Texte intégral
France-Soir : Etes-vous surpris de cette nomination?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Ce n'est pas une surprise absolue, mais ça n'avait rien non plus d'évident. J'ai vu cependant dans les jours qui ont précédé ma nomination un certain nombre de signes.
France-Soir : Vous serez un ministre éphémère...
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je suis en poste pour une cinquantaine de jours, il n'empêche que l'on doit être pertinent, responsable. On doit assurer la continuité de l'Etat et la solidarité à l'égard de nos concitoyens d'outre-mer.
France-Soir : Comment voyez-vous votre mission ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il ne s'agit pas de faire la révolution en quelques semaines, mais on peut avoir quelques idées utiles.
France-Soir : Qui sera votre suppléant à l'Assemblée ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il s'appelle Fabien LIMONTA. Il est conseiller régional du Tricastin, le pays de la truffe et du nucléaire.
France-Soir : Irez-vous prochainement dans les DOM-TOM ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Durant la campagne présidentielle, on est en période de réserve. Je ne peux par prendre l'initiative d'un déplacement particulier. Il ne peut y avoir de voyages que s'ils sont justifiés pour des raisons objectives, et, bien sûr, je répondrai présent.
France-Soir : Etes-vous sensible aux honneurs ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je suis indifférent à la pompe de la République mais, sans me prendre le chou, je suis fier d'être ministre.
France-Soir : Vous le villepiniste, pour qui votez-vous à la présidentielle ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je ne suis pas un sarkoziste de la première heure, mais je voterai pour lui. Sur les douze candidats présents, SARKOZY est nettement le meilleur.
France-Soir : Avez-vous été nommé au gouvernement pour votre fidélité à Dominique de VILLEPIN ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il n'y a aucune raison que la fidélité soit un défaut.
France-Soir : Votre sentiment sur cette campagne présidentielle ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : On est entré dans une nouvelle phase, on ne sait pas vraiment où l'on en est, SARKOZY est plutôt en tête, et tant mieux. Au fond, dans un système qui secoue dans tous les sens, SARKOZY est le mieux armé, il tient bien la mer.
France-Soir : Faut-il craindre BAYROU ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il vaut mieux être conscient des dangers avant qu'après.
France-Soir : Qui vous a félicité pour cette nomination ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : J'ai reçu des coups de téléphone de ministres et de copains de ma circonscription, mais il faut être conscient de la brièveté de la mission. Mons épouse est contente pour moi, mais elle continue à assumer sa vie professionnelle (elle est chercheuse) et à s'occuper de nos quatre enfants, ça ne changera pas sa vie.
France-Soir : Etre ministre, est-ce un plus quand on est candidat aux législatives ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Ça donne de l'image et de la force à sa circonscription. Par TGV, la Drôme est à deux heures de Paris, je serai donc aussi sur le terrain.
France-Soir : Ferez-vous campagne pour SARKOZY ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je m'engagerai dans la campagne en harmonie pour faire avancer notre cause, mais aussi en liberté parce que nous sommes tous un peu différents. SARKOZY donne un meeting à Lyon le 5 avril, j'y prendrai la parole. Aujourd'hui je soutiens SARKOZY sans rien masquer de mes différences et sans rien retirer à ma fidélité à Dominique de VILLEPIN. Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 11 avril 2007
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Ce n'est pas une surprise absolue, mais ça n'avait rien non plus d'évident. J'ai vu cependant dans les jours qui ont précédé ma nomination un certain nombre de signes.
France-Soir : Vous serez un ministre éphémère...
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je suis en poste pour une cinquantaine de jours, il n'empêche que l'on doit être pertinent, responsable. On doit assurer la continuité de l'Etat et la solidarité à l'égard de nos concitoyens d'outre-mer.
France-Soir : Comment voyez-vous votre mission ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il ne s'agit pas de faire la révolution en quelques semaines, mais on peut avoir quelques idées utiles.
France-Soir : Qui sera votre suppléant à l'Assemblée ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il s'appelle Fabien LIMONTA. Il est conseiller régional du Tricastin, le pays de la truffe et du nucléaire.
France-Soir : Irez-vous prochainement dans les DOM-TOM ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Durant la campagne présidentielle, on est en période de réserve. Je ne peux par prendre l'initiative d'un déplacement particulier. Il ne peut y avoir de voyages que s'ils sont justifiés pour des raisons objectives, et, bien sûr, je répondrai présent.
France-Soir : Etes-vous sensible aux honneurs ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je suis indifférent à la pompe de la République mais, sans me prendre le chou, je suis fier d'être ministre.
France-Soir : Vous le villepiniste, pour qui votez-vous à la présidentielle ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je ne suis pas un sarkoziste de la première heure, mais je voterai pour lui. Sur les douze candidats présents, SARKOZY est nettement le meilleur.
France-Soir : Avez-vous été nommé au gouvernement pour votre fidélité à Dominique de VILLEPIN ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il n'y a aucune raison que la fidélité soit un défaut.
France-Soir : Votre sentiment sur cette campagne présidentielle ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : On est entré dans une nouvelle phase, on ne sait pas vraiment où l'on en est, SARKOZY est plutôt en tête, et tant mieux. Au fond, dans un système qui secoue dans tous les sens, SARKOZY est le mieux armé, il tient bien la mer.
France-Soir : Faut-il craindre BAYROU ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Il vaut mieux être conscient des dangers avant qu'après.
France-Soir : Qui vous a félicité pour cette nomination ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : J'ai reçu des coups de téléphone de ministres et de copains de ma circonscription, mais il faut être conscient de la brièveté de la mission. Mons épouse est contente pour moi, mais elle continue à assumer sa vie professionnelle (elle est chercheuse) et à s'occuper de nos quatre enfants, ça ne changera pas sa vie.
France-Soir : Etre ministre, est-ce un plus quand on est candidat aux législatives ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Ça donne de l'image et de la force à sa circonscription. Par TGV, la Drôme est à deux heures de Paris, je serai donc aussi sur le terrain.
France-Soir : Ferez-vous campagne pour SARKOZY ?
Hervé Mariton, ministre de l'outre-mer : Je m'engagerai dans la campagne en harmonie pour faire avancer notre cause, mais aussi en liberté parce que nous sommes tous un peu différents. SARKOZY donne un meeting à Lyon le 5 avril, j'y prendrai la parole. Aujourd'hui je soutiens SARKOZY sans rien masquer de mes différences et sans rien retirer à ma fidélité à Dominique de VILLEPIN. Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 11 avril 2007