Texte intégral
Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
chers compatriotes,
Permettez-moi, en prologue à mon discours du jour, de faire un petit aparté sur le déroulement de la campagne.
Le spectacle que nous offrent les candidats des partis dits « de gouvernement », Madame Royal, Messieurs Sarkozy et Bayrou, est affligeant.
Unis sur l'essentiel, c'est-à-dire la conservation d'un système qui a fait d'eux des ministres, des présidents de région ou de département, ils en sont réduits à se quereller sur des affaires dérisoires : le scooter volé du fils du Ministre de l'Intérieur, les relations entre la candidate du parti socialiste et le Premier Secrétaire du parti socialiste, les chevaux de course de Monsieur Bayrou...
Ils essaient même, comme le feraient des adolescents gâtés par leurs parents, de jouer au rebelle à l'égard d'un système dont ils sont les privilégiés.
Madame Royal le fait en torturant notre langue.
Monsieur Sarkozy en se réclamant des grands ancêtres de la gauche, Jaurès et Blum.
Monsieur Bayrou, plus culotté que les précédents, en prétendant être le mouton noir de la classe politique.
Mais le candidat centriste, héritier politique de Lecanuet, de Giscard d'Estaing, de Barre et de Delors, le Ministre de l'Education Nationale de Mitterrand, puis de Chirac entre 1993 et 1997, l'euro-oui-ouiste de 2005, qui aujourd'hui veut gouverner avec la gauche et la droite, est au centre de ce système qui l'utiliserait comme roue de secours, si les candidatures Royal et Sarkozy se dégonflaient pendant la campagne.
Quant aux autres candidats, ils sont là pour faire de la figuration, notamment à l'extrême gauche qui en compte six.
J'observe d'ailleurs que mes concurrents de la Bande des 10, communient sur les mêmes autels.
Venant après les commisérations officielles autour du cercueil de l'Abbé Pierre, le défilé de ces candidats le 31 janvier dernier, venus passer leur grand oral écologiste devant Nicolas Hulot, est une illustration de la déchéance dans laquelle est tombée la République française.
Bientôt, en plus des 500 signatures de maires, il faudra, pour se présenter à la présidence de la République, l'agrément de tel ou tel lobby. Mais Dieu merci, en démocratie, l'unique juge est le peuple souverain.
C'est la raison pour laquelle, homme politique libre et responsable, j'ai refusé de me prêter à cette mascarade.
I - D'autant plus que je n'ai pas attendu que l'environnement devienne un sujet à la mode pour m'en préoccuper.
L'écologie fut ainsi le thème de la première publication du Front National en 1974, quand s'achevaient les années Pompidou, celles du bétonnage de la France.
Cela n'est guère étonnant : il y a une cohérence complète entre la défense de l'identité nationale et celle de notre environnement.
Patriotes, nous voulons sauvegarder le patrimoine de la France qui s'incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore.
L'écologie, qui est la défense de l'harmonie entre la nature et l'activité humaine, est une valeur traditionnelle, au bon sens du terme, exigeant le respect des paysages, le respect des animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques, de travail, de boucherie ou de compagnie, le respect des dons de la nature que sont l'air, l'eau, le ciel, la terre et la mer, le respect de l'ordre naturel.
Cette harmonie, la France l'avait atteinte, grâce bien sûr à la beauté et à la diversité de ses paysages, mais aussi grâce au travail de nos ancêtres paysans qui, pour se nourrir et nourrir leurs contemporains, ont défriché des millions d'hectares de forêts, planté ailleurs des centaines de milliers d'arbres, conquis sur la mer des milliers de kilomètres carrés, drainé des milliers de marais insalubres, épierré nos coteaux, amendé les terres...
La plupart des sites que nous admirons, comme le marais poitevin ou les Landes, sont le produit de ce travail humain sur la nature.
Ils faisaient dire, un jour qu'il avait, venant du Maroc, survolé la France après l'Espagne, aride et rousse, au roi Mohammed V : « Votre Pays est un grand jardin ».
Nantes et son environnement terrestre et maritime symbolisent d'ailleurs bien cet équilibre qui se retrouve aussi bien sur la côte bretonne que dans la vallée de la Loire.
Le matérialisme effréné qui inspire depuis des décennies la politique gouvernementale a détruit cette harmonie.
Ceux qui se réclament aujourd'hui de l'écologie n'ont pas arrêté ce phénomène, car ils utilisent le mot pour recycler trois idéologies particulièrement toxiques : le communisme, le mondialisme et le nihilisme.
Seule une écologie authentique, fondée sur le respect de l'ordre naturel, le bon sens et la confiance dans le génie humain, peut concilier la sauvegarde de notre environnement avec le développement de notre nation.
Les dirigeants politiques qui aujourd'hui font assaut d'écologisme sont d'autant plus grotesques qu'ils ont mis en oeuvre ou soutenu les politiques destructrices de notre environnement. N'oublions pas que le socle de la philosophie de gauche est la foi aveugle dans le Progrès matériel, et que les pollutions redoutées en sont une des conséquences principales.
Le plus caricatural est l'actuel locataire de l'Elysée, devenu le champion de l'environnement. Lui qui ne paie pas ses billets d'avion a fait ainsi imposé une taxe sur ceux-ci.
Il y a huit jours, avec les représentants de 45 pays et bien sûr l'appui des vedettes médiatiques que sont Nicolas Hulot et l'ancien vice-président américain Al-Gore, Monsieur Chirac a lancé lors de la « conférence pour une gouvernance écologique mondiale » un appel pour la création d'une Organisation des Nations Unies pour l'environnement, l'ONUE.
Confier à Chirac des responsabilités en matière écologique, reviendrait à confier la protection de l'enfance à Dutroux.
Le Président sortant, qui prétend vouloir réduire la pollution automobile, est celui qui a augmenté de moitié le parc automobile de l'Elysée, lequel compte aujourd'hui 61 voitures de fonction.
De même, il a à sa disposition huit avions - six Falcon et deux Airbus A319 - qu'il utilise de façon fort peu économique puisque chacun de ses déplacements aériens nécessite deux appareils : l'un pour le transporter, tandis que l'autre voyage à vide, au cas où le premier aurait une panne.
Surtout, celui qui a été le Ministre de l'Agriculture du président Pompidou, qui a dirigé le gouvernement à deux reprises de 1974 à 1976 et de 1986 à 1988, qui, depuis douze ans, préside la République française, cet homme-là porte une lourde responsabilité dans les dégâts causés à notre environnement depuis 40 ans.
Lui et les autres gouvernements qui se sont succédé ont tout cassé.
Notre air, nos sols et nos eaux sont pollués.
Chaque jour nous respirons en France quinze mètres cubes d'air pollué par les particules d'ozone, de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde d'azote...
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, l'exposition prolongée à ces particules serait la cause en France de 32 000 décès par an et de 500 000 nouveaux cas de bronchites chroniques.
L'utilisation dans une agriculture vouée au productivisme de millions de tonnes de produits chimiques et de pesticides a conduit, d'une part, à la destruction de 60 % de l'humus naturel de nos terres, rongé par les désherbants et par les engrais chimiques, d'autre part, à la pollution des nappes phréatiques, notamment en Bretagne, et de nos sources d'eau. 90 % d'entre elles sont polluées par les nitrates.
Résultat, l'eau du robinet, nécessitant un traitement coûteux, est de plus en plus chère.
Dans les années 60, nos agriculteurs ont été contraints, dans le cadre de la politique agricole commune, de pratiquer une agriculture intensive et pour cela de s'endetter dans l'achat d'un matériel coûteux, et d'utiliser de plus en plus d'engrais chimiques et de pesticides.
Aujourd'hui, après avoir exigé d'eux des rendements industriels, l'Europe de Bruxelles impose à nos éleveurs d'abattre leurs bétails, à nos cultivateurs de mettre en jachère leurs terres, à nos vignerons d'arracher leurs pieds de vigne.
Outre la disparition de deux millions de paysans, ces politiques contradictoires ont eu pour résultat la destruction d'une grande partie de nos paysages ruraux, notamment notre bocage, victime du remembrement, et le développement d'élevages industriels menaçant notre santé et imposant des conditions d'exploitation indignes pour les animaux.
Des poules, élevées en batterie, qui faute d'un espace suffisant, se dévorent entre elles.
Des porcs et des bovins, nourris aux hormones, qui ne connaîtront jamais la lumière du jour, transportés pour l'abattoir dans des conditions souvent atroces.
Ce mépris de la vie animale a des conséquences désastreuses sur la santé humaine. Vous le savez, la maladie de la vache folle résulte de la folie du profit maximum : on a donné à des animaux herbivores, des farines d'origine animale, contaminées par un prion particulièrement dangereux. Je rappelle à cette occasion que c'est notre collègue et ami Jean-Claude Martinez qui, le premier en Europe, a lancé le cri d'alarme.
-Nos campagnes sont à l'agonie
Elles sont frappées par de nombreux maux : la ruine de l'agriculture qui était leur activité principale, les délocalisations des entreprises, la fermeture des commerces et des services publics de proximité, l'isolement dans les villages.
A ces maux s'ajoutent ceux provenant des villes : la délinquance, les « raves parties », la transformation de certains villages en cités dortoirs, la volonté d'étendre, par le biais notamment de la loi SRU, l'immigration à des communes jusqu'à présent préservées, la remise en cause par Bruxelles des libertés traditionnelles comme la chasse ou la pêche.
- Nos villes, quant à elles, sont victimes d'une politique d'urbanisation inhumaine.
L'exode rural, provoqué à partir des années 60, aurait pu entraîner une urbanisation harmonieuse du territoire.
Mais les technocrates et les grands groupes du BTP, qui ont financé le PS, le PC, le RPR et l'UDF, ont construit des grands ensembles sans âme, criminogènes, pour des raisons à la fois idéologiques, - celles des disciples de Le Corbusier qui rêvait de mettre Paris, non pas en bouteille, mais dans un même immeuble - et mercantiles.
La prolifération de grandes zones commerciales, constituées d'entrepôts et de grandes surfaces, a considérablement enlaidi l'entrée de nos villes, et contribué à ruiner les commerces de proximité, supprimant des centaines de milliers d'emplois.
La stricte séparation entre les zones d'habitat et les zones d'activités économiques entraîne chaque jour le déplacement de millions de personnes dans les agglomérations, donc des flux automobiles et des embouteillages massifs générateurs de pollutions, sans compter le gaspillage du précieux temps de liberté qui sépare le sommeil du travail.
De plus, chaque année, l'arrivée en France de centaines de milliers d'immigrés supplémentaires qui viennent s'entasser dans nos agglomérations où ils sont prioritaires dans l'attribution des logements sociaux, contribue à la détérioration de notre environnement urbain.
La construction de mosquées-cathédrales avec minaret, dont Monsieur Sarkozy souhaiterait qu'elles soient financées par l'Etat, porte aussi atteinte au paysage traditionnel de nos villes.
Tel est, Mesdames et Messieurs, le bilan écologique des partis se partageant le pouvoir depuis 30 ans, l'UMP, le PS, l'UDF, le PC et Verts, dont les candidats se disputent aujourd'hui la succession de Chirac.
Ce bilan, c'est le résultat de l'idéologie matérialiste qui les rassemble tous et qui considère le Monde comme une immense usine, dans laquelle l'homme est uniquement un producteur et un consommateur interchangeable, sans patrie, sans famille, sans racine, sans terroir.
Monsieur Sarkozy, Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, l'ami des patrons du béton, est l'héritier du système chiraquien qui a bétonné l'Ile de France.
Madame Royal, qui a juré devant monsieur Hulot qu'elle ferait de la France « le pays de l'excellence environnementale » est cependant une admiratrice de la Chine, de sa justice expéditive bien sûr, peut-être aussi de son système politique totalitaire et aussi de son économie, qui n'a pas plus de respect pour l'environnement que pour la main d'oeuvre.
La candidate du parti communiste, Madame Buffet, représente un système, qui a ruiné l'économie des pays dans lesquels il sévissait, massacré plus de 100 millions d'êtres humains, mais qui a aussi détruit l'environnement. Les Soviétiques ont réussi l'exploit de réduire de plus de moitié la surface de la mer Caspienne et de faire de la mer d'Aral une mer morte. N'ayant aucun respect pour la vie, humaine ou non, ils ont construit des centaines de centrales nucléaires sur le modèle de Tchernobyl ou de Temlin en République Tchèque, cette dernière ayant déjà connu plus de 100 incidents de fonctionnement.
En Russie des dizaines de millions d'hectares sont des zones irradiées.
Ce bilan, qu'elle a défendu jusqu'à la disparition de l'Union soviétique en 1991, n'a pas empêché Madame Buffet de passer avec succès, son grand oral écolo devant Monsieur Hulot, le 31 janvier dernier.
II - L'exemple de la candidate communiste montre bien, d'ailleurs, que l'écologie est utilisée pour recycler les vieilles idéologies toxiques de la gauche radicale.
L'idéologie soixante-huitarde se retrouve ainsi principalement chez Voynet et chez Bové.
Jugez-en par vous-même. La demande de légalisation de la drogue qui pollue le corps humain, la promotion de l'immigration qui détruit l'environnement social de notre pays, la traque des automobilistes et, bien sûr, la négociation de strapontins ministériels avec le parti socialiste, voilà les préoccupations des Verts.
L'attitude de Madame Voynet en 1999, lors du naufrage du pétrolier Erika au large de nos côtes, est révélatrice.
Ministre de l'environnement, elle refusa alors d'interrompre ses vacances à la Réunion.
Quant à Monsieur José Bové, c'est un bobo déguisé en gaulois et jouant au paysan, qui utilise l'écologie comme une arme de subversion.
Dans les années 70, il s'en servit sur le plateau du Larzac dans son combat anti-militariste. Aujourd'hui, en détruisant en France les champs d'expérimentation OGM, d'une part, il viole le droit de propriété, de l'autre, il sert les intérêts des grands groupes agro-alimentaires américains, qui veulent avoir le monopole mondial des brevets.
Ces deux candidats, issus de l'extrême gauche, poursuivent le même objectif révolutionnaire : la destruction des fondements naturels de la société que sont la famille, la patrie, la liberté, la propriété et le travail.
Mais aujourd'hui la manoeuvre ne trompe plus personne. En témoigne leur peu d'audience dans l'opinion française.
Les Verts et Bové sont peut-être moins dangereux que ceux, apparemment plus modérés, qui utilisent la peur pour imposer leur idéologie.
En effet, il m'apparaît évident que les mondialistes jouent sur la peur d'une catastrophe écologistes planétaire pour imposer un nouvel ordre mondial.
Deux utopies internationalistes se sont écroulées dernièrement : le communisme, avec la chute du mur de Berlin en 1989, l'euromondialisme bruxellois avec le vote des Français et des Néerlandais en 2005.
Le Ministre-candidat s'efforce d'ailleurs de redonner vie à ce cadavre institutionnel en le confiant au Parlement chargé de le ressusciter.
Après avoir prôné avec l'Union Européenne, l'Union Atlantique avec Bush, il propose maintenant l'Union méditerranéenne avec les Turcs et Bouteflika. A quand l'Union pingouine au nord ? Quand la girouette aura fini de tourner ?
Aux yeux des peuples européens, pas plus l'édification de la société socialiste que la construction de l'Europe ne justifie la disparition de leurs libertés individuelles et nationales.
En revanche la menace d'une catastrophe écologique mondiale, qui ne pourrait être surmontée qu'au prix d'une collaboration internationale sous la direction d'un organisme supranational, pourrait peut-être amener les Européens à renoncer à leur liberté personnelle et à l'indépendance de leur pays.
Dans les années 90, déjà, des experts internationaux nous avertissaient que le trou de la couche d'ozone, découvert en 1985, s'élargissait.
De plus en plus, l'humanité, nous disait-on, allait périr sous les coups des rayons ultra-violets. Or le trou n'a pas été découvert en 1985, mais était visible dès 1926 et les ultraviolets, loin d'augmenter, diminuent en surface.
Telles sont les conclusions auxquelles est parvenue toute la communauté scientifique, y compris ceux de ses membres qui ont adhéré dans un premier temps à la thèse apocalyptique du trou dans la couche d'ozone.
Auparavant, dans les années 80, on nous avait fait le coup des pluies acides menaçant de détruire toutes les forêts européennes.
En réalité, la disparition du système communiste en RDA a mis fin à cette menace et en France le domaine forestier s'est agrandi.
Aujourd'hui, un nouveau péril nous guetterait, dont les hommes seraient les responsables : le 2 février, un organisme dépendant de l'ONU, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le GIEC, a déclaré que d'ici 2100, la température moyenne du climat augmenterait dans une fourchette comprise entre 1,1 et 6,4 degrés Celsius, à cause des gaz carbonique à effet de serre émis par les activités humaines depuis 1750.
Cette menace a-t-elle plus de fondements que celles précédemment agitées?
Poser la question c'est déjà s'exposer aux foudres de la pensée unique.
Ses titres universitaires et ses anciennes fonctions ministérielles n'ont d'ailleurs pas empêché le professeur Claude Allègre d'en être la victime.
Dans son livre le Défi du Monde, il s'interrogeait juste sur les conséquences climatiques de l'augmentation du gaz carbonique dégagé par l'homme, constatant, d'une part, que les deux tiers de ce gaz carbonique ne se retrouvant pas dans l'atmosphère ne pouvaient pas intervenir dans le réchauffement de la planète, d'autre part, que d'autres facteurs peut-être plus importants interviennent dans la formation du climat, notamment la vapeur d'eau mais aussi l'orbite de la terre autour du soleil, l'activité volcanique...
D'autres éléments amènent à s'interroger sur les conclusions du GIEC :
- Le réchauffement climatique annoncé ne serait pas la première mutation du climat terrestre, alternant les périodes chaudes avec les époques froides.
En l'an mil, les températures étaient suffisamment élevées pour que le Groenland, le pays vert, soit colonisé par des Scandinaves et que ceux-ci puissent atteindre l'Amérique du Nord par la mer, aujourd'hui prise par les glaces.
Le petit âge glaciaire apparu au XIIIème siècle a atteint son point culminant au début du XVIIIème siècle, quand le vin servi à la cour de Louis XIV arrivait glacé à la table du Roi. Il a pris fin dans la seconde moitié du XIXème siècle. Aucun de ces changements climatiques, les uns bénéfiques, les autres négatifs, n'est dû à l'homme, et les thèses du GIEC ont été contestées dans une pétition signée récemment par 17 000 scientifiques.
Faut-il par conséquent, sur la base de données discutable, nous engager dans un processus remettant en cause notre économie et notre indépendance ?
Ainsi, l'application du protocole de Kyoto pour réduire les gaz à effet de serre absorberait 9 % du PIB mondial, soit l'équivalent de ce qu'il faudrait pour résoudre le problème de l'eau dans le Tiers-Monde, sans pour autant réduire de façon notable la hausse du niveau de la mer (10 centimètres en un siècle), depuis 15 siècles au moins.
Plus grave, la France devrait se soumettre à une instance internationale non élue chargée d'attribuer à chaque pays le droit d'émettre du gaz carbonique, c'est-à-dire de disposer de l'énergie.
Cette dictature écologique planétaire se retrouverait dans tous les actes de la vie quotidienne.
Or, la liberté de millions de Français est déjà entravée par des règlements et des politiques inspirées par les Verts.
Leur autophobie, qui les amène d'ailleurs à créer à Paris des embouteillages monstres, lesquels augmentent la pollution, révèle un esprit totalitaire.
La voiture constitue en effet pour les Français un moyen d'évasion, réservé jusque dans les années 50 aux plus fortunés. C'est la raison pour laquelle nos compatriotes y restent attachés, malgré la hausse de l'essence, des taxes, des amendes.
Cette conquête sociale, les Verts veulent la détruire pour repenser les villes sur le modèle de la Chine maoïste des années 70, dans lesquelles seules les voitures de fonction de la nomenklatura circulaient.
L'écologie ainsi dévoyée peut conduire à l'établissement d'un système totalitaire mondial, un Big Brother contrôlant nos faits et gestes, rationnant nos activités et nos dépenses et imposant des normes sociales contre-nature.
Et puis, disons-le, une autre idéologie anime les partis politiques écologistes, partout en Europe.
Cette idéologie, née en 1972 avec les thèses du Club de Rome préconise, pour sauver la planète de la surpopulation et de la surproduction, l'arrêt de la croissance. Elle considère que l'humanité constituant une espèce dangereuse pour l'environnement, il faut en réduire les activités et la population.
« La nature est bonne, l'homme est mauvais ». Tel est le credo de cette religion de la Terre, appelée Gaïa.
Les plus modérés suggèrent juste un ralentissement de la croissance. Les plus radicaux militent pour un retour à un âge d'or, que les uns situent avant la révolution industrielle du XVIIIè siècle et que d'autres encore plus extrémistes placent avant la révolution néolithique, il y a plus de 10 000 ans, quand les hommes vivaient de la chasse et de la cueillette.
Cette idéologie, d'apparence bucolique, est en réalité plus criminelle que celles qui ont ensanglanté le siècle dernier, puisque sa mise en oeuvre impliquerait la mort de milliards d'hommes. Comme cela a d'ailleurs été le cas au Cambodge où des millions d'hommes ont été tués par les communistes pour revenir à l'ère préindustrielle.
Au reste, les systèmes économiques ruraux antérieurs à la révolution industrielle ne permettaient pas de faire vivre plus de 500 millions d'êtres humains sur la planète.
Quant à la cueillette et à la chasse, elles assuraient avant l'apparition de l'agriculture au néolithique, la subsistance de 5 à 10 millions d'hommes sur toute la terre.
Face à ces dérives, et même contre elles, seule une écologie authentique nous permettra de retrouver une harmonie entre la nature et le développement humain.
III - Pour refaire de notre pays le jardin qu'il était autrefois, pour lui conférer à nouveau, aux yeux du Monde, le rang de modèle de développement économique, social et culturel, il nous faut mettre en oeuvre une authentique politique écologique fondée sur :
- un principe : le respect de l'ordre naturel ;
- une méthode : le bon sens ;
- un sentiment : la confiance dans le génie créatif de l'homme.
Les dirigeants de la gauche ainsi que ceux de l'UMP et de l'UDF considèrent l'homme comme une simple marchandise.
Ce n'est pas notre conception.
Héritiers de deux mille ans de civilisation chrétienne et humaniste, nous croyons que l'homme est au coeur de la nature dont il doit respecter les lois.
L'homme doit donc protéger la nature, la mettre en valeur et non pas la pervertir ou la détourner à des fins uniquement mercantiles.
Ce respect, nous devons l'avoir à l'égard du règne animal, sauvage ou domestique, car la manière dont un peuple traite les animaux, y compris ceux dont il se nourrit, est révélateur de son niveau de conscience morale.
Bien sûr, le respect de l'ordre naturel ne doit pas entraîner à une méfiance systématique vis-à-vis des progrès techniques.
Ceux-ci permettent des avancées dans la lutte contre la maladie et la pauvreté, dans la sauvegarde de l'environnement et dans l'embellissement de nos terroirs.
Dans le domaine économique et social, le bon sens nous amène à penser qu'une nation dotée de frontières non pas imperméables, mais permettant de filtrer les arrivées et les sorties, constitue le modèle politique le plus performant. Il en est de même dans l'ordre écologique.
Les frontières, bien sûr, ne protègent pas de toutes les pollutions, notamment climatiques.
Cependant, si elles n'avaient pas été détruites, elles nous auraient protégés de pandémies comme celle de la vache folle dans les années 90. De même si aujourd'hui, il est prudent d'interdire la fabrication d'OGM, interdisons dans ce cas les importations de produits fabriqués à l'étranger à partir d'OGM.
Des frontières nous permettraient de surcroît d'imposer des droits de douane spécifiques sur les marchandises produites dans les pays ne respectant pas les normes environnementales.
Le rétablissement de nos frontières nous permettrait enfin de lutter contre la pollution automobile en imposant, comme le fait déjà la Suisse et comme veut le faire la Belgique, un droit de passage aux véhicules immatriculés à l'étranger.
Cette taxe servirait à financer d'une part l'amélioration de notre réseau routier, fort emprunté, car il relie l'Europe du Nord à celle du Sud, d'autre part, dans le domaine du transport des marchandises, de promouvoir les alternatives à la route que peuvent être le ferroutage ou la batellerie.
D'autres politiques inspirées par le bon sens doivent être appliquées.
Ainsi notre combat contre la délocalisation des productions agricoles et industrielles est aussi écologique, puisque le transport maritime, aérien, routier, ferroviaire est d'autant plus polluant que le produit vendu localement vient de loin.
Le transport d'une tonne de fruits vendue à Nantes, mais produite en Afrique du Nord, dégage dans l'atmosphère une tonne d'équivalent carbone, contre huit kilos si les fruits viennent de Provence.
De même c'est le bon sens qui nous amène à conclure que la sauvegarde de notre agriculture est une nécessité d'aménagement du territoire, car seul le savoir-faire parfois plurimillénaire de nos agriculteurs est capable d'entretenir nos terroirs, qui faute d'être cultivés, donc entretenus, redeviennent peu à peu des friches.
Ces politiques de bon sens sont soumises à une condition : le rétablissement d'un Etat français souverain.
Nous pourrions ainsi mieux protéger nos côtes des naufrages comme celui de l'Erika ou plus récemment du Prestige, en exigeant :
- l'application du principe pollueur-payeur pour le remboursement intégral de tous les coûts induits par la catastrophe ;
- la surveillance par satellite des cargos navigant dans nos eaux ;
- l'interdiction des pavillons de complaisance et des épaves flottantes.
Un Etat fort et respecté pourrait mener une autre politique d'aménagement du territoire, afin de désengorger nos agglomérations, les rendre plus humaines et profiter de l'atout que constituent nos 30 000 communes rurales.
Enfin, Mesdames et Messieurs, dans ce domaine comme dans bien d'autres, je crois plus à l'incitation et à la prévention qu'à la multiplication des interdictions.
Plutôt que de culpabiliser les personnes, plutôt que de brider leurs initiatives, plutôt que de créer un nouvel impôt comme le propose Nicolas Hulot, faisons confiance aux Français. Encourageons notamment par des réductions d'impôt les industriels, les agriculteurs, les consommateurs, les automobilistes...qui font un effort en faveur de la protection de l'environnement.
Ce n'est pas en freinant la croissance économique de nos nations que nous protègerons notre environnement. Ce sont les progrès technologiques qui ont permis d'avoir des voitures aujourd'hui dont la pollution est inférieure de 20 % à celles d'il y a vingt ans.
La recherche technologique, à condition qu'elle ne soit plus muselée par la pression des lobbys pétroliers, peut nous libérer de la dépendance à l'égard de l'or noir.
Pour cela nous devons, non pas privilégier une énergie, mais favoriser la multiplication des sources d'énergie.
Il faut donc encourager la recherche en vue d'obtenir un nucléaire propre et sûr, et miser sur le développement des énergies renouvelables : éoliennes, solaire, bio-masse, géothermie, utilisation des courants marins, mais aussi hydrogène, qui remplacera peut-être demain l'essence pour les véhicules.
Même si l'on ne peut pas tout attendre des énergies renouvelables, cette politique d'ensemble contribuera à la protection de notre environnement et assurera l'indépendance énergétique de la France.
Créons un environnement économique, social, mais aussi intellectuel propice à la recherche, aujourd'hui brisée à l'initiative des lobbies pétroliers.
Le génie français, à l'origine de quelques unes des plus grandes inventions, comme l'automobile ou l'avion, pourra ainsi de nouveau s'épanouir.
Aujourd'hui, les dirigeants dont la politique a détruit nos campagnes, défiguré nos villes, exposé notre santé aux épidémies venues du monde entier, agitent des peurs millénaristes sur la fin du Monde pour garder leur pouvoir.
Chers amis, chers compatriotes, combattants de l'Espérance française, n'ayons pas peur. Mettons nos pas dans ceux des génies qui ont fait la grandeur de notre pays et nous rendrons à la France sa beauté, aux Français la fierté d'appartenir à la plus belle des Nations.
Je vous remercie.
Source http://www.frontnational.com, le 13 février 2007
Mesdemoiselles,
Messieurs,
chers compatriotes,
Permettez-moi, en prologue à mon discours du jour, de faire un petit aparté sur le déroulement de la campagne.
Le spectacle que nous offrent les candidats des partis dits « de gouvernement », Madame Royal, Messieurs Sarkozy et Bayrou, est affligeant.
Unis sur l'essentiel, c'est-à-dire la conservation d'un système qui a fait d'eux des ministres, des présidents de région ou de département, ils en sont réduits à se quereller sur des affaires dérisoires : le scooter volé du fils du Ministre de l'Intérieur, les relations entre la candidate du parti socialiste et le Premier Secrétaire du parti socialiste, les chevaux de course de Monsieur Bayrou...
Ils essaient même, comme le feraient des adolescents gâtés par leurs parents, de jouer au rebelle à l'égard d'un système dont ils sont les privilégiés.
Madame Royal le fait en torturant notre langue.
Monsieur Sarkozy en se réclamant des grands ancêtres de la gauche, Jaurès et Blum.
Monsieur Bayrou, plus culotté que les précédents, en prétendant être le mouton noir de la classe politique.
Mais le candidat centriste, héritier politique de Lecanuet, de Giscard d'Estaing, de Barre et de Delors, le Ministre de l'Education Nationale de Mitterrand, puis de Chirac entre 1993 et 1997, l'euro-oui-ouiste de 2005, qui aujourd'hui veut gouverner avec la gauche et la droite, est au centre de ce système qui l'utiliserait comme roue de secours, si les candidatures Royal et Sarkozy se dégonflaient pendant la campagne.
Quant aux autres candidats, ils sont là pour faire de la figuration, notamment à l'extrême gauche qui en compte six.
J'observe d'ailleurs que mes concurrents de la Bande des 10, communient sur les mêmes autels.
Venant après les commisérations officielles autour du cercueil de l'Abbé Pierre, le défilé de ces candidats le 31 janvier dernier, venus passer leur grand oral écologiste devant Nicolas Hulot, est une illustration de la déchéance dans laquelle est tombée la République française.
Bientôt, en plus des 500 signatures de maires, il faudra, pour se présenter à la présidence de la République, l'agrément de tel ou tel lobby. Mais Dieu merci, en démocratie, l'unique juge est le peuple souverain.
C'est la raison pour laquelle, homme politique libre et responsable, j'ai refusé de me prêter à cette mascarade.
I - D'autant plus que je n'ai pas attendu que l'environnement devienne un sujet à la mode pour m'en préoccuper.
L'écologie fut ainsi le thème de la première publication du Front National en 1974, quand s'achevaient les années Pompidou, celles du bétonnage de la France.
Cela n'est guère étonnant : il y a une cohérence complète entre la défense de l'identité nationale et celle de notre environnement.
Patriotes, nous voulons sauvegarder le patrimoine de la France qui s'incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore.
L'écologie, qui est la défense de l'harmonie entre la nature et l'activité humaine, est une valeur traditionnelle, au bon sens du terme, exigeant le respect des paysages, le respect des animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques, de travail, de boucherie ou de compagnie, le respect des dons de la nature que sont l'air, l'eau, le ciel, la terre et la mer, le respect de l'ordre naturel.
Cette harmonie, la France l'avait atteinte, grâce bien sûr à la beauté et à la diversité de ses paysages, mais aussi grâce au travail de nos ancêtres paysans qui, pour se nourrir et nourrir leurs contemporains, ont défriché des millions d'hectares de forêts, planté ailleurs des centaines de milliers d'arbres, conquis sur la mer des milliers de kilomètres carrés, drainé des milliers de marais insalubres, épierré nos coteaux, amendé les terres...
La plupart des sites que nous admirons, comme le marais poitevin ou les Landes, sont le produit de ce travail humain sur la nature.
Ils faisaient dire, un jour qu'il avait, venant du Maroc, survolé la France après l'Espagne, aride et rousse, au roi Mohammed V : « Votre Pays est un grand jardin ».
Nantes et son environnement terrestre et maritime symbolisent d'ailleurs bien cet équilibre qui se retrouve aussi bien sur la côte bretonne que dans la vallée de la Loire.
Le matérialisme effréné qui inspire depuis des décennies la politique gouvernementale a détruit cette harmonie.
Ceux qui se réclament aujourd'hui de l'écologie n'ont pas arrêté ce phénomène, car ils utilisent le mot pour recycler trois idéologies particulièrement toxiques : le communisme, le mondialisme et le nihilisme.
Seule une écologie authentique, fondée sur le respect de l'ordre naturel, le bon sens et la confiance dans le génie humain, peut concilier la sauvegarde de notre environnement avec le développement de notre nation.
Les dirigeants politiques qui aujourd'hui font assaut d'écologisme sont d'autant plus grotesques qu'ils ont mis en oeuvre ou soutenu les politiques destructrices de notre environnement. N'oublions pas que le socle de la philosophie de gauche est la foi aveugle dans le Progrès matériel, et que les pollutions redoutées en sont une des conséquences principales.
Le plus caricatural est l'actuel locataire de l'Elysée, devenu le champion de l'environnement. Lui qui ne paie pas ses billets d'avion a fait ainsi imposé une taxe sur ceux-ci.
Il y a huit jours, avec les représentants de 45 pays et bien sûr l'appui des vedettes médiatiques que sont Nicolas Hulot et l'ancien vice-président américain Al-Gore, Monsieur Chirac a lancé lors de la « conférence pour une gouvernance écologique mondiale » un appel pour la création d'une Organisation des Nations Unies pour l'environnement, l'ONUE.
Confier à Chirac des responsabilités en matière écologique, reviendrait à confier la protection de l'enfance à Dutroux.
Le Président sortant, qui prétend vouloir réduire la pollution automobile, est celui qui a augmenté de moitié le parc automobile de l'Elysée, lequel compte aujourd'hui 61 voitures de fonction.
De même, il a à sa disposition huit avions - six Falcon et deux Airbus A319 - qu'il utilise de façon fort peu économique puisque chacun de ses déplacements aériens nécessite deux appareils : l'un pour le transporter, tandis que l'autre voyage à vide, au cas où le premier aurait une panne.
Surtout, celui qui a été le Ministre de l'Agriculture du président Pompidou, qui a dirigé le gouvernement à deux reprises de 1974 à 1976 et de 1986 à 1988, qui, depuis douze ans, préside la République française, cet homme-là porte une lourde responsabilité dans les dégâts causés à notre environnement depuis 40 ans.
Lui et les autres gouvernements qui se sont succédé ont tout cassé.
Notre air, nos sols et nos eaux sont pollués.
Chaque jour nous respirons en France quinze mètres cubes d'air pollué par les particules d'ozone, de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde d'azote...
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, l'exposition prolongée à ces particules serait la cause en France de 32 000 décès par an et de 500 000 nouveaux cas de bronchites chroniques.
L'utilisation dans une agriculture vouée au productivisme de millions de tonnes de produits chimiques et de pesticides a conduit, d'une part, à la destruction de 60 % de l'humus naturel de nos terres, rongé par les désherbants et par les engrais chimiques, d'autre part, à la pollution des nappes phréatiques, notamment en Bretagne, et de nos sources d'eau. 90 % d'entre elles sont polluées par les nitrates.
Résultat, l'eau du robinet, nécessitant un traitement coûteux, est de plus en plus chère.
Dans les années 60, nos agriculteurs ont été contraints, dans le cadre de la politique agricole commune, de pratiquer une agriculture intensive et pour cela de s'endetter dans l'achat d'un matériel coûteux, et d'utiliser de plus en plus d'engrais chimiques et de pesticides.
Aujourd'hui, après avoir exigé d'eux des rendements industriels, l'Europe de Bruxelles impose à nos éleveurs d'abattre leurs bétails, à nos cultivateurs de mettre en jachère leurs terres, à nos vignerons d'arracher leurs pieds de vigne.
Outre la disparition de deux millions de paysans, ces politiques contradictoires ont eu pour résultat la destruction d'une grande partie de nos paysages ruraux, notamment notre bocage, victime du remembrement, et le développement d'élevages industriels menaçant notre santé et imposant des conditions d'exploitation indignes pour les animaux.
Des poules, élevées en batterie, qui faute d'un espace suffisant, se dévorent entre elles.
Des porcs et des bovins, nourris aux hormones, qui ne connaîtront jamais la lumière du jour, transportés pour l'abattoir dans des conditions souvent atroces.
Ce mépris de la vie animale a des conséquences désastreuses sur la santé humaine. Vous le savez, la maladie de la vache folle résulte de la folie du profit maximum : on a donné à des animaux herbivores, des farines d'origine animale, contaminées par un prion particulièrement dangereux. Je rappelle à cette occasion que c'est notre collègue et ami Jean-Claude Martinez qui, le premier en Europe, a lancé le cri d'alarme.
-Nos campagnes sont à l'agonie
Elles sont frappées par de nombreux maux : la ruine de l'agriculture qui était leur activité principale, les délocalisations des entreprises, la fermeture des commerces et des services publics de proximité, l'isolement dans les villages.
A ces maux s'ajoutent ceux provenant des villes : la délinquance, les « raves parties », la transformation de certains villages en cités dortoirs, la volonté d'étendre, par le biais notamment de la loi SRU, l'immigration à des communes jusqu'à présent préservées, la remise en cause par Bruxelles des libertés traditionnelles comme la chasse ou la pêche.
- Nos villes, quant à elles, sont victimes d'une politique d'urbanisation inhumaine.
L'exode rural, provoqué à partir des années 60, aurait pu entraîner une urbanisation harmonieuse du territoire.
Mais les technocrates et les grands groupes du BTP, qui ont financé le PS, le PC, le RPR et l'UDF, ont construit des grands ensembles sans âme, criminogènes, pour des raisons à la fois idéologiques, - celles des disciples de Le Corbusier qui rêvait de mettre Paris, non pas en bouteille, mais dans un même immeuble - et mercantiles.
La prolifération de grandes zones commerciales, constituées d'entrepôts et de grandes surfaces, a considérablement enlaidi l'entrée de nos villes, et contribué à ruiner les commerces de proximité, supprimant des centaines de milliers d'emplois.
La stricte séparation entre les zones d'habitat et les zones d'activités économiques entraîne chaque jour le déplacement de millions de personnes dans les agglomérations, donc des flux automobiles et des embouteillages massifs générateurs de pollutions, sans compter le gaspillage du précieux temps de liberté qui sépare le sommeil du travail.
De plus, chaque année, l'arrivée en France de centaines de milliers d'immigrés supplémentaires qui viennent s'entasser dans nos agglomérations où ils sont prioritaires dans l'attribution des logements sociaux, contribue à la détérioration de notre environnement urbain.
La construction de mosquées-cathédrales avec minaret, dont Monsieur Sarkozy souhaiterait qu'elles soient financées par l'Etat, porte aussi atteinte au paysage traditionnel de nos villes.
Tel est, Mesdames et Messieurs, le bilan écologique des partis se partageant le pouvoir depuis 30 ans, l'UMP, le PS, l'UDF, le PC et Verts, dont les candidats se disputent aujourd'hui la succession de Chirac.
Ce bilan, c'est le résultat de l'idéologie matérialiste qui les rassemble tous et qui considère le Monde comme une immense usine, dans laquelle l'homme est uniquement un producteur et un consommateur interchangeable, sans patrie, sans famille, sans racine, sans terroir.
Monsieur Sarkozy, Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, l'ami des patrons du béton, est l'héritier du système chiraquien qui a bétonné l'Ile de France.
Madame Royal, qui a juré devant monsieur Hulot qu'elle ferait de la France « le pays de l'excellence environnementale » est cependant une admiratrice de la Chine, de sa justice expéditive bien sûr, peut-être aussi de son système politique totalitaire et aussi de son économie, qui n'a pas plus de respect pour l'environnement que pour la main d'oeuvre.
La candidate du parti communiste, Madame Buffet, représente un système, qui a ruiné l'économie des pays dans lesquels il sévissait, massacré plus de 100 millions d'êtres humains, mais qui a aussi détruit l'environnement. Les Soviétiques ont réussi l'exploit de réduire de plus de moitié la surface de la mer Caspienne et de faire de la mer d'Aral une mer morte. N'ayant aucun respect pour la vie, humaine ou non, ils ont construit des centaines de centrales nucléaires sur le modèle de Tchernobyl ou de Temlin en République Tchèque, cette dernière ayant déjà connu plus de 100 incidents de fonctionnement.
En Russie des dizaines de millions d'hectares sont des zones irradiées.
Ce bilan, qu'elle a défendu jusqu'à la disparition de l'Union soviétique en 1991, n'a pas empêché Madame Buffet de passer avec succès, son grand oral écolo devant Monsieur Hulot, le 31 janvier dernier.
II - L'exemple de la candidate communiste montre bien, d'ailleurs, que l'écologie est utilisée pour recycler les vieilles idéologies toxiques de la gauche radicale.
L'idéologie soixante-huitarde se retrouve ainsi principalement chez Voynet et chez Bové.
Jugez-en par vous-même. La demande de légalisation de la drogue qui pollue le corps humain, la promotion de l'immigration qui détruit l'environnement social de notre pays, la traque des automobilistes et, bien sûr, la négociation de strapontins ministériels avec le parti socialiste, voilà les préoccupations des Verts.
L'attitude de Madame Voynet en 1999, lors du naufrage du pétrolier Erika au large de nos côtes, est révélatrice.
Ministre de l'environnement, elle refusa alors d'interrompre ses vacances à la Réunion.
Quant à Monsieur José Bové, c'est un bobo déguisé en gaulois et jouant au paysan, qui utilise l'écologie comme une arme de subversion.
Dans les années 70, il s'en servit sur le plateau du Larzac dans son combat anti-militariste. Aujourd'hui, en détruisant en France les champs d'expérimentation OGM, d'une part, il viole le droit de propriété, de l'autre, il sert les intérêts des grands groupes agro-alimentaires américains, qui veulent avoir le monopole mondial des brevets.
Ces deux candidats, issus de l'extrême gauche, poursuivent le même objectif révolutionnaire : la destruction des fondements naturels de la société que sont la famille, la patrie, la liberté, la propriété et le travail.
Mais aujourd'hui la manoeuvre ne trompe plus personne. En témoigne leur peu d'audience dans l'opinion française.
Les Verts et Bové sont peut-être moins dangereux que ceux, apparemment plus modérés, qui utilisent la peur pour imposer leur idéologie.
En effet, il m'apparaît évident que les mondialistes jouent sur la peur d'une catastrophe écologistes planétaire pour imposer un nouvel ordre mondial.
Deux utopies internationalistes se sont écroulées dernièrement : le communisme, avec la chute du mur de Berlin en 1989, l'euromondialisme bruxellois avec le vote des Français et des Néerlandais en 2005.
Le Ministre-candidat s'efforce d'ailleurs de redonner vie à ce cadavre institutionnel en le confiant au Parlement chargé de le ressusciter.
Après avoir prôné avec l'Union Européenne, l'Union Atlantique avec Bush, il propose maintenant l'Union méditerranéenne avec les Turcs et Bouteflika. A quand l'Union pingouine au nord ? Quand la girouette aura fini de tourner ?
Aux yeux des peuples européens, pas plus l'édification de la société socialiste que la construction de l'Europe ne justifie la disparition de leurs libertés individuelles et nationales.
En revanche la menace d'une catastrophe écologique mondiale, qui ne pourrait être surmontée qu'au prix d'une collaboration internationale sous la direction d'un organisme supranational, pourrait peut-être amener les Européens à renoncer à leur liberté personnelle et à l'indépendance de leur pays.
Dans les années 90, déjà, des experts internationaux nous avertissaient que le trou de la couche d'ozone, découvert en 1985, s'élargissait.
De plus en plus, l'humanité, nous disait-on, allait périr sous les coups des rayons ultra-violets. Or le trou n'a pas été découvert en 1985, mais était visible dès 1926 et les ultraviolets, loin d'augmenter, diminuent en surface.
Telles sont les conclusions auxquelles est parvenue toute la communauté scientifique, y compris ceux de ses membres qui ont adhéré dans un premier temps à la thèse apocalyptique du trou dans la couche d'ozone.
Auparavant, dans les années 80, on nous avait fait le coup des pluies acides menaçant de détruire toutes les forêts européennes.
En réalité, la disparition du système communiste en RDA a mis fin à cette menace et en France le domaine forestier s'est agrandi.
Aujourd'hui, un nouveau péril nous guetterait, dont les hommes seraient les responsables : le 2 février, un organisme dépendant de l'ONU, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le GIEC, a déclaré que d'ici 2100, la température moyenne du climat augmenterait dans une fourchette comprise entre 1,1 et 6,4 degrés Celsius, à cause des gaz carbonique à effet de serre émis par les activités humaines depuis 1750.
Cette menace a-t-elle plus de fondements que celles précédemment agitées?
Poser la question c'est déjà s'exposer aux foudres de la pensée unique.
Ses titres universitaires et ses anciennes fonctions ministérielles n'ont d'ailleurs pas empêché le professeur Claude Allègre d'en être la victime.
Dans son livre le Défi du Monde, il s'interrogeait juste sur les conséquences climatiques de l'augmentation du gaz carbonique dégagé par l'homme, constatant, d'une part, que les deux tiers de ce gaz carbonique ne se retrouvant pas dans l'atmosphère ne pouvaient pas intervenir dans le réchauffement de la planète, d'autre part, que d'autres facteurs peut-être plus importants interviennent dans la formation du climat, notamment la vapeur d'eau mais aussi l'orbite de la terre autour du soleil, l'activité volcanique...
D'autres éléments amènent à s'interroger sur les conclusions du GIEC :
- Le réchauffement climatique annoncé ne serait pas la première mutation du climat terrestre, alternant les périodes chaudes avec les époques froides.
En l'an mil, les températures étaient suffisamment élevées pour que le Groenland, le pays vert, soit colonisé par des Scandinaves et que ceux-ci puissent atteindre l'Amérique du Nord par la mer, aujourd'hui prise par les glaces.
Le petit âge glaciaire apparu au XIIIème siècle a atteint son point culminant au début du XVIIIème siècle, quand le vin servi à la cour de Louis XIV arrivait glacé à la table du Roi. Il a pris fin dans la seconde moitié du XIXème siècle. Aucun de ces changements climatiques, les uns bénéfiques, les autres négatifs, n'est dû à l'homme, et les thèses du GIEC ont été contestées dans une pétition signée récemment par 17 000 scientifiques.
Faut-il par conséquent, sur la base de données discutable, nous engager dans un processus remettant en cause notre économie et notre indépendance ?
Ainsi, l'application du protocole de Kyoto pour réduire les gaz à effet de serre absorberait 9 % du PIB mondial, soit l'équivalent de ce qu'il faudrait pour résoudre le problème de l'eau dans le Tiers-Monde, sans pour autant réduire de façon notable la hausse du niveau de la mer (10 centimètres en un siècle), depuis 15 siècles au moins.
Plus grave, la France devrait se soumettre à une instance internationale non élue chargée d'attribuer à chaque pays le droit d'émettre du gaz carbonique, c'est-à-dire de disposer de l'énergie.
Cette dictature écologique planétaire se retrouverait dans tous les actes de la vie quotidienne.
Or, la liberté de millions de Français est déjà entravée par des règlements et des politiques inspirées par les Verts.
Leur autophobie, qui les amène d'ailleurs à créer à Paris des embouteillages monstres, lesquels augmentent la pollution, révèle un esprit totalitaire.
La voiture constitue en effet pour les Français un moyen d'évasion, réservé jusque dans les années 50 aux plus fortunés. C'est la raison pour laquelle nos compatriotes y restent attachés, malgré la hausse de l'essence, des taxes, des amendes.
Cette conquête sociale, les Verts veulent la détruire pour repenser les villes sur le modèle de la Chine maoïste des années 70, dans lesquelles seules les voitures de fonction de la nomenklatura circulaient.
L'écologie ainsi dévoyée peut conduire à l'établissement d'un système totalitaire mondial, un Big Brother contrôlant nos faits et gestes, rationnant nos activités et nos dépenses et imposant des normes sociales contre-nature.
Et puis, disons-le, une autre idéologie anime les partis politiques écologistes, partout en Europe.
Cette idéologie, née en 1972 avec les thèses du Club de Rome préconise, pour sauver la planète de la surpopulation et de la surproduction, l'arrêt de la croissance. Elle considère que l'humanité constituant une espèce dangereuse pour l'environnement, il faut en réduire les activités et la population.
« La nature est bonne, l'homme est mauvais ». Tel est le credo de cette religion de la Terre, appelée Gaïa.
Les plus modérés suggèrent juste un ralentissement de la croissance. Les plus radicaux militent pour un retour à un âge d'or, que les uns situent avant la révolution industrielle du XVIIIè siècle et que d'autres encore plus extrémistes placent avant la révolution néolithique, il y a plus de 10 000 ans, quand les hommes vivaient de la chasse et de la cueillette.
Cette idéologie, d'apparence bucolique, est en réalité plus criminelle que celles qui ont ensanglanté le siècle dernier, puisque sa mise en oeuvre impliquerait la mort de milliards d'hommes. Comme cela a d'ailleurs été le cas au Cambodge où des millions d'hommes ont été tués par les communistes pour revenir à l'ère préindustrielle.
Au reste, les systèmes économiques ruraux antérieurs à la révolution industrielle ne permettaient pas de faire vivre plus de 500 millions d'êtres humains sur la planète.
Quant à la cueillette et à la chasse, elles assuraient avant l'apparition de l'agriculture au néolithique, la subsistance de 5 à 10 millions d'hommes sur toute la terre.
Face à ces dérives, et même contre elles, seule une écologie authentique nous permettra de retrouver une harmonie entre la nature et le développement humain.
III - Pour refaire de notre pays le jardin qu'il était autrefois, pour lui conférer à nouveau, aux yeux du Monde, le rang de modèle de développement économique, social et culturel, il nous faut mettre en oeuvre une authentique politique écologique fondée sur :
- un principe : le respect de l'ordre naturel ;
- une méthode : le bon sens ;
- un sentiment : la confiance dans le génie créatif de l'homme.
Les dirigeants de la gauche ainsi que ceux de l'UMP et de l'UDF considèrent l'homme comme une simple marchandise.
Ce n'est pas notre conception.
Héritiers de deux mille ans de civilisation chrétienne et humaniste, nous croyons que l'homme est au coeur de la nature dont il doit respecter les lois.
L'homme doit donc protéger la nature, la mettre en valeur et non pas la pervertir ou la détourner à des fins uniquement mercantiles.
Ce respect, nous devons l'avoir à l'égard du règne animal, sauvage ou domestique, car la manière dont un peuple traite les animaux, y compris ceux dont il se nourrit, est révélateur de son niveau de conscience morale.
Bien sûr, le respect de l'ordre naturel ne doit pas entraîner à une méfiance systématique vis-à-vis des progrès techniques.
Ceux-ci permettent des avancées dans la lutte contre la maladie et la pauvreté, dans la sauvegarde de l'environnement et dans l'embellissement de nos terroirs.
Dans le domaine économique et social, le bon sens nous amène à penser qu'une nation dotée de frontières non pas imperméables, mais permettant de filtrer les arrivées et les sorties, constitue le modèle politique le plus performant. Il en est de même dans l'ordre écologique.
Les frontières, bien sûr, ne protègent pas de toutes les pollutions, notamment climatiques.
Cependant, si elles n'avaient pas été détruites, elles nous auraient protégés de pandémies comme celle de la vache folle dans les années 90. De même si aujourd'hui, il est prudent d'interdire la fabrication d'OGM, interdisons dans ce cas les importations de produits fabriqués à l'étranger à partir d'OGM.
Des frontières nous permettraient de surcroît d'imposer des droits de douane spécifiques sur les marchandises produites dans les pays ne respectant pas les normes environnementales.
Le rétablissement de nos frontières nous permettrait enfin de lutter contre la pollution automobile en imposant, comme le fait déjà la Suisse et comme veut le faire la Belgique, un droit de passage aux véhicules immatriculés à l'étranger.
Cette taxe servirait à financer d'une part l'amélioration de notre réseau routier, fort emprunté, car il relie l'Europe du Nord à celle du Sud, d'autre part, dans le domaine du transport des marchandises, de promouvoir les alternatives à la route que peuvent être le ferroutage ou la batellerie.
D'autres politiques inspirées par le bon sens doivent être appliquées.
Ainsi notre combat contre la délocalisation des productions agricoles et industrielles est aussi écologique, puisque le transport maritime, aérien, routier, ferroviaire est d'autant plus polluant que le produit vendu localement vient de loin.
Le transport d'une tonne de fruits vendue à Nantes, mais produite en Afrique du Nord, dégage dans l'atmosphère une tonne d'équivalent carbone, contre huit kilos si les fruits viennent de Provence.
De même c'est le bon sens qui nous amène à conclure que la sauvegarde de notre agriculture est une nécessité d'aménagement du territoire, car seul le savoir-faire parfois plurimillénaire de nos agriculteurs est capable d'entretenir nos terroirs, qui faute d'être cultivés, donc entretenus, redeviennent peu à peu des friches.
Ces politiques de bon sens sont soumises à une condition : le rétablissement d'un Etat français souverain.
Nous pourrions ainsi mieux protéger nos côtes des naufrages comme celui de l'Erika ou plus récemment du Prestige, en exigeant :
- l'application du principe pollueur-payeur pour le remboursement intégral de tous les coûts induits par la catastrophe ;
- la surveillance par satellite des cargos navigant dans nos eaux ;
- l'interdiction des pavillons de complaisance et des épaves flottantes.
Un Etat fort et respecté pourrait mener une autre politique d'aménagement du territoire, afin de désengorger nos agglomérations, les rendre plus humaines et profiter de l'atout que constituent nos 30 000 communes rurales.
Enfin, Mesdames et Messieurs, dans ce domaine comme dans bien d'autres, je crois plus à l'incitation et à la prévention qu'à la multiplication des interdictions.
Plutôt que de culpabiliser les personnes, plutôt que de brider leurs initiatives, plutôt que de créer un nouvel impôt comme le propose Nicolas Hulot, faisons confiance aux Français. Encourageons notamment par des réductions d'impôt les industriels, les agriculteurs, les consommateurs, les automobilistes...qui font un effort en faveur de la protection de l'environnement.
Ce n'est pas en freinant la croissance économique de nos nations que nous protègerons notre environnement. Ce sont les progrès technologiques qui ont permis d'avoir des voitures aujourd'hui dont la pollution est inférieure de 20 % à celles d'il y a vingt ans.
La recherche technologique, à condition qu'elle ne soit plus muselée par la pression des lobbys pétroliers, peut nous libérer de la dépendance à l'égard de l'or noir.
Pour cela nous devons, non pas privilégier une énergie, mais favoriser la multiplication des sources d'énergie.
Il faut donc encourager la recherche en vue d'obtenir un nucléaire propre et sûr, et miser sur le développement des énergies renouvelables : éoliennes, solaire, bio-masse, géothermie, utilisation des courants marins, mais aussi hydrogène, qui remplacera peut-être demain l'essence pour les véhicules.
Même si l'on ne peut pas tout attendre des énergies renouvelables, cette politique d'ensemble contribuera à la protection de notre environnement et assurera l'indépendance énergétique de la France.
Créons un environnement économique, social, mais aussi intellectuel propice à la recherche, aujourd'hui brisée à l'initiative des lobbies pétroliers.
Le génie français, à l'origine de quelques unes des plus grandes inventions, comme l'automobile ou l'avion, pourra ainsi de nouveau s'épanouir.
Aujourd'hui, les dirigeants dont la politique a détruit nos campagnes, défiguré nos villes, exposé notre santé aux épidémies venues du monde entier, agitent des peurs millénaristes sur la fin du Monde pour garder leur pouvoir.
Chers amis, chers compatriotes, combattants de l'Espérance française, n'ayons pas peur. Mettons nos pas dans ceux des génies qui ont fait la grandeur de notre pays et nous rendrons à la France sa beauté, aux Français la fierté d'appartenir à la plus belle des Nations.
Je vous remercie.
Source http://www.frontnational.com, le 13 février 2007