Texte intégral
Monsieur le Président,
Bonsoir à tous,
Je voudrais tout simplement remercier du fond du coeur et féliciter ceux qui, avant moi, on fait que ce film existe. Les auteurs bien sûr, et je veux associer à cet hommage ceux qui les ont aidés - je pense notamment à Claudie Haigneré qui les a accompagnés - les producteurs, la productrice, Dominique Antoine, qui a du faire preuve de persévérance, peut-on dire, et peut-être même d'opiniâtreté pour arriver à mener ce projet à bien ; tous ceux qui ont aidé aussi au financement de ce film, la Commission européenne - vous l'avez citée -, un certain nombre d'autres pays partenaires, le CNC - que je ne saurais oublier - ; le réalisateur, et vous aussi, Monsieur le Président, pour avoir aidé financièrement ce film, et puis pour le diffuser à une heure de grande écoute la veille du "jour J", le jour J c'est le 25 mars, 50ème anniversaire du Traité de Rome.
Je veux ajouter que, pour ma part, si j'ai pu aider à ce que ce film prenne vie, ce film sur l'histoire de la construction européenne, qui est une belle idée, c'est avec grand plaisir que je l'ai fait mais en ne faisant que mon devoir, comme le veut l'expression consacrée. Le plus important, Dominique, c'est peut-être que je l'ai fait au bon moment, au moment où vous en aviez besoin et faire son devoir au bon moment est pour moi aussi crucial que de faire son devoir tout court !
Je veux remercier aussi Sarah Biasini, qui n'est pas encore là ce soir parce qu'elle joue. Elle est formidable, vous le verrez, elle est pleine de vie, elle est une Européenne à elle toute seule. Je la remercie aussi d'avoir accepté ma proposition d'être la marraine du Comité d'honneur du 50ème anniversaire du Traité de Rome. Nous y avons un certain nombre d'idées, elle s'y montre d'ailleurs particulièrement active, cela ne vous étonnera pas. Pour savoir ce que l'on fait le 25 mars, il vous suffit de vous rendre sur le site traitederome.fr - faisons un peu de publicité tout de même parce que l'on se donne du mal ! - traitederome.fr, vous verrez plein de choses : des archives, des documents historiques, mais aussi les manifestations, les événements qui sont organisés partout en France, et un certain nombre aussi de tribunes, d'idées, certaines ne manquant pas de sel.
Mon devoir commande néanmoins que je dise quelques mots sur l'Europe, ce sont mes fonctions. Je veux simplement souligner, ici, ce soir, que le grand mérite de ce film, c'est de rappeler quelque chose que l'on oublie trop souvent, c'est-à-dire d'où l'on vient. Et il me semble que quelques soient les incompréhensions sur l'Europe, quelques soient les impatiences, les malentendus parfois, l'on ne peut pas savoir ce que l'on est, nous Européens, et a fortiori l'on ne peut pas bâtir pour l'avenir si l'on ne sait pas d'où l'on vient. Ce film nous le rappelle : nous venons d'un continent ravagé par la guerre, génération après génération, ruiné. Un continent qui a été fracassé par les totalitarismes et par les nationalismes, et qui a su prendre sur lui, par la force de la volonté et du courage, pour bâtir un espace de paix, de prospérité, de liberté, de démocratie.
Alors merci à ce film de passer ce message essentiel, et souvenons-nous d'où nous venons, parce que c'est aussi comme ça que nous pourrons aller de l'avant.
Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 mars 2007
Bonsoir à tous,
Je voudrais tout simplement remercier du fond du coeur et féliciter ceux qui, avant moi, on fait que ce film existe. Les auteurs bien sûr, et je veux associer à cet hommage ceux qui les ont aidés - je pense notamment à Claudie Haigneré qui les a accompagnés - les producteurs, la productrice, Dominique Antoine, qui a du faire preuve de persévérance, peut-on dire, et peut-être même d'opiniâtreté pour arriver à mener ce projet à bien ; tous ceux qui ont aidé aussi au financement de ce film, la Commission européenne - vous l'avez citée -, un certain nombre d'autres pays partenaires, le CNC - que je ne saurais oublier - ; le réalisateur, et vous aussi, Monsieur le Président, pour avoir aidé financièrement ce film, et puis pour le diffuser à une heure de grande écoute la veille du "jour J", le jour J c'est le 25 mars, 50ème anniversaire du Traité de Rome.
Je veux ajouter que, pour ma part, si j'ai pu aider à ce que ce film prenne vie, ce film sur l'histoire de la construction européenne, qui est une belle idée, c'est avec grand plaisir que je l'ai fait mais en ne faisant que mon devoir, comme le veut l'expression consacrée. Le plus important, Dominique, c'est peut-être que je l'ai fait au bon moment, au moment où vous en aviez besoin et faire son devoir au bon moment est pour moi aussi crucial que de faire son devoir tout court !
Je veux remercier aussi Sarah Biasini, qui n'est pas encore là ce soir parce qu'elle joue. Elle est formidable, vous le verrez, elle est pleine de vie, elle est une Européenne à elle toute seule. Je la remercie aussi d'avoir accepté ma proposition d'être la marraine du Comité d'honneur du 50ème anniversaire du Traité de Rome. Nous y avons un certain nombre d'idées, elle s'y montre d'ailleurs particulièrement active, cela ne vous étonnera pas. Pour savoir ce que l'on fait le 25 mars, il vous suffit de vous rendre sur le site traitederome.fr - faisons un peu de publicité tout de même parce que l'on se donne du mal ! - traitederome.fr, vous verrez plein de choses : des archives, des documents historiques, mais aussi les manifestations, les événements qui sont organisés partout en France, et un certain nombre aussi de tribunes, d'idées, certaines ne manquant pas de sel.
Mon devoir commande néanmoins que je dise quelques mots sur l'Europe, ce sont mes fonctions. Je veux simplement souligner, ici, ce soir, que le grand mérite de ce film, c'est de rappeler quelque chose que l'on oublie trop souvent, c'est-à-dire d'où l'on vient. Et il me semble que quelques soient les incompréhensions sur l'Europe, quelques soient les impatiences, les malentendus parfois, l'on ne peut pas savoir ce que l'on est, nous Européens, et a fortiori l'on ne peut pas bâtir pour l'avenir si l'on ne sait pas d'où l'on vient. Ce film nous le rappelle : nous venons d'un continent ravagé par la guerre, génération après génération, ruiné. Un continent qui a été fracassé par les totalitarismes et par les nationalismes, et qui a su prendre sur lui, par la force de la volonté et du courage, pour bâtir un espace de paix, de prospérité, de liberté, de démocratie.
Alors merci à ce film de passer ce message essentiel, et souvenons-nous d'où nous venons, parce que c'est aussi comme ça que nous pourrons aller de l'avant.
Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 mars 2007