'un grand changement politique. Je souhaite que notre pays, après des décennies d'immobilisme et de déclin politiquement correct, connaisse une période de renouveau. Et pour cela je formule deux voeux très simples : que Jean-Marie Le Pen franchisse la barre du premier tour de l'élection présidentielle et qu'il l'emporte au second.
Car l'élection de Sarkozy ou de Royal aurait pour la France les effets d'un éteignoir. Avec l'un ou l'autre la France ne changerait pas de cap et continuerait de descendre l'escalier du déclin.
Oh certes, ces deux candidats, ou leurs états-majors, se rendent compte que les Français veulent que ça change. Et ils ne ménagent pas leurs efforts pour leur faire croire qu'avec eux ça pourrait être le cas. Mme Royal propose ainsi des camps pour délinquants à encadrement militaire, elle remet en cause la carte scolaire ou le temps de travail des enseignants, mais très vite elle fait marche arrière.
Sarkozy de son côté veut karchériser les banlieues et instaurer une immigration choisie, mais dans la réalité il régularise, il instaure la discrimination positive et renonce à expulser les criminels et les délinquants étrangers. Derrière ces candidats il y a un vide profond qui donne le vertige.
Mme Royal à l'évidence n'a rien à proposer. Elle écoute, elle sourit et elle pose. Mais pour le reste elle a peut-être acquis la '' bravitude '' mais je la sens surtout adepte de la '' viditude '', ''de la '' nullitude '' ou, pour parler français, de la platitude. Elle devient d'ailleurs de plus en plus difficile à suivre. Elle veut écouter nos compatriotes, mais elle part faire campagne en Chine, en Israël ou en Palestine. Il y a de meilleurs endroits pour être proche des Français.
Et d'ailleurs cette écoute et cette proximité des Français sont, avec elle comme avec Sarkozy, tout en faux-semblants. Elle comme lui veut donner plus de pouvoir à nos compatriotes, mais les mesures qu'ils proposent vont en réalité dans le sens contraire. Ainsi par exemple les jurys populaires, comme d'ailleurs les droits opposables, ne donneraient aux citoyens qu'un pouvoir procédural largement illusoire. En revanche ces dispositifs réduiraient encore la marge de manoeuvre des élus du peuple.
Or aujourd'hui, le problème des Français, c'est la non-représentativité des élus et leur impuissance ! Rendre le pouvoir au peuple c'est donc instaurer la proportionnelle et sortir du politiquement correct. C'est permettre à la droite nationale d'être représentée au parlement et c'est par exemple renoncer à l'entrée de la Turquie dans l'Europe comme les Français l'ont demandé lors du référendum de 2005.
Il est vrai que cette indigence, Mme Royal n'en est pas la seule ni même la principale responsable. N'oublions pas qu'elle est la candidate du PS et que ce parti est au bout du rouleau et n'a plus rien à proposer. Et pour cause, tout ce dont il était porteur a été mis en oeuvre et a porté ses fruits vénéneux. Aujourd'hui le PS est sans projet, sans idées, sans perspectives. Que voulez-vous qu'il propose ? La semaine de 30 heures après celle des 35 heures ? La retraite à cinquante-cinq ans après celle à soixante ans ? Dans le registre du toujours plus de prestations pour toujours moins de travail, ils sont déjà allés au-delà du possible.
Mme Royal est donc la représentante d'un parti obsolète et archaïque. Et ce qui lui est demandé, c'est de camoufler cette vacuité derrière sa féminité, son sourire et son élégance. Mme Royal c'est le maquillage du Parti socialiste !
Du côté de Sarkozy, ça n'est guère plus brillant. Voilà un candidat qui est en campagne depuis près de cinq ans. Il a déjà dit tout et le contraire de tout. Il a été l'invité de toutes les émissions plusieurs fois, il a fait l'actualité de tous les journaux de 20 heures presque chaque soir. Il s'est rendu partout et même ailleurs. Et aujourd'hui, alors que la campagne commence, il semble avoir déjà tout dit et tout fait.
M. Sarkozy s'est beaucoup agité sur le terrain et dans les médias, il a agité beaucoup d'idées dans tous les sens, mais l'agitation n'a jamais été la qualité qu'on attend d'un homme d'État. Avec lui, il y a du vent mais il n'y a pas de souffle ! Et personne ne peut voir en lui un futur président crédible et déterminé qui poursuit un objectif clair et ambitieux.
D'ailleurs autour de lui l'enthousiasme n'y est pas. Messieurs Debré et de Villepin ne voteront pas pour lui. Et le seul qui prenne l'initiative actuellement c'est M. Chirac qui en fin de mandat se met à multiplier les propositions comme ces mauvais élèves qui se mettent à travailler deux jours avant l'examen.
Résultat : aucun des deux candidats officiels n'incarne une vision, un avenir, un projet. Avec Sarkozy ce ne sera pas la rupture mais la déconfiture et pas si tranquille que ça. Avec Royal on n'aura pas de désir d'avenir car il y a déjà un désastre à venir.
Aussi faut-il pour notre pays une alternative à ce système dépassé. Et je forme le voeu que l'Union des patriotes dont les fondements ont été jetés le 20 décembre dernier lors de ma rencontre avec Jean-Marie Le Pen s'affirme comme la grande force d'alternative dont la France a besoin.
Elle en a tous les atouts. Elle dispose d'abord d'un projet. Un projet pour redonner aux Français la sécurité, la prospérité et la fierté.
Un projet pour libérer le travail, réduire la bureaucratie et alléger les charges et les impôts pour que le travail paye à nouveau. Un projet pour maîtriser la mondialisation et mettre en place un véritable patriotisme économique français et européen. Un projet pour relever les bas salaires, revaloriser le travail manuel, développer la propriété populaire et favoriser les familles.
Mais aussi une volonté, celle d'arrêter toute nouvelle immigration, d'expulser les clandestins et d'exiger des immigrés en situation régulière qui veulent rester chez nous qu'ils s'assimilent à notre peuple et qu'ils le respectent. Une volonté d'assurer la répression des crimes et des délits et notamment de condamner à de longues peines de rééducation les jeunes multirécidivistes qui sèment la terreur dans les quartiers.
Et enfin une vision pour redonner à notre pays sa fierté, fixer à notre nation de grandes ambitions et lui redonner toute sa place de grande puissance.
Cette Union des patriotes a par ailleurs la capacité de concrétiser ce projet, cette volonté et cette vision. De notre côté, avec Jean-Marie Le Pen, nous avons en effet la compétence, la vraie. Car la compétence, ce n'est pas forcément de sortir de l'ENA, ou d'avoir une expérience ministérielle, c'est d'avoir la volonté et le courage de mettre en oeuvre les solutions que l'on porte. Et cette capacité, cette culture de gouvernement au sens noble du terme, elle existe au sein de l'Union des patriotes. Et elle va s'y développer.
Enfin cette Union va créer une dynamique électorale car elle a vocation à s'étendre, à rassembler et à mobiliser. J'appelle toutes les formations, toutes les personnalités qui partagent l'essentiel de nos idées et de notre projet à rejoindre cette Union. Je m'adresse tout particulièrement à Philippe de Villiers dont la candidature marginale n'a plus de sens. Je comprends qu'il ait pu répondre négativement lorsque cette Union n'était qu'un vague projet. Maintenant qu'elle est constituée, je lui demande de reconsidérer sa position. Il y a toute sa place. Et je lui dis que personne ne comprendrait qu'il persiste dans cette candidature isolée qui apparaîtrait alors comme une démarche personnelle.
L'Union des patriotes suscite chez les Français un grand espoir. Elle est le signe que son candidat Jean-Marie Le Pen a la volonté et la capacité de rassembler pour franchir la barre du premier puis du second tour.
Aussi j'appelle tous les Français qui aspirent à un vrai changement et qui hésitent encore à voter Le Pen, je les appelle à franchir le pas comme je viens de le faire moi-même et comme viennent de le faire mes amis. Je les appelle à se rassembler autour de sa candidature.
C'est dans ce sens que le MNR va maintenant mener campagne au sein de l'Union patriotique. Il va le faire en multipliant les actions.