Texte intégral
Madame la Présidente,
Monsieur,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Chers Collègues,
Monsieur le Chargé d'Affaires,
Mesdames et Messieurs,
C'est une joie de vous accueillir, avec les députés qui vous accompagnent, à la Présidence du Sénat de la République française, dans ces lieux chargés d'histoire et qui, depuis Marie de Médicis, doivent beaucoup à des femmes.
Je suis heureux de vous y souhaiter la bienvenue, en mon nom et au nom de mes collègues ici présents, au premier rang desquels je tiens à citer le Président du groupe d'amitié France-Albanie, M. Bernard FOURNIER, qui revient de Tirana avec le souci de renforcer la coopération entre nos Assemblées.
Votre pays a toujours été reçu avec plaisir au Sénat et j'ai eu l'honneur, par le passé, d'accueillir ici-même des Présidents de la République et des Premiers ministres d'Albanie ainsi même, Madame la Présidente, que l'un de vos prédécesseurs.
Ces moments ont toujours été une source importante d'enseignements et de réflexions.
Ils ont aussi été l'occasion d'un dialogue amical, inspiré par une volonté commune de renforcer nos relations.
La France, premier pays occidental à rouvrir son ambassade à Tirana en 1945, est restée attachée au maintien de cette sympathie mutuelle, alors même que la seconde partie du siècle passé a vu l'Albanie s'isoler et s'enliser dans une dictature dont la page obscure est aujourd'hui heureusement tournée.
Comment, à cet égard, ne pas se réjouir, Madame la Présidente, que la langue française ait pu, pendant ces années de pénombre, être le lien qui a entretenu l'intérêt réciproque entre nos deux pays ?
Ce n'était donc que justice que la France soutienne l'Albanie dans son intégration dans la famille francophone, depuis le Sommet de Moncton de 1999 (entrée comme membre associé) jusqu'à celui de Bucarest de 2006 (reconnaissance du statut de membre de plein droit).
D'autres évolutions montrent que l'Albanie regarde maintenant vers l'avenir. La signature entre l'Union Européenne et votre pays, en juin 2006, d'un accord de stabilisation et d'association est une étape importante sur la voie du rapprochement avec l'Europe qui est -je le sais et je m'en réjouis- une grande priorité de la politique étrangère de votre pays.
L'Albanie a en effet choisi de s'agréger pleinement et définitivement à la grande famille libre et démocratique des peuples européens, en se tenant à l'écart de tous les extrémismes, y compris religieux.
Je m'en réjouis car notre continent a besoin de stabilité. Et force est de constater que la construction européenne a apporté paix et prospérité à ses membres et qu'elle est aujourd'hui, dans ce monde instable, un des rares espaces où la démocratie progresse, grâce, tout particulièrement, aux élargissements.
Les efforts à mener pour se rapprocher de l'Union sont, c'est vrai, importants. La lutte contre la corruption et les trafics de toutes sortes, l'assainissement du climat des affaires pour attirer les investisseurs, le bon déroulement des scrutins électoraux sont -parmi d'autres- autant de défis à relever.
Dans cette marche en avant, la France, vous le savez, est à vos côtés, et nous pouvons faire plus encore ensemble, y compris en matière économique où il importe de renforcer nos échanges. Notre pays, qui accueille des centaines d'étudiants albanais dans ses universités, a su rester fidèle à l'élan donné de 1917 à 1939 par le lycée français de Kortcha, où est passée une partie de vos élites pendant l'entre-deux guerres.
Madame la Présidente,
Permettez-moi pour terminer de vous redire combien je suis heureux de vous recevoir et de lever mon verre en proclamant haut et fort :
Vive l'Albanie !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-albanaise !Source http://www.senat.fr, le 19 avril 2007
Monsieur,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Chers Collègues,
Monsieur le Chargé d'Affaires,
Mesdames et Messieurs,
C'est une joie de vous accueillir, avec les députés qui vous accompagnent, à la Présidence du Sénat de la République française, dans ces lieux chargés d'histoire et qui, depuis Marie de Médicis, doivent beaucoup à des femmes.
Je suis heureux de vous y souhaiter la bienvenue, en mon nom et au nom de mes collègues ici présents, au premier rang desquels je tiens à citer le Président du groupe d'amitié France-Albanie, M. Bernard FOURNIER, qui revient de Tirana avec le souci de renforcer la coopération entre nos Assemblées.
Votre pays a toujours été reçu avec plaisir au Sénat et j'ai eu l'honneur, par le passé, d'accueillir ici-même des Présidents de la République et des Premiers ministres d'Albanie ainsi même, Madame la Présidente, que l'un de vos prédécesseurs.
Ces moments ont toujours été une source importante d'enseignements et de réflexions.
Ils ont aussi été l'occasion d'un dialogue amical, inspiré par une volonté commune de renforcer nos relations.
La France, premier pays occidental à rouvrir son ambassade à Tirana en 1945, est restée attachée au maintien de cette sympathie mutuelle, alors même que la seconde partie du siècle passé a vu l'Albanie s'isoler et s'enliser dans une dictature dont la page obscure est aujourd'hui heureusement tournée.
Comment, à cet égard, ne pas se réjouir, Madame la Présidente, que la langue française ait pu, pendant ces années de pénombre, être le lien qui a entretenu l'intérêt réciproque entre nos deux pays ?
Ce n'était donc que justice que la France soutienne l'Albanie dans son intégration dans la famille francophone, depuis le Sommet de Moncton de 1999 (entrée comme membre associé) jusqu'à celui de Bucarest de 2006 (reconnaissance du statut de membre de plein droit).
D'autres évolutions montrent que l'Albanie regarde maintenant vers l'avenir. La signature entre l'Union Européenne et votre pays, en juin 2006, d'un accord de stabilisation et d'association est une étape importante sur la voie du rapprochement avec l'Europe qui est -je le sais et je m'en réjouis- une grande priorité de la politique étrangère de votre pays.
L'Albanie a en effet choisi de s'agréger pleinement et définitivement à la grande famille libre et démocratique des peuples européens, en se tenant à l'écart de tous les extrémismes, y compris religieux.
Je m'en réjouis car notre continent a besoin de stabilité. Et force est de constater que la construction européenne a apporté paix et prospérité à ses membres et qu'elle est aujourd'hui, dans ce monde instable, un des rares espaces où la démocratie progresse, grâce, tout particulièrement, aux élargissements.
Les efforts à mener pour se rapprocher de l'Union sont, c'est vrai, importants. La lutte contre la corruption et les trafics de toutes sortes, l'assainissement du climat des affaires pour attirer les investisseurs, le bon déroulement des scrutins électoraux sont -parmi d'autres- autant de défis à relever.
Dans cette marche en avant, la France, vous le savez, est à vos côtés, et nous pouvons faire plus encore ensemble, y compris en matière économique où il importe de renforcer nos échanges. Notre pays, qui accueille des centaines d'étudiants albanais dans ses universités, a su rester fidèle à l'élan donné de 1917 à 1939 par le lycée français de Kortcha, où est passée une partie de vos élites pendant l'entre-deux guerres.
Madame la Présidente,
Permettez-moi pour terminer de vous redire combien je suis heureux de vous recevoir et de lever mon verre en proclamant haut et fort :
Vive l'Albanie !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-albanaise !Source http://www.senat.fr, le 19 avril 2007