Déclaration de M. Christian Poncelet, président du Sénat, sur l'aide aux enfants et aux jeunes en difficulté, Paris le 27 mars 2007.

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Circonstance : Conférence de presse du 19ème Open du Coeur avant le concert au Parc Astérix, au Sénat le 27 mars 2007

Texte intégral

Mes chers collègues,
Monsieur le Président de l'Open du Coeur, cher Patrice BEGAY,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Chers amis,
J'ai absolument tenu à être à vos côtés, ce matin, pour la conférence de presse de lancement du 19ème Open du Coeur car l'Open du Coeur fait partie de ces moments authentiques qu'on ne veut pas manquer. Le rendez-vous du coeur.
Soyez les bienvenus au Sénat, dans cette Maison de la République, qui est aussi la vôtre. Je veux vous assurer que ce ne sont pas là que des mots : les institutions n'ont de sens que parce qu'elles sont au service de tous les citoyens, à votre service.
Permettez-moi d'emblée de saluer chaleureusement celui qui nous rassemble tous, cet homme de coeur et d'actions inlassablement au service des citoyens de demain : Patrice BEGAY.
Cher Patrice BEGAY, l'an passé je n'ai pas pu être parmi vous, pris par des engagements que je n'avais pu remettre. J'avais donc demandé à mon collègue et ami, le Sénateur d'Ille-et-Vilaine Philippe NOGRIX, « papa » du 119, de me représenter.
Je dois vous dire qu'il a été conquis.
Conquis par la qualité et la générosité qui guident chacune de vos actions. Conquis par le formidable et pourtant si naturel exploit que vous réalisez, avec ces centaines de bénévoles, celui d'illuminer le visage des enfants en leur rendant le sourire.
Je tenais à vous témoigner mon admiration et mon respect face au beau combat que vous menez avec discrétion, disponibilité depuis tant d'années, depuis 19 années. 19 ans déjà. 19 ans que vous n'avez de cesse d'ouvrir les coeurs pour qu'en jaillisse le meilleur. 19 ans que vous demandez à chacun d'écouter cette petite voix qui leur rappelle les moments heureux de leur enfance.
Cette petite voix, vous la mettez ensuite en musique pour le plaisir des petits et des grands avec, pour chefs d'orchestre, Astérix et Obélix. Quel enchantement !
Vous savez que s'engager à vos côtés est une évidence !
Je suis très heureux de compter aux côtés des nombreux bénévoles, artistes et personnalités, parmi « les ambassadeurs de coeur » de l'Open du Coeur. L'Open du Coeur est plus qu'un évènement, une mobilisation, c'est avant tout une incroyable aventure humaine faite de belles rencontres, dont la seule motivation est le combat pour le droit à l'enfance.
Vigilance, acharnement, solidarité et générosité, tels doivent être les maîtres mots de ce combat qu'ensemble nous gagnerons.
Nous partageons tous, ici, une seule et même conviction : l'enfance est un trésor que l'on doit protéger.
Aussi, me permettrez-vous de clore ce propos liminaire par une belle citation du Docteur Janus KORZAK :
« Quand enfin, ce demain tant attendu arrive, nous pensons déjà à la prochaine étape. Ainsi l'enfant n'est pas, mais sera ; ne sait pas, mais saura ; ne peut pas, mais pourra.
C'est la moitié de l'humanité que nous condamnons à la non-existence : sa vie n'est pour nous qu'un jeu, ses aspirations, naïves; ses sentiments, passagers ; ses opinions, dérisoires. »
Je vous remercie de votre attention et laisse la parole à notre Président à tous, M. Patrice BEGAY, que je vous demande d'applaudir.Source http://www.senat.fr, le 30 mars 2007