Texte intégral
Q - Quelle est votre impression à lissue de vos entretiens avec le ministre iranien des Affaires étrangères ?
R - Très bonne. Nous nous sommes déjà rencontrés plusieurs fois, à Téhéran ou à New York. Nous avons donc poursuivi un dialogue qui sest révélé très riche comme les premières fois, pour plusieurs raisons. Dabord, il y a une volonté politique forte, de part et dautre, de développer la relation franco-iranienne. Il y a, en même temps, beaucoup de problèmes pratiques à régler, par exemple, lorsquon regarde les questions culturelles tellement intéressantes de part et dautre, beaucoup de dossiers étaient bloqués et quil fallait débloquer. Cela nous a donné du travail. Mais cest un travail qui débouche sur des perspectives utiles davenir.
Ensuite, il y a un très grand nombre de crises régionales - malheureusement, il y en a beaucoup - sur lesquelles il est très intéressant pour la France découter lanalyse iranienne et je crois quil est très intéressant pour lIran découter les analyses françaises. Au Proche-Orient, au Moyen-Orient, dans le Golfe, en Asie centrale, il y a des problèmes sur lesquels cet échange, ce dialogue, entre des pays qui sont certes très différents, qui nappartiennent pas aux mêmes ensembles politiques, mais qui sont des pays qui comptent. Cest lexemple même dun dialogue très riche. Notre perspective consiste à le développer, étape après étape.
Q - Que souhaitez-vous pour lavenir des relations entre les deux pays ?
R - Je souhaite que ce dialogue acquière de plus en plus de substance au-delà des relations entre nos gouvernements qui en ont pris linitiative, quil y ait des cercles de plus en plus larges dans nos deux pays qui comprennent lintérêt de ce dialogue qui sinscrit dans cette idée générale de dialogue des civilisations et qui donne de la vitalité, de la richesse et de la diversité. Cela doit sétendre au-delà des secteurs politico-diplomatiques, devenir un échange de plus en plus vivant et mutuellement profitable.
Q - Le président Chirac fera-t-il une visite en Iran, après le voyage du président iranien, M. Khatami ?
R - Chaque chose en son temps. Je laisse le président de la République noter lui-même ce qui concerne son propre calendrier.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)
R - Très bonne. Nous nous sommes déjà rencontrés plusieurs fois, à Téhéran ou à New York. Nous avons donc poursuivi un dialogue qui sest révélé très riche comme les premières fois, pour plusieurs raisons. Dabord, il y a une volonté politique forte, de part et dautre, de développer la relation franco-iranienne. Il y a, en même temps, beaucoup de problèmes pratiques à régler, par exemple, lorsquon regarde les questions culturelles tellement intéressantes de part et dautre, beaucoup de dossiers étaient bloqués et quil fallait débloquer. Cela nous a donné du travail. Mais cest un travail qui débouche sur des perspectives utiles davenir.
Ensuite, il y a un très grand nombre de crises régionales - malheureusement, il y en a beaucoup - sur lesquelles il est très intéressant pour la France découter lanalyse iranienne et je crois quil est très intéressant pour lIran découter les analyses françaises. Au Proche-Orient, au Moyen-Orient, dans le Golfe, en Asie centrale, il y a des problèmes sur lesquels cet échange, ce dialogue, entre des pays qui sont certes très différents, qui nappartiennent pas aux mêmes ensembles politiques, mais qui sont des pays qui comptent. Cest lexemple même dun dialogue très riche. Notre perspective consiste à le développer, étape après étape.
Q - Que souhaitez-vous pour lavenir des relations entre les deux pays ?
R - Je souhaite que ce dialogue acquière de plus en plus de substance au-delà des relations entre nos gouvernements qui en ont pris linitiative, quil y ait des cercles de plus en plus larges dans nos deux pays qui comprennent lintérêt de ce dialogue qui sinscrit dans cette idée générale de dialogue des civilisations et qui donne de la vitalité, de la richesse et de la diversité. Cela doit sétendre au-delà des secteurs politico-diplomatiques, devenir un échange de plus en plus vivant et mutuellement profitable.
Q - Le président Chirac fera-t-il une visite en Iran, après le voyage du président iranien, M. Khatami ?
R - Chaque chose en son temps. Je laisse le président de la République noter lui-même ce qui concerne son propre calendrier.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)