Texte intégral
Je suis très heureux que ma visite à Athènes, à l'invitation de mon collègue, Giorgos Voulgarakis, Ministre de la culture de la République hellénique, m'offre l'occasion de vous saluer, et de m'associer à la célébration du centenaire de l'Institut français d'Athènes. Que Bruno Delaye, Ambassadeur de France en Grèce, et Alain Fohr, Directeur de l'Institut, soient chaleureusement remerciés pour leur accueil dans ce lieu de rencontre des cultures grecque et française !
Nul n'ignore la riche histoire de cet établissement. Pour ma part, je sais combien l'Institut français a accompagné l'édification de la Grèce contemporaine, et je connais le rôle majeur qu'il a tenu, et continue de tenir dans le cadre des relations franco-helléniques.
Témoin, voire acteur privilégié des moments les plus glorieux et parfois, hélas, des pages les plus douloureuses de l'histoire de ce pays, l'IFA - que d'aucuns nomment encore "Academia" - doit à Octave Merlier, son fondateur emblématique, et Directeur pendant plus de 30 ans, puis à ses différents successeurs, d'avoir su illustrer avec éclat la force des liens qui unissent la France et la Grèce. Des liens fondés sur l'amitié, la passion, l'intelligence, la création et l'ouverture réciproques. Des liens fondés sur une riche histoire commune et résolument tournée vers l'avenir. Des milliers d'étudiants ont été accueillis dans cet Institut et ses annexes, et nombre de personnalités, parmi lesquelles plusieurs membres de l'actuel Gouvernement grec, y ont suivi une partie de leurs études.
Ce lien, c'est aussi une chance pour l'apport de la Grèce à la francophonie, pour l'amour de la langue, des idées, des projets que nous avons en partage.
Je tiens à saluer tout particulièrement le travail admirable réalisé par Alain Fohr, Conseiller culturel à l'Ambassade de France, qui s'est dépensé sans compter pour faire, avec ses équipes, de l'Institut un pôle majeur d'échanges et de débats à Athènes, et plus largement en Grèce.
Au moment où nous lançons le Label du patrimoine européen, et où, aujourd'hui même, l'Acropole est brillamment mise en lumière, je suis fier de constater que la plupart des Grecs considèrent l'Institut français d'Athènes comme un élément de leur patrimoine culturel national. C'est dire, Mesdames et Messieurs les représentants de cette belle maison, combien vous pouvez être honorés de la confiance que l'on place en vous. Je sais que vous ne ménagez aucun effort pour vous en montrer dignes.
Je souhaite donc, en dévoilant cette plaque, rendre hommage à tous vos prédécesseurs, mais aussi vous témoigner ma confiance et mon estime pour l'oeuvre que vous poursuivez aujourd'hui.
Vous pouvez être fiers de ce lieu, du coeur qui y bat et de l'esprit qui y règne !
Je vous remercie. Source http://www.culture.gouv.fr, le 29 mars 2007