Texte intégral
Q - (Sur l'hypothèse de la fermeture de consulats portugais en France)
R - Je fais absolument confiance à mon homologue, le ministre des Affaires étrangères du Portugal, pour trouver les voies et les moyens afin que la représentation consulaire du Portugal en France continue à être parfaitement organisée. Il y a, en effet, un million de Portugais en France.
Nous avons des relations excellentes. Il existe un partenariat exceptionnel entre la France et le Portugal et nous défendons des valeurs communes.
Q - Que souhaitez-vous pour la Présidence portugaise de l'Union européenne ?
R - Je souhaite que nous puissions conduire une action commune entre la Présidence portugaise, qui aura lieu au deuxième semestre 2007, et la Présidence française, qui aura lieu au deuxième semestre 2008. Parmi les questions que nous pourrions aborder, il y en a une qui nous tient particulièrement à coeur, c'est l'aide au développement. Comment améliorer notre aide au pays du Sud, les plus pauvres, et en particulier les pays d'Afrique.
C'est ce que je viens plaider ici, à l'invitation de mon ami José-Luis Arnaut, après avoir déjeuné avec le président de l'Assemblée de la République, M. Gama, qui a été ministre des Affaires étrangères pendant neuf ans. Comment pouvons-nous travailler ensemble au développement de l'Afrique de manière efficace. Je suis persuadé que c'est sur ce sujet que nous pourrons avoir une unité de pensée et une continuité d'action entre la Présidence portugaise et la Présidence française.
Q - Qu'est-ce que le changement de président en France, cette année, va changer dans la position de la France au sein de l'Union européenne ?
R - D'abord, il faut savoir ce que le président Chirac va décider. Ensuite, je peux vous assurer que la force du lien qui existe entre le Portugal et la France est tel que je ne vois pas en quoi le prochain chef de l'Etat, quel qu'il soit, pourrait changer nos excellentes relations qui reposent sur une proximité géographique, sur cette communauté franco-portugaise et, surtout, sur des valeurs communes : des valeurs de démocratie, de respect de la souveraineté et de l'indépendance nationale. Nous portons les mêmes valeurs universelles et, quel que soit le résultat des élections présidentielles, cela continuera.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 mars 2007
R - Je fais absolument confiance à mon homologue, le ministre des Affaires étrangères du Portugal, pour trouver les voies et les moyens afin que la représentation consulaire du Portugal en France continue à être parfaitement organisée. Il y a, en effet, un million de Portugais en France.
Nous avons des relations excellentes. Il existe un partenariat exceptionnel entre la France et le Portugal et nous défendons des valeurs communes.
Q - Que souhaitez-vous pour la Présidence portugaise de l'Union européenne ?
R - Je souhaite que nous puissions conduire une action commune entre la Présidence portugaise, qui aura lieu au deuxième semestre 2007, et la Présidence française, qui aura lieu au deuxième semestre 2008. Parmi les questions que nous pourrions aborder, il y en a une qui nous tient particulièrement à coeur, c'est l'aide au développement. Comment améliorer notre aide au pays du Sud, les plus pauvres, et en particulier les pays d'Afrique.
C'est ce que je viens plaider ici, à l'invitation de mon ami José-Luis Arnaut, après avoir déjeuné avec le président de l'Assemblée de la République, M. Gama, qui a été ministre des Affaires étrangères pendant neuf ans. Comment pouvons-nous travailler ensemble au développement de l'Afrique de manière efficace. Je suis persuadé que c'est sur ce sujet que nous pourrons avoir une unité de pensée et une continuité d'action entre la Présidence portugaise et la Présidence française.
Q - Qu'est-ce que le changement de président en France, cette année, va changer dans la position de la France au sein de l'Union européenne ?
R - D'abord, il faut savoir ce que le président Chirac va décider. Ensuite, je peux vous assurer que la force du lien qui existe entre le Portugal et la France est tel que je ne vois pas en quoi le prochain chef de l'Etat, quel qu'il soit, pourrait changer nos excellentes relations qui reposent sur une proximité géographique, sur cette communauté franco-portugaise et, surtout, sur des valeurs communes : des valeurs de démocratie, de respect de la souveraineté et de l'indépendance nationale. Nous portons les mêmes valeurs universelles et, quel que soit le résultat des élections présidentielles, cela continuera.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 mars 2007