Texte intégral
Mes chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est un grand plaisir pour moi, après le succès de l'exposition « Titien, le pouvoir en face », qui ouvrait on ne peut mieux une année électorale, de saluer au Musée du Luxembourg les vacances parlementaires forcées, le printemps, et l'éclosion de la nature dans toutes ses merveilles, en célébrant René Lalique dont on a dit qu'il donnait « le frisson d'une beauté nouvelle ».
Les splendeurs que nous venons d'admirer nous ont convaincus sans peine que René Lalique, dessinateur de génie, observateur dès son plus jeune âge des merveilles de la nature, avait su créer le plus magnifique des bestiaires, pour le plus grand bonheur des Parisiens et des visiteurs printaniers du Musée du Luxembourg, qui viennent désormais de tous pays depuis que le Sénat a engagé il y a quelques années, cette ambitieuse politique d'expositions.
Elles nous ont démontré que l'homme qui est, sans conteste, l'inventeur du bijou moderne, a hissé comme personne avant lui, sinon peut-être Benvenutto Cellini, le bijou au rang des Beaux-Arts. L'exposition montre, avec une clarté fulgurante, la parenté entre l'oeuvre de René Lalique et les grands courants artistiques de l'époque : Art nouveau, japonisme, symbolisme, mais aussi avec la sculpture de Rodin, ou la poésie de Baudelaire.
Je suis personnellement heureux, comme mes collègues sénateurs qui représentent le peuple français, de célébrer un grand artiste de notre pays. De le célébrer et de lui rendre justice. Car il ne faut pas méconnaître que, peut-être à cause d'une propension - très française - à mésestimer nos points forts, nos compatriotes ont un peu oublié René Lalique. Depuis que nous préparons cette exposition, nous mesurons combien le nom de Lalique évoque plus, pour beaucoup, les magnifiques pièces de cristal que j'offre à mes visiteurs étrangers et qui constituent le nec plus ultra des listes de cadeaux de mariage, que le génie du bijou d'or, de nacre et de verre qu'il nous est aujourd'hui donné de contempler.
Je tiens à saluer à cet instant la Société Lalique, son président Olivier Mauny et Madame Catherine Vincent-Dolor, pour leur respect de la mémoire de René Lalique, pour leur passion du patrimoine, pour la belle conservation de milliers de dessins d'exception. Je leur exprime ma gratitude pour leur concours à notre exposition.
Il est, je crois, très heureux que, grâce à des expositions telles que celles-ci, qui répondent à un besoin profond, le créateur René Lalique puisse être remis à la place la plus haute qui est la sienne dans la grande histoire de l'Art. Il m'est très agréable de souhaiter la bienvenue aux membres de sa famille qui sont parmi nous aujourd'hui.
Cette exposition est aussi familiale car elle m'offre l'occasion de saluer l'action exemplaire de mon collègue et ami Philippe Richert, vice-président du Sénat, président du conseil général du Bas-Rhin, proche de Wingen-sur-Moder, où se trouve la verrerie Lalique et qui a eu la belle idée d'y implanter, avec également le concours de la société Lalique, un Musée Lalique, qui ouvrira, je crois, ses portes en 2009. Votre action en Alsace, mon cher collègue, rejoint donc l'entreprise de célébration que le Sénat conduit aujourd'hui, en partie d'ailleurs grâce à vous, puisque vous nous prêtez, ou vous vous prêtez, d'admirables bijoux dont vous avez fait l'acquisition pour constituer les collections du futur musée.
Je tiens bien sûr à remercier particulièrement et chaleureusement les commissaires de l'exposition, Madame Yvonne Brunhammer dont la science éblouissante et le prestige, du Japon aux États-Unis, ont permis cette exposition à ce jour sans équivalent, ainsi que Madame Dany Sautot.
Qu'il me soit permis, me faisant l'écho des murmures admiratifs que j'ai entendus tout à l'heure, de saluer tout aussi chaleureusement le talent et l'imagination créatrice d'Hubert Le Gall dont la scénographie originale, contemporaine et harmonieuse sert admirablement le propos de cette exposition. Celle-ci bénéficie enfin, une fois de plus, des talents d'organisation de Monsieur Sylvestre Verger et de son équipe, auquel j'exprime - mais il y est habitué - toute ma reconnaissance pour la qualité et - je le sais - la quantité du travail accompli.
Ma gratitude va bien sûr à tous les prêteurs, publics et privés, aux grands collectionneurs passionnés, dont certains ont pu être parmi nous ce soir, et dont la générosité a permis la réunion exceptionnelle des chefs d'oeuvre que nous pouvons admirer.
Je tiens enfin, bien entendu, à remercier également nos partenaires fidèles, LCI, Paris-Match, Jean-Claude Decaux, France-Info, Le Parisien, Madame Figaro, la Mairie de Paris, Métrobus Thalys, Gecina, la RATP, et la FNAC. Ils constituent un cercle amical et fidèle, présent à nos côtés dans l'entreprise de relance du Musée du Luxembourg que j'ai voulu conduire.
Je vous souhaite, Chers amis, à toutes et à tous une excellente soirée.
Je vous remercie.Source http://www.senat.fr, le 8 mars 2007
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est un grand plaisir pour moi, après le succès de l'exposition « Titien, le pouvoir en face », qui ouvrait on ne peut mieux une année électorale, de saluer au Musée du Luxembourg les vacances parlementaires forcées, le printemps, et l'éclosion de la nature dans toutes ses merveilles, en célébrant René Lalique dont on a dit qu'il donnait « le frisson d'une beauté nouvelle ».
Les splendeurs que nous venons d'admirer nous ont convaincus sans peine que René Lalique, dessinateur de génie, observateur dès son plus jeune âge des merveilles de la nature, avait su créer le plus magnifique des bestiaires, pour le plus grand bonheur des Parisiens et des visiteurs printaniers du Musée du Luxembourg, qui viennent désormais de tous pays depuis que le Sénat a engagé il y a quelques années, cette ambitieuse politique d'expositions.
Elles nous ont démontré que l'homme qui est, sans conteste, l'inventeur du bijou moderne, a hissé comme personne avant lui, sinon peut-être Benvenutto Cellini, le bijou au rang des Beaux-Arts. L'exposition montre, avec une clarté fulgurante, la parenté entre l'oeuvre de René Lalique et les grands courants artistiques de l'époque : Art nouveau, japonisme, symbolisme, mais aussi avec la sculpture de Rodin, ou la poésie de Baudelaire.
Je suis personnellement heureux, comme mes collègues sénateurs qui représentent le peuple français, de célébrer un grand artiste de notre pays. De le célébrer et de lui rendre justice. Car il ne faut pas méconnaître que, peut-être à cause d'une propension - très française - à mésestimer nos points forts, nos compatriotes ont un peu oublié René Lalique. Depuis que nous préparons cette exposition, nous mesurons combien le nom de Lalique évoque plus, pour beaucoup, les magnifiques pièces de cristal que j'offre à mes visiteurs étrangers et qui constituent le nec plus ultra des listes de cadeaux de mariage, que le génie du bijou d'or, de nacre et de verre qu'il nous est aujourd'hui donné de contempler.
Je tiens à saluer à cet instant la Société Lalique, son président Olivier Mauny et Madame Catherine Vincent-Dolor, pour leur respect de la mémoire de René Lalique, pour leur passion du patrimoine, pour la belle conservation de milliers de dessins d'exception. Je leur exprime ma gratitude pour leur concours à notre exposition.
Il est, je crois, très heureux que, grâce à des expositions telles que celles-ci, qui répondent à un besoin profond, le créateur René Lalique puisse être remis à la place la plus haute qui est la sienne dans la grande histoire de l'Art. Il m'est très agréable de souhaiter la bienvenue aux membres de sa famille qui sont parmi nous aujourd'hui.
Cette exposition est aussi familiale car elle m'offre l'occasion de saluer l'action exemplaire de mon collègue et ami Philippe Richert, vice-président du Sénat, président du conseil général du Bas-Rhin, proche de Wingen-sur-Moder, où se trouve la verrerie Lalique et qui a eu la belle idée d'y implanter, avec également le concours de la société Lalique, un Musée Lalique, qui ouvrira, je crois, ses portes en 2009. Votre action en Alsace, mon cher collègue, rejoint donc l'entreprise de célébration que le Sénat conduit aujourd'hui, en partie d'ailleurs grâce à vous, puisque vous nous prêtez, ou vous vous prêtez, d'admirables bijoux dont vous avez fait l'acquisition pour constituer les collections du futur musée.
Je tiens bien sûr à remercier particulièrement et chaleureusement les commissaires de l'exposition, Madame Yvonne Brunhammer dont la science éblouissante et le prestige, du Japon aux États-Unis, ont permis cette exposition à ce jour sans équivalent, ainsi que Madame Dany Sautot.
Qu'il me soit permis, me faisant l'écho des murmures admiratifs que j'ai entendus tout à l'heure, de saluer tout aussi chaleureusement le talent et l'imagination créatrice d'Hubert Le Gall dont la scénographie originale, contemporaine et harmonieuse sert admirablement le propos de cette exposition. Celle-ci bénéficie enfin, une fois de plus, des talents d'organisation de Monsieur Sylvestre Verger et de son équipe, auquel j'exprime - mais il y est habitué - toute ma reconnaissance pour la qualité et - je le sais - la quantité du travail accompli.
Ma gratitude va bien sûr à tous les prêteurs, publics et privés, aux grands collectionneurs passionnés, dont certains ont pu être parmi nous ce soir, et dont la générosité a permis la réunion exceptionnelle des chefs d'oeuvre que nous pouvons admirer.
Je tiens enfin, bien entendu, à remercier également nos partenaires fidèles, LCI, Paris-Match, Jean-Claude Decaux, France-Info, Le Parisien, Madame Figaro, la Mairie de Paris, Métrobus Thalys, Gecina, la RATP, et la FNAC. Ils constituent un cercle amical et fidèle, présent à nos côtés dans l'entreprise de relance du Musée du Luxembourg que j'ai voulu conduire.
Je vous souhaite, Chers amis, à toutes et à tous une excellente soirée.
Je vous remercie.Source http://www.senat.fr, le 8 mars 2007