Déclaration de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, en réponse à une question sur le refus français de se rendre en Birmanie pour la conférence d'Interpol, à l'Assemblée nationale le 16 février 1999.

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Texte intégral

Monsieur le Président, Madame la Députée, il sagit dune décision qui a été prise par Interpol en tant quorganisation et la France na pas pris part à la décision visant à choisir la Birmanie comme lieu de la nouvelle réunion. Cette organisation se réunit souvent dans les zones qui sont particulièrement concernées par ces questions.
Toujours est-il que, compte tenu du contexte particulier qui règne dans ce pays, compte tenu de la situation politique que vous rappeliez, avec M. le ministre de lIntérieur, nous avons décidé quil ny aurait pas de délégation française à cette conférence. Mais, il va sans dire quInterpol est une organisation plus nécessaire que jamais et que nous continuerons naturellement à y travailler activement et à nous coordonner avec tous les pays concernés, notamment par rapport à ces fléaux. Voilà la décision que nous avons prise sur le point précis sur lequel vous minterrogiez.
(Source http://www.diplomatie;gouv;fr, le 19 février 1999)