Texte intégral
Mesdames les Parlementaires,
Mesdames les Présidentes d'association,
Monsieur le Président de l'Association française internationale,
Mesdames les Directrices,
Chères Amies,
Laissez-moi vous dire la joie qui est la mienne de vous accueillir aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères, ici au Quai d'Orsay, pour fêter avec vous la Journée internationale de la Femme. Cette journée est importante partout dans le monde car elle donne lieu à des rencontres, des manifestations, des débats grâce auxquels est réaffirmé le principe essentiel de l'égalité entre les femmes et les hommes.
La liste est trop longue de ces pays où les droits des femmes sont bafoués. Dans ces pays-là, l'égalité entre les femmes et les hommes représente un enjeu démographique, économique, social, éducatif et sociétal qui prend tout son sens et reste un défi. C'est à l'aune des progrès qui seront faits pour donner à la femme toute sa place que l'on peut juger du degré d'avancement d'une démocratie.
Si nous pouvons nous sentir légitimement favorisées dans nos démocraties, notamment grâce à l'action de l'Union européenne dont la politique en matière d'égalité et de parité a été et est encore un levier efficace, beaucoup reste à faire ! N'oublions pas les inégalités que nombre de femmes connaissent dans leur parcours professionnel, les violences qui leur sont faites parfois dans leur vie privée et contre lesquelles nous devons être extrêmement mobilisés. . Les inégalités persistent , même dans nos démocraties occidentales , même en Europe, même dans notre pays. Inégalités dans le travail, inégalités dans la société. N'oublions pas également que les femmes sont sous-représentées dans les lieux de pouvoir, dans les lieux de décision. Un chiffre est particulièrement parlant : à l'Assemblée nationale, seuls 12,3 % des sièges sont détenus par des femmes en France.
Cette année, j'ai souhaité placer cette journée sous le signe de l'éducation et de la formation des jeunes Européennes. Le 20ème anniversaire du programme Erasmus, que nous célébrons cette année, est une occasion importante et tangible de montrer, en cette journée du 8 mars, ce que l'Europe propose aux jeunes Européens et notamment aux jeunes Européennes, pour étudier, les former, les encourager et les accompagner dans leur projet de mobilité au sein de l'Union européenne.
Depuis sa création en 1987, Erasmus a permis à 1,2 million d'étudiants d'accomplir des études à l'étranger parmi eux 240 000 Français. 31 pays accueillent des étudiants Erasmus : 27 Etats membres, Islande, Liechtenstein, Norvège, et Turquie. Grâce à ce programme, les étudiants peuvent effectuer une partie de leurs études dans un autre établissement européen pour une durée de 3 mois à un an maximum. Ce programme permet tout à la fois d'encourager la coopération entre établissements européens, la mobilité des étudiants et des enseignants, mais aussi la stimulation de la recherche pédagogique entre universités. Intégré au programme "éducation au long de la vie et Erasmus Mundus", doté de 6,9 milliards d'euros sur la période 2007-2013, le programme Erasmus recevra au minimum 2,7 milliards d'euros, ce qui permettra une augmentation très significative du nombre de bourses qui seront attribuées.
Vous êtes ici plus de 160 étudiantes Erasmus à avoir ont répondu à mon invitation de fêter - à travers Erasmus - une réalisation concrète de l'Union qui, au-delà de la vocation éducative et des opportunités offertes en termes de formation et d'emplois, rapproche entre eux les jeunes Européens et leur fait découvrir des cultures différentes. Bravo à vous toutes qui poursuivez cette belle aventure collective ! En participant au programme Erasmus, vous exprimez votre appartenance à l'Union et devenez des actrices à part entière de l'avenir de l'Europe.
Si vous êtes toutes ici aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères, je n'oublie pas que c'est aussi grâce au concours du président de l'Association française internationale, M. Olivier Debienne. Qu'il en soit remercié ! C'est un Européen convaincu qui s'est engagé depuis de très nombreuses années pour rapprocher les citoyens européens et faciliter leurs échanges.
L'Europe a fait beaucoup pour les femmes mais les femmes font aussi beaucoup pour l'Europe. Vous en êtes toutes ici des exemples. Vous êtes toutes une partie de l'Europe. Je dis souvent, parce qu'il nous faut le dire plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, que l'Europe c'est nous. Ce n'est pas quelque chose qui existerait en dehors de nous, ce n'est pas un corps étranger, c'est notre oeuvre collective, notre responsabilité collective. Et quelles que soient les impatiences, les incompréhensions, les insatisfactions - croyez bien qu'à la place qui est la mienne je les mesure ! - nous ne devons jamais oublier cette vérité première : l'Europe c'est ce que nous en faisons, et ce ne sera rien d'autre que ce que nous en ferons. Son avenir dépend de nous. Alors, je vous en prie, aidez-nous à faire vivre l'Europe, jour après jour, concrètement ! Chacun et chacune a sa part de responsabilité. Je tenais à vous remercier toutes très sincèrement pour le travail que vous réalisez quotidiennement pour rendre l'Europe plus proche de nos concitoyens, pour la rendre plus concrète, pour en faciliter la compréhension et j'espère que cet engagement se poursuivra pour les années qui viennent.
Pour conclure, je vous invite à écouter le témoignage de trois jeunes Européennes - allemande, italienne et tchèque -, qui étudient en France et qui vont nous expliquer ce que Erasmus représente pour elles. Nous écouterons également une de nos jeunes compatriotes qui a poursuivi sa formation à l'étranger et qui nous dira tout ce que cela lui a apporté. Enfin, je vous donne rendez-vous le dimanche 25 mars, jour du 50ème anniversaire du Traité de Rome, à partir de 18 heures, dans deux salles parisiennes, la Maroquinerie et le Nouveau Casino, où auront lieu de nombreux concerts de groupes européens, spécialement réunis pour les étudiants Erasmus. Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 mars 2007
Mesdames les Présidentes d'association,
Monsieur le Président de l'Association française internationale,
Mesdames les Directrices,
Chères Amies,
Laissez-moi vous dire la joie qui est la mienne de vous accueillir aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères, ici au Quai d'Orsay, pour fêter avec vous la Journée internationale de la Femme. Cette journée est importante partout dans le monde car elle donne lieu à des rencontres, des manifestations, des débats grâce auxquels est réaffirmé le principe essentiel de l'égalité entre les femmes et les hommes.
La liste est trop longue de ces pays où les droits des femmes sont bafoués. Dans ces pays-là, l'égalité entre les femmes et les hommes représente un enjeu démographique, économique, social, éducatif et sociétal qui prend tout son sens et reste un défi. C'est à l'aune des progrès qui seront faits pour donner à la femme toute sa place que l'on peut juger du degré d'avancement d'une démocratie.
Si nous pouvons nous sentir légitimement favorisées dans nos démocraties, notamment grâce à l'action de l'Union européenne dont la politique en matière d'égalité et de parité a été et est encore un levier efficace, beaucoup reste à faire ! N'oublions pas les inégalités que nombre de femmes connaissent dans leur parcours professionnel, les violences qui leur sont faites parfois dans leur vie privée et contre lesquelles nous devons être extrêmement mobilisés. . Les inégalités persistent , même dans nos démocraties occidentales , même en Europe, même dans notre pays. Inégalités dans le travail, inégalités dans la société. N'oublions pas également que les femmes sont sous-représentées dans les lieux de pouvoir, dans les lieux de décision. Un chiffre est particulièrement parlant : à l'Assemblée nationale, seuls 12,3 % des sièges sont détenus par des femmes en France.
Cette année, j'ai souhaité placer cette journée sous le signe de l'éducation et de la formation des jeunes Européennes. Le 20ème anniversaire du programme Erasmus, que nous célébrons cette année, est une occasion importante et tangible de montrer, en cette journée du 8 mars, ce que l'Europe propose aux jeunes Européens et notamment aux jeunes Européennes, pour étudier, les former, les encourager et les accompagner dans leur projet de mobilité au sein de l'Union européenne.
Depuis sa création en 1987, Erasmus a permis à 1,2 million d'étudiants d'accomplir des études à l'étranger parmi eux 240 000 Français. 31 pays accueillent des étudiants Erasmus : 27 Etats membres, Islande, Liechtenstein, Norvège, et Turquie. Grâce à ce programme, les étudiants peuvent effectuer une partie de leurs études dans un autre établissement européen pour une durée de 3 mois à un an maximum. Ce programme permet tout à la fois d'encourager la coopération entre établissements européens, la mobilité des étudiants et des enseignants, mais aussi la stimulation de la recherche pédagogique entre universités. Intégré au programme "éducation au long de la vie et Erasmus Mundus", doté de 6,9 milliards d'euros sur la période 2007-2013, le programme Erasmus recevra au minimum 2,7 milliards d'euros, ce qui permettra une augmentation très significative du nombre de bourses qui seront attribuées.
Vous êtes ici plus de 160 étudiantes Erasmus à avoir ont répondu à mon invitation de fêter - à travers Erasmus - une réalisation concrète de l'Union qui, au-delà de la vocation éducative et des opportunités offertes en termes de formation et d'emplois, rapproche entre eux les jeunes Européens et leur fait découvrir des cultures différentes. Bravo à vous toutes qui poursuivez cette belle aventure collective ! En participant au programme Erasmus, vous exprimez votre appartenance à l'Union et devenez des actrices à part entière de l'avenir de l'Europe.
Si vous êtes toutes ici aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères, je n'oublie pas que c'est aussi grâce au concours du président de l'Association française internationale, M. Olivier Debienne. Qu'il en soit remercié ! C'est un Européen convaincu qui s'est engagé depuis de très nombreuses années pour rapprocher les citoyens européens et faciliter leurs échanges.
L'Europe a fait beaucoup pour les femmes mais les femmes font aussi beaucoup pour l'Europe. Vous en êtes toutes ici des exemples. Vous êtes toutes une partie de l'Europe. Je dis souvent, parce qu'il nous faut le dire plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, que l'Europe c'est nous. Ce n'est pas quelque chose qui existerait en dehors de nous, ce n'est pas un corps étranger, c'est notre oeuvre collective, notre responsabilité collective. Et quelles que soient les impatiences, les incompréhensions, les insatisfactions - croyez bien qu'à la place qui est la mienne je les mesure ! - nous ne devons jamais oublier cette vérité première : l'Europe c'est ce que nous en faisons, et ce ne sera rien d'autre que ce que nous en ferons. Son avenir dépend de nous. Alors, je vous en prie, aidez-nous à faire vivre l'Europe, jour après jour, concrètement ! Chacun et chacune a sa part de responsabilité. Je tenais à vous remercier toutes très sincèrement pour le travail que vous réalisez quotidiennement pour rendre l'Europe plus proche de nos concitoyens, pour la rendre plus concrète, pour en faciliter la compréhension et j'espère que cet engagement se poursuivra pour les années qui viennent.
Pour conclure, je vous invite à écouter le témoignage de trois jeunes Européennes - allemande, italienne et tchèque -, qui étudient en France et qui vont nous expliquer ce que Erasmus représente pour elles. Nous écouterons également une de nos jeunes compatriotes qui a poursuivi sa formation à l'étranger et qui nous dira tout ce que cela lui a apporté. Enfin, je vous donne rendez-vous le dimanche 25 mars, jour du 50ème anniversaire du Traité de Rome, à partir de 18 heures, dans deux salles parisiennes, la Maroquinerie et le Nouveau Casino, où auront lieu de nombreux concerts de groupes européens, spécialement réunis pour les étudiants Erasmus. Je vous remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 mars 2007