Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Excellences,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mes chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande joie et un honneur d'accueillir à nouveau ici, à la Présidence du Sénat de la République française, l'ensemble des membres du Corps diplomatique des pays d'Afrique, région-continent que la culture, autant que l'Histoire et les échanges, rendent si proche de nous.
Je vous remercie d'avoir répondu aussi nombreux à mon invitation. Cette joie, je la partage -je le sais- avec tous mes collègues, Sénatrices et Sénateurs ici présents. En assurant avec dynamisme et souvent avec passion, malgré leurs lourdes charges, la Présidence des groupes interparlementaires d'amitié travaillant avec vos pays, ils expriment concrètement le très grand intérêt qu'ils portent -que nous portons- à votre région.
Mon emploi du temps ne me permet malheureusement pas de vous rencontrer aussi souvent que je le voudrais -et que vous le voudriez. Sachez bien que je le regrette car tous mes contacts internationaux me confirment sans cesse que la diplomatie parlementaire répond à un besoin.
Avec bientôt un milliard d'habitants, dont près des deux tiers ont moins de vingt ans, l'Afrique est au coeur des grands enjeux de notre temps.
Avec une croissance de 5 % en moyenne, l'Afrique, berceau même de l'humanité, revient à la première place des priorités de la communauté internationale. On voit sur ce continent majeur des entreprises qui naissent, investissent, se développent, créent des richesses et des emplois. Certains pays s'engagent sur la voie du progrès. De grandes mutations et de grands changements sont à l'oeuvre, impulsés par de nouveaux intervenants publics ou privés, et de nouvelles générations qui investissent les lieux de pouvoir et de décision.
Qu'il s'agisse de l'entreprise, de la culture, des médias, du social, de la vie politique ou de la recherche, des Africains s'illustrent, avec talent, aujourd'hui, au niveau mondial, dans bien des domaines.
Malgré tous les obstacles qu'elle a pu rencontrer et rencontre encore, l'Afrique, aujourd'hui, est donc bel et bien en mouvement.
Et elle n'est pas seule, car ce qui ne changera pas, c'est l'engagement déterminé de la France en faveur et aux côtés de l'Afrique.
Ensemble, nous devons relever chacun des grands défis qui ignorent les frontières nationales. Nous ne pourrons en effet lutter efficacement contre l'immigration clandestine, le terrorisme, les pandémies, les menaces sur l'environnement, sans développer ce grand continent qui est le vôtre.
C'est un partenariat, moderne et efficace, qui ne se limite pas bien entendu au seul commerce, que nous voulons préserver avec l'Afrique, comme le montrent régulièrement les sommets qui nous réunissent.
Attaché depuis longtemps à l'Afrique, j'ai pour ma part foi dans son avenir et je suis persuadé qu'il ne peut y avoir de mondialisation réussie si l'Afrique est mise à l'écart.
Et je peux vous dire que je suis particulièrement heureux à chaque fois de me trouver sur ce merveilleux continent, encore récemment au Sénégal et en Tunisie.
En organisant aujourd'hui ce déjeuner, que je souhaite amical et convivial, j'ai voulu très simplement, mais avec toute ma conviction, vous exprimer, au nom du Sénat, le prix tout particulier et l'importance majeure que j'attache aux relations entre vos pays et la France. J'ai souhaité aussi vous remercier très chaleureusement du rôle décisif que vous jouez dans l'approfondissement de nos liens.
Ainsi que le disait Aimé Césaire, « Je vois l'Afrique multiple [...] un peu à part, mais à portée du siècle, comme un coeur de réserve ».
L'Afrique a besoin de nous comme nous avons besoin d'elle.
Je lève mon verre à l'amitié entre nos pays.Source http://www.senat.fr, le 1er juin 2007
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mes chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
C'est une grande joie et un honneur d'accueillir à nouveau ici, à la Présidence du Sénat de la République française, l'ensemble des membres du Corps diplomatique des pays d'Afrique, région-continent que la culture, autant que l'Histoire et les échanges, rendent si proche de nous.
Je vous remercie d'avoir répondu aussi nombreux à mon invitation. Cette joie, je la partage -je le sais- avec tous mes collègues, Sénatrices et Sénateurs ici présents. En assurant avec dynamisme et souvent avec passion, malgré leurs lourdes charges, la Présidence des groupes interparlementaires d'amitié travaillant avec vos pays, ils expriment concrètement le très grand intérêt qu'ils portent -que nous portons- à votre région.
Mon emploi du temps ne me permet malheureusement pas de vous rencontrer aussi souvent que je le voudrais -et que vous le voudriez. Sachez bien que je le regrette car tous mes contacts internationaux me confirment sans cesse que la diplomatie parlementaire répond à un besoin.
Avec bientôt un milliard d'habitants, dont près des deux tiers ont moins de vingt ans, l'Afrique est au coeur des grands enjeux de notre temps.
Avec une croissance de 5 % en moyenne, l'Afrique, berceau même de l'humanité, revient à la première place des priorités de la communauté internationale. On voit sur ce continent majeur des entreprises qui naissent, investissent, se développent, créent des richesses et des emplois. Certains pays s'engagent sur la voie du progrès. De grandes mutations et de grands changements sont à l'oeuvre, impulsés par de nouveaux intervenants publics ou privés, et de nouvelles générations qui investissent les lieux de pouvoir et de décision.
Qu'il s'agisse de l'entreprise, de la culture, des médias, du social, de la vie politique ou de la recherche, des Africains s'illustrent, avec talent, aujourd'hui, au niveau mondial, dans bien des domaines.
Malgré tous les obstacles qu'elle a pu rencontrer et rencontre encore, l'Afrique, aujourd'hui, est donc bel et bien en mouvement.
Et elle n'est pas seule, car ce qui ne changera pas, c'est l'engagement déterminé de la France en faveur et aux côtés de l'Afrique.
Ensemble, nous devons relever chacun des grands défis qui ignorent les frontières nationales. Nous ne pourrons en effet lutter efficacement contre l'immigration clandestine, le terrorisme, les pandémies, les menaces sur l'environnement, sans développer ce grand continent qui est le vôtre.
C'est un partenariat, moderne et efficace, qui ne se limite pas bien entendu au seul commerce, que nous voulons préserver avec l'Afrique, comme le montrent régulièrement les sommets qui nous réunissent.
Attaché depuis longtemps à l'Afrique, j'ai pour ma part foi dans son avenir et je suis persuadé qu'il ne peut y avoir de mondialisation réussie si l'Afrique est mise à l'écart.
Et je peux vous dire que je suis particulièrement heureux à chaque fois de me trouver sur ce merveilleux continent, encore récemment au Sénégal et en Tunisie.
En organisant aujourd'hui ce déjeuner, que je souhaite amical et convivial, j'ai voulu très simplement, mais avec toute ma conviction, vous exprimer, au nom du Sénat, le prix tout particulier et l'importance majeure que j'attache aux relations entre vos pays et la France. J'ai souhaité aussi vous remercier très chaleureusement du rôle décisif que vous jouez dans l'approfondissement de nos liens.
Ainsi que le disait Aimé Césaire, « Je vois l'Afrique multiple [...] un peu à part, mais à portée du siècle, comme un coeur de réserve ».
L'Afrique a besoin de nous comme nous avons besoin d'elle.
Je lève mon verre à l'amitié entre nos pays.Source http://www.senat.fr, le 1er juin 2007