Texte intégral
Je veux faire de la France un pays pro-entreprises, un pays qui encourage les créateurs, les chercheurs, les entrepreneurs. C'est cette dynamique qui créera la croissance. Et cette croissance a pour finalité plus de progrès social. C'est ce que j'appelle la social-économie.
Le préalable absolu, c'est de lutter contre la dette. Chaque année, le seul paiement des intérêts de la dette représente presque l'équivalent du produit de l'impôt sur les sociétés. Et tous les jours, l'État dépense 20% de plus que ce qui rentre dans ses caisses ; c'est insupportable. Je ferai inscrire dans la Constitution l'interdiction pour les gouvernements de présenter des budgets en déficit de fonctionnement. Cet équilibre peut être atteint en trois ans.
L'emploi est la clef du modèle social que nous avons à reconstruire. Or ce qui fait l'emploi, c'est l'entreprise - l'esprit d'entreprise et l'entrepreneur, et en particulier les PME. Je propose un Small Business Act à la Française, qui permette de réserver 20% des marchés publics aux TPE et PME et simplifie radicalement leur environnement fiscal, social et juridique. Je propose également que chaque entreprise, quelle que soit sa taille, puisse créer deux emplois nouveaux sans charge (sauf 10% pour les retraites).
Priorité à la recherche et à l'innovation : je propose qu'on exempte les brevets d'impôt sur le revenu, pour que les chercheurs restent en France. Et il faut augmenter le budget de la recherche de 5% par an.
Nous voulons enfin que s'édifie une politique économique européenne. Dans la mondialisation, l'Europe doit faire respecter les principes du droit : équité et réciprocité. Je considère comme une priorité d'institutionnaliser le groupe des pays de la zone euro, l'Eurogroupe, pour pousser à l'harmonisation des politiques fiscales, en particulier sur l'impôt sur les sociétés et la fiscalité écologique.
La fiscalité doit être incitative pour l'emploi, l'innovation et la recherche, et pour le respect de l'environnement. Elle doit être juste, c'est-à-dire plus simple et non rétroactive.
Enfin, je souhaite que les partenaires sociaux soient regardés comme responsables, notamment chaque fois qu'il s'agira de droit du travail : mes propositions sur les heures supplémentaires, la protection sociale, le contrat de travail, seront soumises aux partenaires sociaux.source http://www.medef.fr, le 30 mars 2007
Le préalable absolu, c'est de lutter contre la dette. Chaque année, le seul paiement des intérêts de la dette représente presque l'équivalent du produit de l'impôt sur les sociétés. Et tous les jours, l'État dépense 20% de plus que ce qui rentre dans ses caisses ; c'est insupportable. Je ferai inscrire dans la Constitution l'interdiction pour les gouvernements de présenter des budgets en déficit de fonctionnement. Cet équilibre peut être atteint en trois ans.
L'emploi est la clef du modèle social que nous avons à reconstruire. Or ce qui fait l'emploi, c'est l'entreprise - l'esprit d'entreprise et l'entrepreneur, et en particulier les PME. Je propose un Small Business Act à la Française, qui permette de réserver 20% des marchés publics aux TPE et PME et simplifie radicalement leur environnement fiscal, social et juridique. Je propose également que chaque entreprise, quelle que soit sa taille, puisse créer deux emplois nouveaux sans charge (sauf 10% pour les retraites).
Priorité à la recherche et à l'innovation : je propose qu'on exempte les brevets d'impôt sur le revenu, pour que les chercheurs restent en France. Et il faut augmenter le budget de la recherche de 5% par an.
Nous voulons enfin que s'édifie une politique économique européenne. Dans la mondialisation, l'Europe doit faire respecter les principes du droit : équité et réciprocité. Je considère comme une priorité d'institutionnaliser le groupe des pays de la zone euro, l'Eurogroupe, pour pousser à l'harmonisation des politiques fiscales, en particulier sur l'impôt sur les sociétés et la fiscalité écologique.
La fiscalité doit être incitative pour l'emploi, l'innovation et la recherche, et pour le respect de l'environnement. Elle doit être juste, c'est-à-dire plus simple et non rétroactive.
Enfin, je souhaite que les partenaires sociaux soient regardés comme responsables, notamment chaque fois qu'il s'agira de droit du travail : mes propositions sur les heures supplémentaires, la protection sociale, le contrat de travail, seront soumises aux partenaires sociaux.source http://www.medef.fr, le 30 mars 2007