Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le ministre,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le Président du CNOSF,
Mesdames et Messieurs les présidents de fédérations,
Mesdames et Messieurs, chers amis sportifs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me trouve parmi vous, aujourd'hui, pour vous accueillir dans cette halle Joseph MAIGROT, récemment rénovée, à l'occasion de ce Premier carrefour de la performance. Monsieur le Premier Ministre, merci de votre présence au moment où s'achève cette journée consacrée à la rencontre, au coeur de l'INSEP, de deux mondes qui ne se connaissent pas assez, celui de l'entreprise et celui du sport de haut niveau.
Même si, faut-il le rappeler, des rencontres semblables avaient eu lieu, en province comme à Paris, jamais une telle dimension n'avait été atteinte : près de 80 entreprises et organismes en charge de l'orientation professionnelle, et plus de 1 000 sportifs de haut niveau, ont été rassemblés lors de ce carrefour.
Je salue cette initiative, cette organisation mise en place par la Fondation du Sport, le Comité National Olympique et Sportif Français, l'ESSEC, l'Institut National des Sports et de l'Education Physique et mon ministère, à travers la Préparation Olympique et Paralympique.
Je salue aussi les managers d'entreprise qui, par leur présence aujourd'hui, montrent leur intérêt pour une collaboration avec un sportif de haut niveau. Des rencontres, des débats, des ateliers, des animations ont été organisés depuis ce matin et ont permis, non seulement à de grands champions mais aussi à nos jeunes espoirs, d'exprimer leurs attentes et leurs préoccupations, face à leur devenir professionnel. Des réponses ont été données par des chefs d'entreprise, des contacts ont été établis, porteurs de solutions pour l'avenir.
Monsieur le Premier Ministre, je sais votre attachement au double projet des sportifs de haut niveau, à leur double réussite, sportive et professionnelle.
Dans un contexte international en pleine évolution, les contraintes du sport de haut niveau ne cessent de s'alourdir et de se complexifier.
La nécessité de préserver les finalités et les valeurs du sport, véritable enjeu de société, justifie un engagement fort des pouvoirs publics pour procéder aux adaptations nécessaires à l'organisation du sport de haut niveau français. C'est l'un des objectifs portés par le PNDS, symbole du rebond post 2012, candidature pour les Jeux Olympiques.
Les sportifs doivent bénéficier d'un fort soutien, sans toutefois devenir des « sportifs d'état ».
Habitués à se fixer des objectifs, capable d'assumer l'échec momentané pour mieux repartir et se dépasser, tels sont les atouts de nos championnes et champions, atouts dont l'entreprise française a besoin.
Les échanges et débats de cette journée auront confirmé, si besoin était, que les motivations, les ambitions et les stratégies de réussite sont aussi celles de nos entreprises nationales.
Mais une question récurrente a été souvent posée : comment réussir cette insertion professionnelle ?
Il existe en France un dispositif original qui a déjà montré sa pertinence : celui des Conventions d'Insertion Professionnelle. Elles ont permis à de nombreuses générations de sportifs de haut niveau, d'entrer dans le monde du travail, tout en gagnant, pour certains d'entre eux, des médailles mondiales et olympiques.
Aujourd'hui, plus de 640 sportifs bénéficient de ce type de contrat avec des entreprises publiques ou privées, des administrations, des collectivités territoriales et des associations. Il faut amplifier cette action en favorisant de nouveaux partenariats en région, grâce à une augmentation du nombre de CIP déconcentrées, tout particulièrement avec les petites et moyennes entreprises.
Avec mon collègue Renaud DUTREIL, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales, nous signerons dans quelques instants, une convention de partenariat qui facilitera l'insertion de nos sportifs dans les PME, tout en valorisant l'engagement de ces dernières.
Monsieur le Premier Ministre, aujourd'hui à l'INSEP, dans ce lieu d'excellence unique en Europe, qui concentre sur un seul site 25 Pôles France, où plus de 750 sportifs de haut niveau s'entraînent tous les jours, nous avons mené des débats constructifs qui aboutiront, j'en suis persuadé, à des solutions novatrices qui répondront aux préoccupations de notre élite.
Monsieur le Premier Ministre, vous aimez le sport et les sportifs. Vous allez pouvoir leur annoncer la concrétisation de certaines propositions destinées à valoriser leur engagement au service du pays.
Ils sont venus très nombreux : les athlètes, les judokas, les nageurs, les escrimeurs, les rameurs, les kayakistes, les cyclistes, les lutteurs, les haltérophiles, les gymnastes, les boxeurs, celles et ceux que je n'ai pas cités ne m'en voudront pas.
Ils ont confiance en leur talent, mais surtout, ils espèrent beaucoup de l'avenir.
Parce qu'ils sont des citoyens comme les autres, mais aussi et surtout parce qu'ils sont des citoyens méritants, parce que nous sommes fiers d'eux et que nous souhaitons leur réussite qui sera celle de notre pays, alors, Monsieur le Premier Ministre, apportons-leur notre soutien indéfectible.Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 8 février 2007
Monsieur le ministre,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le Président du CNOSF,
Mesdames et Messieurs les présidents de fédérations,
Mesdames et Messieurs, chers amis sportifs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me trouve parmi vous, aujourd'hui, pour vous accueillir dans cette halle Joseph MAIGROT, récemment rénovée, à l'occasion de ce Premier carrefour de la performance. Monsieur le Premier Ministre, merci de votre présence au moment où s'achève cette journée consacrée à la rencontre, au coeur de l'INSEP, de deux mondes qui ne se connaissent pas assez, celui de l'entreprise et celui du sport de haut niveau.
Même si, faut-il le rappeler, des rencontres semblables avaient eu lieu, en province comme à Paris, jamais une telle dimension n'avait été atteinte : près de 80 entreprises et organismes en charge de l'orientation professionnelle, et plus de 1 000 sportifs de haut niveau, ont été rassemblés lors de ce carrefour.
Je salue cette initiative, cette organisation mise en place par la Fondation du Sport, le Comité National Olympique et Sportif Français, l'ESSEC, l'Institut National des Sports et de l'Education Physique et mon ministère, à travers la Préparation Olympique et Paralympique.
Je salue aussi les managers d'entreprise qui, par leur présence aujourd'hui, montrent leur intérêt pour une collaboration avec un sportif de haut niveau. Des rencontres, des débats, des ateliers, des animations ont été organisés depuis ce matin et ont permis, non seulement à de grands champions mais aussi à nos jeunes espoirs, d'exprimer leurs attentes et leurs préoccupations, face à leur devenir professionnel. Des réponses ont été données par des chefs d'entreprise, des contacts ont été établis, porteurs de solutions pour l'avenir.
Monsieur le Premier Ministre, je sais votre attachement au double projet des sportifs de haut niveau, à leur double réussite, sportive et professionnelle.
Dans un contexte international en pleine évolution, les contraintes du sport de haut niveau ne cessent de s'alourdir et de se complexifier.
La nécessité de préserver les finalités et les valeurs du sport, véritable enjeu de société, justifie un engagement fort des pouvoirs publics pour procéder aux adaptations nécessaires à l'organisation du sport de haut niveau français. C'est l'un des objectifs portés par le PNDS, symbole du rebond post 2012, candidature pour les Jeux Olympiques.
Les sportifs doivent bénéficier d'un fort soutien, sans toutefois devenir des « sportifs d'état ».
Habitués à se fixer des objectifs, capable d'assumer l'échec momentané pour mieux repartir et se dépasser, tels sont les atouts de nos championnes et champions, atouts dont l'entreprise française a besoin.
Les échanges et débats de cette journée auront confirmé, si besoin était, que les motivations, les ambitions et les stratégies de réussite sont aussi celles de nos entreprises nationales.
Mais une question récurrente a été souvent posée : comment réussir cette insertion professionnelle ?
Il existe en France un dispositif original qui a déjà montré sa pertinence : celui des Conventions d'Insertion Professionnelle. Elles ont permis à de nombreuses générations de sportifs de haut niveau, d'entrer dans le monde du travail, tout en gagnant, pour certains d'entre eux, des médailles mondiales et olympiques.
Aujourd'hui, plus de 640 sportifs bénéficient de ce type de contrat avec des entreprises publiques ou privées, des administrations, des collectivités territoriales et des associations. Il faut amplifier cette action en favorisant de nouveaux partenariats en région, grâce à une augmentation du nombre de CIP déconcentrées, tout particulièrement avec les petites et moyennes entreprises.
Avec mon collègue Renaud DUTREIL, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales, nous signerons dans quelques instants, une convention de partenariat qui facilitera l'insertion de nos sportifs dans les PME, tout en valorisant l'engagement de ces dernières.
Monsieur le Premier Ministre, aujourd'hui à l'INSEP, dans ce lieu d'excellence unique en Europe, qui concentre sur un seul site 25 Pôles France, où plus de 750 sportifs de haut niveau s'entraînent tous les jours, nous avons mené des débats constructifs qui aboutiront, j'en suis persuadé, à des solutions novatrices qui répondront aux préoccupations de notre élite.
Monsieur le Premier Ministre, vous aimez le sport et les sportifs. Vous allez pouvoir leur annoncer la concrétisation de certaines propositions destinées à valoriser leur engagement au service du pays.
Ils sont venus très nombreux : les athlètes, les judokas, les nageurs, les escrimeurs, les rameurs, les kayakistes, les cyclistes, les lutteurs, les haltérophiles, les gymnastes, les boxeurs, celles et ceux que je n'ai pas cités ne m'en voudront pas.
Ils ont confiance en leur talent, mais surtout, ils espèrent beaucoup de l'avenir.
Parce qu'ils sont des citoyens comme les autres, mais aussi et surtout parce qu'ils sont des citoyens méritants, parce que nous sommes fiers d'eux et que nous souhaitons leur réussite qui sera celle de notre pays, alors, Monsieur le Premier Ministre, apportons-leur notre soutien indéfectible.Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 8 février 2007