Texte intégral
Monsieur le Ministre Délégué aux Anciens Combattants,
Monsieur le Directeur général de l'enseignement scolaire,
Monsieur le Président de la Fondation de la Résistance,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs les Professeurs,
Chers collégiens, chers lycéens,
C'est, cette année, la seconde fois que j'ai l'honneur de présider la remise des prix du concours national de la résistance et de la déportation, et, croyez-moi, c'est toujours avec la même émotion.
Cette cérémonie, en effet, est l'occasion pour chacun d'entre nous d'exprimer notre reconnaissance à celles et ceux qui ont contribué à l'éveil de la Résistance.
C'est l'occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont payé un lourd tribut pour restaurer la légalité républicaine.
Et puis, il y a une force profonde qui se dégage de cette manifestation exemplaire, dont l'originalité est de rassembler autour d'un même projet ceux qui ont fait l'Histoire, ceux qui l'enseignent et ceux qui la découvrent.
S'il est vrai que la mémoire collective d'un pays se construit dans l'échange entre les générations, alors ce concours y contribue pleinement.
En tant que ministre de l'Éducation nationale, j'attache une importance toute particulière à ce travail de mémoire, qui fait partie intégrante de l'éducation à la citoyenneté.
Tout au long de la scolarité, les programmes d'enseignement, notamment en histoire mais aussi en lettres ou en éducation civique, les actions éducatives, les événements commémoratifs, tout contribue à faire vivre ce travail de mémoire auprès des élèves.
Et ainsi, ils sont conduits à réfléchir sur un certain nombre de valeurs qui fondent notre République.
Voilà pourquoi le Concours National de la Résistance et de la Déportation n'est pas seulement une célébration du passé. C'est aussi un outil d'éducation civique pour le présent.
Il contribue à l'acquisition des compétences sociales et civiques, inscrites dans le socle commun de connaissances et de compétences .
Il s'inscrit dans le "parcours civique" qui tout au long de sa scolarité, permet à l'élève de prendre conscience de son statut de citoyen, de ses droits et devoirs et du lien indissociable entre la liberté et la responsabilité.
D'autre part, s'il existe un élément fondamental de l'enseignement de l'Histoire, c'est bien que tout élève connaisse le nazisme et la barbarie qu'il a portée avec lui !
Oui , le Concours National de la Résistance et de la Déportation fait partie intégrante de ce parcours de citoyenneté. Il en fait même partie depuis maintenant plus de 40 ans, depuis que l'un de mes prédécesseurs, le ministre de l'Education Lucien PAYE , ancien de la France Libre, l'a officialisé, en 1961 , en le plaçant sous l'égide de l'Education nationale.
Mais cette lutte contre l'oubli n'a pu se faire sans la contribution active et permanente des Résistants et des Déportés.
Qu'il me soit permis ici de leur rendre un hommage très sincère, pour leur participation active aux jurys départementaux, au jury national, et aussi pour les témoignages qu'ils apportent à la jeune génération sur le terrain. Oui, vous êtes les bâtisseurs de notre mémoire collective !
Cette cérémonie de remise des prix est l'occasion pour moi de rendre un hommage particulier à l'un de vous, le général du cadre de réserve Pierre Saint-Macary, décédé à Brest le 18 juillet 2006 .
Comme tous les ans depuis de nombreuses années, le Général Saint-Macary a participé aux travaux d'évaluation du Concours 2006 dont nous remettons les prix aujourd'hui. Comme il en avait pris l'habitude, il a évalué un grand nombre de copies puis a confié son lot de travaux d'élèves au Directeur général de la Fondation de la Mémoire avant d'être admis à l'hôpital pour une intervention à laquelle il n'a malheureusement pas survécu.
Son travail patient et attentif témoigne de façon exemplaire du dévouement et de l'engagement de tous les Résistants et Déportés.
Au-delà de la figure du général Saint-Macary, je saisis cette occasion pour les remercier chaleureusement et rendre hommage à tout ce qu'ils ont fait et continuent de faire pour ce Concours.
Permettez-moi à présent de vous dire quelques mots du thème du Concours 2006 : "résistance et monde rural".
Dans nos sociétés modernes où prime toujours davantage le tissu urbain, on est souvent porté à ignorer le rôle du monde rural. Pourtant, durant la seconde Guerre mondiale, la France rurale a joué un rôle majeur dans la résistance organisée par les forces vives de la Nation contre l'envahisseur.
Les réseaux de passeurs et d'évasion ont très vite fait appel au monde rural. Puis les paysans sont passés de la solidarité envers les maquis de réfractaires au S.T.O., à l'acceptation de la lutte armée des maquis combattants.
Ainsi, en traitant d'une facette particulière de la Résistance, le concours 2006 montre bien que la lutte contre l'occupant était multiple et multiforme et qu'il a fallu l'association de toutes les forces, de toutes les énergies, pour libérer la France.
La société française s'est construite sur les valeurs qui animaient la Résistance. Il importe aujourd'hui que la jeune génération fasse sienne ces valeurs.
C'est pourquoi je voudrais à présent saluer, remercier et féliciter les 35 lauréats ici présents, ainsi que les 16 professeurs qui les accompagnent.
L'enthousiasme de ces élèves, et l'engagement de ces enseignants, a permis de faire de ce Concours National de la Résistance 2006 une édition de grande qualité.
J'ai apprécié pour ma part la grande diversité des supports utilisés, allant du mémoire-papier au document multimédia (C.D.-R.O.M., D.V.D., site Internet), en passant par la confection de maquettes représentant des maquis.
J'ai surtout été sensible à la maturité d'esprit des candidats ainsi qu'à la profondeur de leurs analyses.
J'ai été aussi heureux de relever la grande diversité géographique des contributions. De très nombreux départements se sont mobilisés, comme pour mieux dire la variété et la richesse du territoire national.
Fait non moins remarquable, des lauréats de zone urbaine d' Ile-de-France ont été récompensés, ce qui montre que la culture ne se limite pas aux horizons que l'on en a et, qu'en ville, on peut être intéressé par l'histoire du monde rural et vice versa.
Enfin, je me réjouis très vivement de la participation croissante des lycées professionnels , qui présentent des travaux d'excellente qualité leur permettant de figurer au palmarès national.
Mais avant d'en venir à ce palmarès, je voudrais vous dire quelques mots de l'avenir du Concours National de la Résistance et de la Déportation.
Nous savons tous en effet que le temps qui passe nous contraint à réfléchir à une évolution désormais nécessaire. La disparition d'un témoin est comparable au drame d'une bibliothèque que l'on détruit : après le drame, il faut reconstruire, en veillant à perpétuer le souvenir de ce qui fut.
J'ai donc demandé à mes services de s'atteler à cette tâche difficile, mais nécessaire, et je sais que le jury national a lui aussi amorcé cette réflexion.
Sans anticiper sur les conclusions futures de ces travaux, je puis d'ores et déjà évoquer une piste qui m'apparaît comme décisive : la formation des enseignants, qu'il s'agisse de la sensibilisation des nouvelles générations de professeurs durant leurs formations en I.U.F.M. ou de la formation continue dans le cadre des Programmes académiques de formation. Il faut profiter de l'intégration des I.U.F.M. à l'université pour que les futurs professeurs d'histoire soient formés par les meilleurs spécialistes de la Seconde guerre mondiale, de la Résistance sous toutes ses formes, de la Déportation et de la Shoah.
En tout cas, je peux vous assurer que le ministère de l'Education nationale prend à coeur l'avenir et le développement du concours national de la résistance et de la déportation , et il mettra tout en oeuvre pour en assurer la pérennité.
Je terminerai en vous rappelant que l'année 2007 a été l'occasion de perpétuer le souvenir des "Justes" , ces personnes qui, pendant la guerre, ont risqué leur vie pour sauver des Juifs.
Le 18 janvier , le président Jacques Chirac , accompagné de Simone Veil , leur a rendu hommage en inaugurant une plaque commémorative dans la crypte du Panthéon. Je vous invite à partager la lecture attentive de cette inscription qui témoigne avec force de toutes ces valeurs que nous partageons :
"Sous la chape de haine et de nuit tombée sur le France dans les années d'occupation, des lumières par milliers, refusèrent de s'éteindre. Nommés Justes parmi les nations ou restés anonymes, des femmes et des hommes de toutes origines et de toutes conditions ont sauvé des Juifs des persécutions antisémites et des camps d'extermination. Bravant les risques encourus, ils ont incarné l'Honneur de la France , ses valeurs de Justice, de Tolérance et d'Humanité".
Je suggère au jury national que le thème de 2008 du concours national de la résistance et de la déportation soit consacré aux Justes de France . Ce serait, en approfondissant la connaissance de leur histoire, un beau moyen de prolonger par le travail des élèves l'hommage de la Nation.
Mesdames et Messieurs,
L'occupation de la France par l'Allemagne nazie a été une des pages les plus sombres de l'Histoire de notre pays.
Mais la révolte de femmes et d'hommes venus de tous horizons a permis de lutter victorieusement contre l'envahisseur.
Grâce à leur exemple, notre pays s'est reconstruit, autour des valeurs qu'ils incarnaient.
Notre responsabilité à tous, c'est de les faire vivre, pas seulement dans les textes, mais aussi dans les coeurs.
C'est votre mission, c'est la mission de ce concours, et c'est pourquoi, au nom de toute la communauté nationale, je voudrais vous exprimer notre admiration et notre gratitude.
Je vous remercie.Source http://www.education.gouv.fr, le 8 février 2007
Monsieur le Directeur général de l'enseignement scolaire,
Monsieur le Président de la Fondation de la Résistance,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs les Professeurs,
Chers collégiens, chers lycéens,
C'est, cette année, la seconde fois que j'ai l'honneur de présider la remise des prix du concours national de la résistance et de la déportation, et, croyez-moi, c'est toujours avec la même émotion.
Cette cérémonie, en effet, est l'occasion pour chacun d'entre nous d'exprimer notre reconnaissance à celles et ceux qui ont contribué à l'éveil de la Résistance.
C'est l'occasion de rendre hommage à celles et ceux qui ont payé un lourd tribut pour restaurer la légalité républicaine.
Et puis, il y a une force profonde qui se dégage de cette manifestation exemplaire, dont l'originalité est de rassembler autour d'un même projet ceux qui ont fait l'Histoire, ceux qui l'enseignent et ceux qui la découvrent.
S'il est vrai que la mémoire collective d'un pays se construit dans l'échange entre les générations, alors ce concours y contribue pleinement.
En tant que ministre de l'Éducation nationale, j'attache une importance toute particulière à ce travail de mémoire, qui fait partie intégrante de l'éducation à la citoyenneté.
Tout au long de la scolarité, les programmes d'enseignement, notamment en histoire mais aussi en lettres ou en éducation civique, les actions éducatives, les événements commémoratifs, tout contribue à faire vivre ce travail de mémoire auprès des élèves.
Et ainsi, ils sont conduits à réfléchir sur un certain nombre de valeurs qui fondent notre République.
Voilà pourquoi le Concours National de la Résistance et de la Déportation n'est pas seulement une célébration du passé. C'est aussi un outil d'éducation civique pour le présent.
Il contribue à l'acquisition des compétences sociales et civiques, inscrites dans le socle commun de connaissances et de compétences .
Il s'inscrit dans le "parcours civique" qui tout au long de sa scolarité, permet à l'élève de prendre conscience de son statut de citoyen, de ses droits et devoirs et du lien indissociable entre la liberté et la responsabilité.
D'autre part, s'il existe un élément fondamental de l'enseignement de l'Histoire, c'est bien que tout élève connaisse le nazisme et la barbarie qu'il a portée avec lui !
Oui , le Concours National de la Résistance et de la Déportation fait partie intégrante de ce parcours de citoyenneté. Il en fait même partie depuis maintenant plus de 40 ans, depuis que l'un de mes prédécesseurs, le ministre de l'Education Lucien PAYE , ancien de la France Libre, l'a officialisé, en 1961 , en le plaçant sous l'égide de l'Education nationale.
Mais cette lutte contre l'oubli n'a pu se faire sans la contribution active et permanente des Résistants et des Déportés.
Qu'il me soit permis ici de leur rendre un hommage très sincère, pour leur participation active aux jurys départementaux, au jury national, et aussi pour les témoignages qu'ils apportent à la jeune génération sur le terrain. Oui, vous êtes les bâtisseurs de notre mémoire collective !
Cette cérémonie de remise des prix est l'occasion pour moi de rendre un hommage particulier à l'un de vous, le général du cadre de réserve Pierre Saint-Macary, décédé à Brest le 18 juillet 2006 .
Comme tous les ans depuis de nombreuses années, le Général Saint-Macary a participé aux travaux d'évaluation du Concours 2006 dont nous remettons les prix aujourd'hui. Comme il en avait pris l'habitude, il a évalué un grand nombre de copies puis a confié son lot de travaux d'élèves au Directeur général de la Fondation de la Mémoire avant d'être admis à l'hôpital pour une intervention à laquelle il n'a malheureusement pas survécu.
Son travail patient et attentif témoigne de façon exemplaire du dévouement et de l'engagement de tous les Résistants et Déportés.
Au-delà de la figure du général Saint-Macary, je saisis cette occasion pour les remercier chaleureusement et rendre hommage à tout ce qu'ils ont fait et continuent de faire pour ce Concours.
Permettez-moi à présent de vous dire quelques mots du thème du Concours 2006 : "résistance et monde rural".
Dans nos sociétés modernes où prime toujours davantage le tissu urbain, on est souvent porté à ignorer le rôle du monde rural. Pourtant, durant la seconde Guerre mondiale, la France rurale a joué un rôle majeur dans la résistance organisée par les forces vives de la Nation contre l'envahisseur.
Les réseaux de passeurs et d'évasion ont très vite fait appel au monde rural. Puis les paysans sont passés de la solidarité envers les maquis de réfractaires au S.T.O., à l'acceptation de la lutte armée des maquis combattants.
Ainsi, en traitant d'une facette particulière de la Résistance, le concours 2006 montre bien que la lutte contre l'occupant était multiple et multiforme et qu'il a fallu l'association de toutes les forces, de toutes les énergies, pour libérer la France.
La société française s'est construite sur les valeurs qui animaient la Résistance. Il importe aujourd'hui que la jeune génération fasse sienne ces valeurs.
C'est pourquoi je voudrais à présent saluer, remercier et féliciter les 35 lauréats ici présents, ainsi que les 16 professeurs qui les accompagnent.
L'enthousiasme de ces élèves, et l'engagement de ces enseignants, a permis de faire de ce Concours National de la Résistance 2006 une édition de grande qualité.
J'ai apprécié pour ma part la grande diversité des supports utilisés, allant du mémoire-papier au document multimédia (C.D.-R.O.M., D.V.D., site Internet), en passant par la confection de maquettes représentant des maquis.
J'ai surtout été sensible à la maturité d'esprit des candidats ainsi qu'à la profondeur de leurs analyses.
J'ai été aussi heureux de relever la grande diversité géographique des contributions. De très nombreux départements se sont mobilisés, comme pour mieux dire la variété et la richesse du territoire national.
Fait non moins remarquable, des lauréats de zone urbaine d' Ile-de-France ont été récompensés, ce qui montre que la culture ne se limite pas aux horizons que l'on en a et, qu'en ville, on peut être intéressé par l'histoire du monde rural et vice versa.
Enfin, je me réjouis très vivement de la participation croissante des lycées professionnels , qui présentent des travaux d'excellente qualité leur permettant de figurer au palmarès national.
Mais avant d'en venir à ce palmarès, je voudrais vous dire quelques mots de l'avenir du Concours National de la Résistance et de la Déportation.
Nous savons tous en effet que le temps qui passe nous contraint à réfléchir à une évolution désormais nécessaire. La disparition d'un témoin est comparable au drame d'une bibliothèque que l'on détruit : après le drame, il faut reconstruire, en veillant à perpétuer le souvenir de ce qui fut.
J'ai donc demandé à mes services de s'atteler à cette tâche difficile, mais nécessaire, et je sais que le jury national a lui aussi amorcé cette réflexion.
Sans anticiper sur les conclusions futures de ces travaux, je puis d'ores et déjà évoquer une piste qui m'apparaît comme décisive : la formation des enseignants, qu'il s'agisse de la sensibilisation des nouvelles générations de professeurs durant leurs formations en I.U.F.M. ou de la formation continue dans le cadre des Programmes académiques de formation. Il faut profiter de l'intégration des I.U.F.M. à l'université pour que les futurs professeurs d'histoire soient formés par les meilleurs spécialistes de la Seconde guerre mondiale, de la Résistance sous toutes ses formes, de la Déportation et de la Shoah.
En tout cas, je peux vous assurer que le ministère de l'Education nationale prend à coeur l'avenir et le développement du concours national de la résistance et de la déportation , et il mettra tout en oeuvre pour en assurer la pérennité.
Je terminerai en vous rappelant que l'année 2007 a été l'occasion de perpétuer le souvenir des "Justes" , ces personnes qui, pendant la guerre, ont risqué leur vie pour sauver des Juifs.
Le 18 janvier , le président Jacques Chirac , accompagné de Simone Veil , leur a rendu hommage en inaugurant une plaque commémorative dans la crypte du Panthéon. Je vous invite à partager la lecture attentive de cette inscription qui témoigne avec force de toutes ces valeurs que nous partageons :
"Sous la chape de haine et de nuit tombée sur le France dans les années d'occupation, des lumières par milliers, refusèrent de s'éteindre. Nommés Justes parmi les nations ou restés anonymes, des femmes et des hommes de toutes origines et de toutes conditions ont sauvé des Juifs des persécutions antisémites et des camps d'extermination. Bravant les risques encourus, ils ont incarné l'Honneur de la France , ses valeurs de Justice, de Tolérance et d'Humanité".
Je suggère au jury national que le thème de 2008 du concours national de la résistance et de la déportation soit consacré aux Justes de France . Ce serait, en approfondissant la connaissance de leur histoire, un beau moyen de prolonger par le travail des élèves l'hommage de la Nation.
Mesdames et Messieurs,
L'occupation de la France par l'Allemagne nazie a été une des pages les plus sombres de l'Histoire de notre pays.
Mais la révolte de femmes et d'hommes venus de tous horizons a permis de lutter victorieusement contre l'envahisseur.
Grâce à leur exemple, notre pays s'est reconstruit, autour des valeurs qu'ils incarnaient.
Notre responsabilité à tous, c'est de les faire vivre, pas seulement dans les textes, mais aussi dans les coeurs.
C'est votre mission, c'est la mission de ce concours, et c'est pourquoi, au nom de toute la communauté nationale, je voudrais vous exprimer notre admiration et notre gratitude.
Je vous remercie.Source http://www.education.gouv.fr, le 8 février 2007