Texte intégral
Chers amis,
Chers camarades,
Mesdames et Messieurs.
Merci d'être venus apporter ici votre soutien et votre amitié française aux candidats du Front National en Ile de France. Aidez-les ! Ils le méritent d'autant plus que beaucoup d'entre eux se présentent dans des circonscriptions de plus en plus difficiles. En effet dans la région parisienne, nos électeurs, chassés des centre-ville par les prix de l'immobilier quittent ensuite, quand ils le peuvent, les quartiers submergés par l'immigration.
Notre capitale, hélas, est à la pointe de ce double phénomène démographique : immigration et boboification. C'est la raison pour laquelle je tiens à rendre un hommage particulier à l'action de Martial Bild et des militants de la fédération de Paris, qui nous reçoivent aujourd'hui.
Un grand Merci aussi au DPS qui assure notre protection, à Jean-Michel Dubois et à son équipe des grandes manifestations qui ont organisé la tenue de ce meeting.
Enfin je salue les cadres et les militants, qui partout en France, aussitôt après le 22 avril, ont repris le combat. Notre mouvement est ainsi en mesure de présenter aux élections législatives 557 candidats, soit plus que le parti au pouvoir, l'UMP. 557 candidats auxquels il faut ajouter autant de suppléants et de mandataires financiers. Je salue leur persévérance et leur lucidité.
Leur lucidité politique notamment leur a permis de comprendre la nature du résultat de l'élection présidentielle.
Celle-ci a vu le triomphe des idées pour lesquelles le Front National se bat depuis 30 ans. Le patriotisme, le rétablissement de l'ordre, la maîtrise de l'immigration, la famille, la revalorisation du travail et du mérite, la baisse des impôts et des charges...les deux finalistes du 6 mai se sont sentis obligés de reprendre dans leurs discours ces thèmes. Et madame Royal a été battue parce que les Français ont cru que la candidate socialiste était sur ce programme-là moins crédible que monsieur Sarkozy.
Quant aux candidats qui se réclamaient publiquement de l'idéologie soixante-huitarde au pouvoir depuis bientôt 40 ans, ils ont recueilli des scores dérisoires.
Malgré des moyens considérables apportés notamment par ses deux groupes parlementaires, (l'un à l'Assemblée nationale et l'autre au Sénat), par ses treize mille élus locaux, par ses dizaines de municipalités, par ses deux conseils généraux et par toutes les collectivités territoriales gérées avec les socialistes, le parti communiste a obtenu moins de 2%, à peine plus que la candidate des Verts, autrefois si " tendance ", et que le chouchou des médias, le faux paysan, José Bové. La régularisation des immigrés clandestins, le droit de vote des étrangers, la dépénalisation de la drogue, le laxisme à l'école, l'antimilitarisme, le collectivisme, les délinquants présentés comme des victimes de la société...tous ces mensonges qui nous ont fait tant de mal et que les médias nous servent à longueur d'émissions et de navets télévisés, les Français les ont rejetés.
Tel est le résultat de ce que certains sociologues appellent " le glissement à droite de la société française " et d'autres, comme monsieur Badinter, " la lepénisation des esprits ".
Cependant si nous avons remporté la bataille des idées, nous n'avons pas encore gagné la guerre.
Certains courtisans poussent le zèle jusqu'à comparer l'élection de Sarkozy au retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Une telle comparaison entre le fondateur de la Vè République, si soucieux de la souveraineté de la France, et l'européiste frénétique qu'est monsieur Sarkozy, apparaît grotesque. Il y a néanmoins dans cette flatterie une part de vérité inquiétante. De Gaulle a été rappelé parce qu'une majorité de Français ont cru qu'il garderait l'Algérie française.
Quatre ans plus tard, l'Algérie était aux mains du FLN et les pieds-noirs auxquels de Gaulle avait dit " je vous ai compris ", avaient le choix entre la valise et le cercueil. Monsieur Sarkozy a fait de même pendant cette campagne électorale : "Je vous ai compris " a-t-il dit aux millions de Français qui souffrent de l'immigration, de l'insécurité et de l'abaissement de notre pays. Pour cela, sans même faire de promesses formelles, il a parsemé ses discours de références qui sonnaient agréablement à nos oreilles : "identité nationale, deux mille ans de chrétienté... ". Ses électeurs ont donc voté pour lui parce qu'ils ont cru qu'il allait rompre avec le chiraquisme, faire enfin une politique de droite, empêcher l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, freiner l'immigration, défendre l'identité nationale, promouvoir les valeurs morales et familiales de notre civilisation.
Les premières décisions prises par le nouveau pouvoir indiquent que leur déception sera à la mesure de leur espérance. Alors, avant qu'ils ne soit trop tard, avant le vote des 10 et 17 juin qui peut pendant cinq ans donner tous les pouvoirs à l'UMP, je dis aux Français :
Ouvrez les yeux.
Vous avez voulu la rupture avec Chirac ?
Ouvrez les yeux !
Onze ministres sur seize sont d'anciens chiraquiens, dont le premier ministre lui-même, monsieur Fillon, (membre des gouvernements Raffarin entre 2002 et 2005), et bien sûr monsieur Juppé (le calamiteux premier ministre de Chirac en 1995, condamné en 2004 par la justice).
Les 365 députés de l'UMP qui ont soutenu Chirac et ses premiers ministres sont dans leur quasi totalité candidats à leur réélection. Les reconduire reviendrait à donner quitus à Chirac pour sa gestion du pays entre 2002 et 2007 :
- un Etat encore plus endetté, (64 % du produit intérieur brut contre 58 %), avec toujours plus d'impôts et de charges, (les prélèvements obligatoires représentent désormais 44 % du PIB) ;
un taux de chômage parmi les plus élevé d'Europe (8 % selon les chiffres officiels, le double dans la réalité), un pouvoir d'achat réel en régression, sept millions de personnes vivant avec moins de sept cents euros par mois ;
- près de cinq cent mille étrangers arrivés chaque année légalement ou non dans notre pays, soit deux millions et demi d'immigrés en plus depuis 2002 ;
- plus de douze millions de crimes et de délits commis en 2006 selon l'Office national de la délinquance, quarante-cinq mille voitures incendiées chaque année.
Ce bilan de l'UMP, monsieur Fillon lui-même l'a condamné en affirmant que l'insécurité s'était aggravée dans les dernières années. Mais qui était alors chargé de la sécurité ? Si ce n'est le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Certainement un homonyme du nouveau président de la République.
Le 6 mai vous avez voté contre les socialistes ?
Ouvrez les yeux !
Le nouveau gouvernement comprend quatre socialistes, parmi lesquels deux noms symbolisent la gauche la plus conformiste qui soit.
Le premier, monsieur Jouyet, est un énarque, un ami du couple Hollande-Royal, l'ancien directeur de cabinet de monsieur Delors quand il présidait la Commission européenne. C'est à cet euro-technocrate que monsieur Sarkozy a confié le secrétariat d'Etat aux affaires européennes.
Le second est Kouchner, qui est passé par tous les ponts aux ânes de la gauche contemporaine : président de l'Union des étudiants communistes quand le parti applaudissait à la construction du mur de Berlin en 1961, soixante-huitard ensuite, il s'est reconverti dans "l'humanitaire " dans les années 70. Ministre de Mitterrand, il est devenu en 1992 sur les côtes de Somalie le porteur de riz le plus célèbre. C'est à ce " tiers-mondiste, tiers-mondain ", mais 100 % mondialiste qu'a été confié le ministère des affaires étrangères.
A ce propos le 29 mai 2005, vous avez voté contre la Constitution européenne ? Ouvrez les yeux !
Pour la première fois, la photographie officielle du président de la République comporte un drapeau européen.
En 1981, ses adversaires avaient qualifié le président Giscard d'Estaing de petit télégraphiste de Moscou, parce qu'il était le dirigeant occidental le plus complaisant à l'égard de l'Union soviétique, allant jusqu'à Varsovie s'enquérir des exigences de Léonid Brejnev.
Sarkozy est lui le petit télégraphiste de Bruxelles.
Aussitôt entré en fonction, il s'est empressé d'aller à Berlin, puis à Bruxelles, rassurer le chancelier allemand, madame Merkel, et le président de la Commission européenne, le Portugais Barroso.
Ils peuvent lui faire confiance : la volonté du peuple français ne sera pas respectée. Par tous les moyens, même légaux, monsieur Sarkozy imposera aux Français un texte qu'ils ont rejeté par référendum.
Son traité européen dit simplifié a aussi reçu l'aval du chef du gouvernement italien de gauche, Romano Prodi, l'ancien président de la Commission européenne, car ce texte reprend les principales dispositions de la Constitution européenne enlevant à la France les derniers éléments de sa souveraineté et qui sont notamment :
La reconnaissance à l'Union européenne de la personnalité juridique. L'Europe de Bruxelles ayant alors le statut international à part entière d'un Etat, les pays membres perdront leur statut d'Etat souverain.
La création d'un ministre des affaires étrangères européen, qui à terme enlèvera à notre pays son siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
La suppression de la règle de l'unanimité. Un Etat ne pourra plus opposer son droit de veto à une décision qu'il estime contraire à ses intérêts. Ainsi les Français ne pourront plus s'opposer à la suppression de la politique agricole commune, voulue désormais par une majorité des 27 pays membres.
Vous refusez l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne ? Ouvrez les yeux !
Le chef de l'Etat a accepté l'ouverture le 26 juin de trois nouveaux chapitres de négociation nécessaires à l'adhésion de la Turquie. Pourquoi ? C'était pourtant peut-être la dernière occasion pour la France d'empêcher une telle adhésion.
Demain, si le traité européen proposé par monsieur Sarkozy entre en application, notre pays n'aura plus la possibilité juridique d'opposer son veto à ce projet.
En réalité monsieur Sarkozy est favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Grâce à ce tour de bonneteau, il pourra s'abriter derrière un vote majoritaire des partenaires européens de la France et, ainsi, ne pas endosser devant l'opinion française la responsabilité d'une telle décision. Le disciple de Chirac a dépassé le maître, qui lui avait promis en 1995 un référendum sur la monnaie unique européenne. Mais nous le savons, chez ces gens-là " les promesses n'engagent que ceux à qui elles sont faites ", selon l'expression de monsieur Pasqua.
Il n'est donc pas étonnant que les partisans avérés du lobby euro-turc occupent des postes clés dans le nouveau gouvernement : le premier ministre lui-même, Fillon, qui, dans un entretien donné à Libération le 26 octobre 2004, se prononçait en faveur de l'adhésion de la Turquie, le numéro deux du gouvernement, monsieur Juppé et, bien sûr, le ministre des affaires étrangères Kouchner et le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jouyet.
Sarkozy d'ailleurs ne se contente pas de la Turquie. L'Union euro-méditerranéenne qu'il veut créer avec tous les pays riverains de la Méditerranée, sur le modèle de l'actuelle Union européenne sans frontières, permettra non seulement aux Turcs, mais aux Algériens et à tous les ressortissants des pays d'Afrique du Nord et du Levant de s'installer librement en France.
Vous vouliez en finir avec les vieilles lunes soixante-huitardes ?
Ouvrez les yeux !
Outre Kouchner, plusieurs ministres portent les contre-valeurs de soixante-huit qui, depuis bientôt quarante ans, détruisent les fondements de notre civilisation :
Madame Bachelot, l'ancien porte-parole de la campagne de Chirac en 2002, favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par de tels couples. A ce propos, il n'y a pas de ministre de la famille. Cela n'est certainement pas un oubli.
Madame Pecresse, ministre de l'enseignement supérieur, favorable à la recherche sur les embryons humains, étape décisive dans l'avènement du Meilleur des Mondes, dans lequel l'homme aura perdu toute dignité.
Madame Albanel, ministre de la Culture, qui a voulu imposer l'année dernière dans la chapelle royale du château de Versailles une manifestation profanatoire intitulée "Magie noire pour mariage blanc ", soulevant l'indignation non seulement de l'évêque mais aussi du maire de Versailles. Même le mirobolant Jack Lang n'avait pas osé. A ce propos, ses amis socialistes affirment qu'il ferait partie de la seconde fournée de ralliés au sarkozysme. Quoi qu'il en soit, le choix de madame Albanel montre que l'invocation par monsieur Sarkozy des deux mille ans de Chrétienté n'était qu'un discours de campagne destiné à tromper les électeurs catholiques.
Tel est le bilan des deux premières semaines du quinquennat sarkozyste. Qu'en sera-t-il s'il dispose à l'Assemblée nationale de 450 députés UMP encore plus godillots que les 365 qui, entre 2002 et 2007, ont obéi servilement à Chirac ? Les déclarations, les écrits et les actes de l'ancien ministre de l'intérieur laissent présager le pire.
l'identité et la souveraineté de la France peuvent être encore plus menacées dans les cinq prochaines années
En ce qui concerne l'immigration, le bilan de monsieur Sarkozy ministre de l'intérieur est accablant :
entre 2002 et 2007, neuf cent mille étrangers ont obtenu un titre de séjour en France ;
la nationalité française entre 2002 et 2005 a été donnée à 565 000 étrangers, contre 550 000 entre 1998 et 2001 ;
chaque année des dizaines de milliers d'immigrés illégaux ont été régularisés. Ainsi sur les 239 clandestins qui ont occupé durant l'été 2006 le gymnase de Cachan, monsieur Sarkozy en a régularisé 222. Par ailleurs il a fermé en 2003 le camp de Sangatte dans le Pas de Calais, mais comme il n'a pas expulsé les immigrés clandestins, ce sont des dizaines de Sangatte qui ont proliféré sur les côtes de la Manche.
Président de la République, fera-t-il le contraire de ce qu'il a fait quand il était ministre de l'intérieur ?
Il risque de faire pire, puisque l'immigration " choisie " qu'il veut imposer viendra s'ajouter à l'immigration subie depuis 30 ans par la France.
Le raisonnement économique sur lequel se fonde monsieur Sarkozy est faux :
à court terme, l'appel à des travailleurs immigrés aggrave le problème du chômage qui frappe plusieurs millions de nos compatriotes ;
cette main d'oeuvre issue de pays en retard de développement est dans sa grande majorité incapable de remplir les fonctions dont a besoin une économie moderne ;
l'immigration de travail ne représentant que 5 % des immigrés entrant en France ces derniers constituent une charge financière (allocations familiales, politique de la ville, dépenses médicales et sociale...) de plus en plus lourde à porter et qui met en péril l'équilibre de notre système social.
La fuite en avant que constitue l'immigration "choisie " peut précipiter la France dans le Tiers-Monde. Déjà des centaines de nos quartiers ne sont guère différents de ceux de Bamako ou de Kinsacha. Par ailleurs loin de résoudre les problèmes de l'Afrique, cette nouvelle forme de traite les aggravera. Ce n'est pas en tiers-mondisant la France que nous aiderons le Tiers-Monde.
Un ministère de l'immigration et de l'identité nationale a été créé. A l'énoncé de ces termes, les gauchistes rejoints par Bayrou, mus par le même réflexe pavlovien, ont hurlé au scandale. Qu'ils se rassurent, les quatre objectifs que lui a assignés dans le Figaro d'hier le titulaire de ce ministère, monsieur Hortefeux, accéléreront l'immigration-invasion de la France et la dissolution de son identité. "L'immigration zéro n'est pas souhaitable ", affirme-t-il, alors que notre pays compte déjà près de dix millions d'immigrés qui, du fait de leur nombre et de leur origine, ont de plus en plus de mal à s'assimiler, à la différence de leurs prédécesseurs originaires dans leur grande majorité d'Europe et devenus rapidement des Français à part entière. "L'Etat a des devoirs envers les étrangers souhaitant s'installer durablement en France ", écrit-il plus loin. Pour cela, je le cite "l'accès au logement, à la formation et au travail doit être facilité ". Voilà une définition claire de la discrimination " positive ". C'est la préférence étrangère ! Les millions de Français au chômage, ceux qui recherchent un logement décent pour leur famille apprécieront. Ils apprécieront aussi la prime que le bras droit de monsieur Sarkozy veut donner aux immigrés entrés illégalement en France. Dans le Figaro, cela s'intitule "une aide au retour proposée à tous les étrangers en situation irrégulière ayant été invités à quitter le territoire ". Qu'en termes galants ces choses là sont dites.
Les contribuables qui ont dû remettre avant-hier leur déclaration d'impôt, sous peine d'une pénalité de dix pour cent, peuvent être rassurés sur l'utilisation qui sera faite de leur argent. Les automobilistes verbalisés pour un mauvais stationnement aussi, à qui le nouveau président de la République a refusé l'amnistie de leurs contraventions.
Monsieur Hortefeux est aussi le ministre de l'identité nationale. Mais incapable de la définir, il se contente de citer l'article premier de la Constitution de 1958 "la France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale ". Fort bien, mais outre le fait que cela signifie qu'à ses yeux la France n'existait pas avant 1958, cette définition peut s'appliquer à n'importe quel pays de la planète dont la Constitution reprendrait ce texte.
Pour connaître les intentions du nouveau pouvoir, il est donc nécessaire de savoir quel sens le nouveau chef de l'Etat donne à cette notion d'identité nationale.
La France voulue par monsieur Sarkozy ne constituerait plus un peuple, mais serait un ensemble de territoires habités par des communautés ethniques, religieuses, voire sexuelles. Dans cet ensemble qui n'aurait plus de français que le nom, les nouveaux arrivants bénéficieraient d'un traitement de faveur destiné à favoriser leur intégration. C'est la discrimination " positive " c'est-à-dire la préférence étrangère.
Cette conception dit-on, monsieur Sarkozy l'aurait importée des Etats-Unis. Ce n'est pas tout à fait exact. Notre président de la République admire, c'est vrai l'Amérique. Mais il a quarante ans de retard.
Son Amérique est morte. C'était celle des années 60, quand se mettait en place en effet la discrimination " positive ", appelée là-bas "l'affirmative action ", l'Amérique des beatniks pacifistes qui crachaient sur leur drapeau. Cette Amérique-là allait inspirer en France les soixante-huitards. Aujourd'hui elle inspire encore monsieur Sarkozy, au moment où les Américains ayant pris conscience de la nocivité et de l'injustice d'un tel système mettent fin à la discrimination positive.
C'est au nom de cette discrimination positive que l'UMP veut favoriser l'Islam aux dépens des autres religions, et notamment aux dépens de celle qui constitue un élément essentiel de l'identité de notre nation : le christianisme. Croyantes ou non, toutes les personnes de bonne foi l'admettent :
les racines chrétiennes de la France sont une évidence, marquée notamment par les figures historiques de Clovis, baptisé en 496, de saint Louis, de sainte Jeanne d'Arc. S'épanouissant dans notre héritage culturel gréco-latin, ces racines ont assuré le rayonnement de la civilisation française.
Les valeurs traditionnelles de notre société, même sécularisée, prennent leur source dans le christianisme. La liberté, l'égalité, la fraternité qui constituent la devise de la République française sont des principes d'inspiration chrétienne. Ainsi la morale enseignée autrefois par " les hussards noirs de la République ", chers à Charles Péguy, n'était guère différente de celle transmise par les prêtres.
La laïcité elle-même prend sa source dans la réponse faite par le Christ au pharisien lui demandant s'il fallait payer l'impôt à César " Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ". Refusant la confusion en vigueur dans les régimes islamistes, elle établit, non pas une séparation hermétique comme le voudraient certains esprits bornés, mais une distinction équilibrée entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.
Ces principes qui fondent l'identité française, monsieur Sarkozy les bafoue. Ministre de l'intérieur, il a fait entrer dans nos institutions les associations islamistes en créant le Conseil français du culte musulman. Il est relayé dans nos villes par les maires UMP qui tentent de financer avec l'argent des contribuables locaux la construction de mosquées. Le Front National ayant obtenu dans les municipalités où il a des élus l'annulation de ces procédures qui violent la loi de 1905, le nouveau gouvernement essaiera de changer la loi.
" La France, rappelait le général de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, est avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ".
Notre pays est aussi le plus ancien Etat d'Europe.
Cette oeuvre unique au Monde, celle de nos quarante rois qui ont réuni dans la même Nation des Picards, des Bretons, des Normands, des Berrichons, des Auvergnats, des Poitevins, des Corses, des Lorrains, des Provençaux, des Martiniquais, des Alsaciens, des Franc-Comtois, des Bourguignons, des Gascons...l'Empire et la République l'ont poursuivie jusque dans les années 60.
Aujourd'hui, continuant le travail de sape de ses prédécesseurs, Giscard, Mitterrand et Chirac, le nouveau président de la République s'apprête à abandonner dans les mains des eurocrates bruxellois ses dernières prérogatives de chef d'Etat. Dans cette Europe sans frontières, dirigée par les commissaires de Bruxelles et par les directeurs de la Banque européenne de Francfort, monsieur Sarkozy aura beau s'agiter dans tous les sens, aller à Madrid, à Berlin, à Rome, à Bruxelles, à Varsovie, taper sur l'épaule des ouvriers d'Airbus bientôt licenciés, envoyer " le french doctor " Kouchner au Darfour, il n'aura pas plus de pouvoirs que la présidente de la région Poitou-Charentes, madame Royal. Il est trop intelligent pour l'ignorer. Il sait qu'il a moins de pouvoirs vis-à-vis de Bruxelles que n'en a en Amérique à l'égard de Washington le gouverneur du Kansas. Celui-ci peut avoir sa propre politique fiscale. Le président de l'Euro-land français ne peut même pas diminuer le taux de TVA appliqué aux restaurateurs.
Alors que faire ? Faut-il désespérer ? " Le désespoir en politique est sottise absolue ", disait le maître de Martigues.
Avec le Front National, les patriotes disposent depuis plus de vingt ans d'un instrument que notre famille politique n'avait jamais eu auparavant.
Forgé dans les années 70, notre mouvement est devenu à partir des années 80 l'une des premières forces électorales du pays. Avec près de quatre millions d'électeurs le 22 avril, il le reste.
Je veux saluer toutes les femmes et tous les hommes qui m'ont accompagné dans la construction de notre mouvement :
Ceux qui étaient là dès 1972, notamment Martine Lehideux, Roger Holeindre, Jean-Pierre Reveau, Alain Jamet, Michel Bayvet.
Ceux qui nous ont rejoints et qui, par leur travail et par leur talent, sont devenus des dirigeants et des cadres de notre mouvement comme bien sûr Bruno Gollnisch, Carl Lang et Jean-Claude Martinez, mais aussi Lydia Schénardi, Fernand le Rachinel, Michel de Rostolan, Marie-Christine Arnautu, Jean-François Jalkh, Huguette Fathna, Jean-Michel Dubois, Alain Vizier, et en province Michel Guignot, Jean-François Touzet, Jacques Colombier, Walerand de Saint-Just, Jean Verdon, Thibaut de La Tocnaye ;
Nos jeunes espoirs. Avocats, diplômés de nos écoles les plus prestigieuses, cadres supérieurs, chefs d'entreprise, journalistes, souvent mères ou pères de familles nombreuses, ils constituent l'avenir du Front National : Marine, Louis Aliot, Martial Bild, mais aussi Sophie Montel en Franche-Comté, Bernard Touchague et Catherine Salagnac en Normandie, Thierry Gourlot en Lorraine, Patrick Binder en Alsace, Eric Iorio, Olivier Martinelli en Corse, Philippe Bernard à Lille, Michel Hubault dans le Berry, Régis de la Croix-Vaubois en Bourgogne, Jean-Lin Lacapelle à Orléans. La liste de nos jeunes talents n'est pas exhaustive.
Et bien sûr, nos compagnons qui nous ont quittés rappelés à Dieu.
A tous qui me suivent dans cette aventure historique, Merci.
Même si nous ne sommes pas encore parvenus au pouvoir, notre action a déjà porté ses fruits. Non seulement nous avons imposé nos thèmes dans le débat politique, mais nous avons aussi empêché le pire. Ainsi, pourquoi le vote des étrangers n'est-il pas encore entré en vigueur, alors que l'ensemble des partis au pouvoir y est favorable ? C'est parce que la crainte d'une montée du Front National les dissuade de le faire. Ainsi monsieur Sarkozy, qui avait déclaré vouloir donner le droit de vote aux immigrés dans un entretien donné au Monde le 24 octobre 2005, a dû faire marche arrière.
Si le 10 juin le Front National obtient assez de suffrages pour avoir, malgré un scrutin inique, des députés à l'Assemblée Nationale, l'UMP même majoritaire ne pourra pas imposer ce genre de mesures.
Ce résultat, nos candidats peuvent l'obtenir. Il leur suffit de rappeler ce que nous voulons pour la France.
Nous voulons rétablir l'ordre pour assurer la sécurité de tous les Français.
Nous voulons inverser le courant de l'immigration en supprimant le regroupement familial et en organisant le retour chez eux des clandestins et des étrangers sans emploi.
Nous voulons réformer le droit de la nationalité selon le principe " être Français cela s'hérite ou cela se mérite ".
Nous voulons supprimer la double nationalité, car de même qu'on ne peut servir deux maîtres on ne peut pas servir deux pays.
Nous voulons rétablir la préférence nationale pour donner un emploi à chaque Français et un logement décent à toutes les familles françaises. A ce propos, je rappelle que la préférence nationale en matière d'emploi supprimée par la gauche en 1982 avait été instaurée en 1932 à l'initiative d'un député socialiste Roger Salengro. Aujourd'hui, seuls les fonctionnaires en bénéficient, mais plus pour longtemps dans l'Europe de Bruxelles.
Nous voulons réduire les impôts et les taxes par la suppression progressive de l'impôt sur le revenu du travail et l'instauration de protections douanières qui permettront à nos entreprises de lutter contre la concurrence internationale déloyale.
Nous voulons mettre en oeuvre une grande politique familiale en créant notamment pour les familles françaises le revenu parental.
Nous voulons promouvoir et défendre les valeurs qui ont fait la grandeur de la France. Nous refusons donc les revendications communautaristes de toutes sortes, aussi bien celles des associations islamistes qui veulent imposer la charia en France que celles des lobbies homosexuels qui exigent le mariage et le droit d'adopter des enfants.
Respectueux de la dignité de tout être humain, nous voulons protéger la Vie depuis sa conception jusqu'à son terme naturel.
Héritiers des millions de Français qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la Patrie, nous voulons que soit respecté le vote des Français qui, le 29 mai 2005 ont dit non à l'Europe de Bruxelles et à la Turquie dans l'Europe. Créons une Europe nouvelle, celle des nations souveraines allant de Brest à Vladivostok.
Contrairement à ce que prétendent les esprits frileux de l'UMP, du PS et de l'UDF, notre pays n'est pas condamné à finir dans l'hospice euro-bruxellois. Membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, possédant le troisième domaine maritime mondial, la France peut jouer de nouveau un rôle de premier plan dans le monde et ainsi, d'abord avec ses alliés de l'espace boréal, d'une part, constituer dans le monde occidental un contrepoids à la puissance anglo-saxonne, d'autre part, répondre à la menace de l'expansionnisme islamiste et aux puissances émergentes comme la Chine.
Ce programme de renouveau national, ce ne sont pas les députés sortants de l'UMP qui l'appliqueront. Ils obéissent à des principes contraires aux nôtres. Seul le Front National est aujourd'hui en mesure de le mettre en oeuvre.
Mes chers camarades, pour des millions de Français, notamment les plus modestes d'entre eux, les victimes de l'insécurité, de l'immigration, de la destruction de notre industrie et de notre agriculture, le Front National constitue l'espoir ultime. Ne les décevons pas. La flamme de l'Espérance française ne saurait s'éteindre et ne s'éteindra pas. Dans ces derniers jours de campagne, portons-la haut et le 10 juin nous gagnerons l'estime et la reconnaissance de la Patrie.
VIVE LE FRONT NATIONAL,
VIVE LA FRANCE.
Chers camarades,
Mesdames et Messieurs.
Merci d'être venus apporter ici votre soutien et votre amitié française aux candidats du Front National en Ile de France. Aidez-les ! Ils le méritent d'autant plus que beaucoup d'entre eux se présentent dans des circonscriptions de plus en plus difficiles. En effet dans la région parisienne, nos électeurs, chassés des centre-ville par les prix de l'immobilier quittent ensuite, quand ils le peuvent, les quartiers submergés par l'immigration.
Notre capitale, hélas, est à la pointe de ce double phénomène démographique : immigration et boboification. C'est la raison pour laquelle je tiens à rendre un hommage particulier à l'action de Martial Bild et des militants de la fédération de Paris, qui nous reçoivent aujourd'hui.
Un grand Merci aussi au DPS qui assure notre protection, à Jean-Michel Dubois et à son équipe des grandes manifestations qui ont organisé la tenue de ce meeting.
Enfin je salue les cadres et les militants, qui partout en France, aussitôt après le 22 avril, ont repris le combat. Notre mouvement est ainsi en mesure de présenter aux élections législatives 557 candidats, soit plus que le parti au pouvoir, l'UMP. 557 candidats auxquels il faut ajouter autant de suppléants et de mandataires financiers. Je salue leur persévérance et leur lucidité.
Leur lucidité politique notamment leur a permis de comprendre la nature du résultat de l'élection présidentielle.
Celle-ci a vu le triomphe des idées pour lesquelles le Front National se bat depuis 30 ans. Le patriotisme, le rétablissement de l'ordre, la maîtrise de l'immigration, la famille, la revalorisation du travail et du mérite, la baisse des impôts et des charges...les deux finalistes du 6 mai se sont sentis obligés de reprendre dans leurs discours ces thèmes. Et madame Royal a été battue parce que les Français ont cru que la candidate socialiste était sur ce programme-là moins crédible que monsieur Sarkozy.
Quant aux candidats qui se réclamaient publiquement de l'idéologie soixante-huitarde au pouvoir depuis bientôt 40 ans, ils ont recueilli des scores dérisoires.
Malgré des moyens considérables apportés notamment par ses deux groupes parlementaires, (l'un à l'Assemblée nationale et l'autre au Sénat), par ses treize mille élus locaux, par ses dizaines de municipalités, par ses deux conseils généraux et par toutes les collectivités territoriales gérées avec les socialistes, le parti communiste a obtenu moins de 2%, à peine plus que la candidate des Verts, autrefois si " tendance ", et que le chouchou des médias, le faux paysan, José Bové. La régularisation des immigrés clandestins, le droit de vote des étrangers, la dépénalisation de la drogue, le laxisme à l'école, l'antimilitarisme, le collectivisme, les délinquants présentés comme des victimes de la société...tous ces mensonges qui nous ont fait tant de mal et que les médias nous servent à longueur d'émissions et de navets télévisés, les Français les ont rejetés.
Tel est le résultat de ce que certains sociologues appellent " le glissement à droite de la société française " et d'autres, comme monsieur Badinter, " la lepénisation des esprits ".
Cependant si nous avons remporté la bataille des idées, nous n'avons pas encore gagné la guerre.
Certains courtisans poussent le zèle jusqu'à comparer l'élection de Sarkozy au retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Une telle comparaison entre le fondateur de la Vè République, si soucieux de la souveraineté de la France, et l'européiste frénétique qu'est monsieur Sarkozy, apparaît grotesque. Il y a néanmoins dans cette flatterie une part de vérité inquiétante. De Gaulle a été rappelé parce qu'une majorité de Français ont cru qu'il garderait l'Algérie française.
Quatre ans plus tard, l'Algérie était aux mains du FLN et les pieds-noirs auxquels de Gaulle avait dit " je vous ai compris ", avaient le choix entre la valise et le cercueil. Monsieur Sarkozy a fait de même pendant cette campagne électorale : "Je vous ai compris " a-t-il dit aux millions de Français qui souffrent de l'immigration, de l'insécurité et de l'abaissement de notre pays. Pour cela, sans même faire de promesses formelles, il a parsemé ses discours de références qui sonnaient agréablement à nos oreilles : "identité nationale, deux mille ans de chrétienté... ". Ses électeurs ont donc voté pour lui parce qu'ils ont cru qu'il allait rompre avec le chiraquisme, faire enfin une politique de droite, empêcher l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, freiner l'immigration, défendre l'identité nationale, promouvoir les valeurs morales et familiales de notre civilisation.
Les premières décisions prises par le nouveau pouvoir indiquent que leur déception sera à la mesure de leur espérance. Alors, avant qu'ils ne soit trop tard, avant le vote des 10 et 17 juin qui peut pendant cinq ans donner tous les pouvoirs à l'UMP, je dis aux Français :
Ouvrez les yeux.
Vous avez voulu la rupture avec Chirac ?
Ouvrez les yeux !
Onze ministres sur seize sont d'anciens chiraquiens, dont le premier ministre lui-même, monsieur Fillon, (membre des gouvernements Raffarin entre 2002 et 2005), et bien sûr monsieur Juppé (le calamiteux premier ministre de Chirac en 1995, condamné en 2004 par la justice).
Les 365 députés de l'UMP qui ont soutenu Chirac et ses premiers ministres sont dans leur quasi totalité candidats à leur réélection. Les reconduire reviendrait à donner quitus à Chirac pour sa gestion du pays entre 2002 et 2007 :
- un Etat encore plus endetté, (64 % du produit intérieur brut contre 58 %), avec toujours plus d'impôts et de charges, (les prélèvements obligatoires représentent désormais 44 % du PIB) ;
un taux de chômage parmi les plus élevé d'Europe (8 % selon les chiffres officiels, le double dans la réalité), un pouvoir d'achat réel en régression, sept millions de personnes vivant avec moins de sept cents euros par mois ;
- près de cinq cent mille étrangers arrivés chaque année légalement ou non dans notre pays, soit deux millions et demi d'immigrés en plus depuis 2002 ;
- plus de douze millions de crimes et de délits commis en 2006 selon l'Office national de la délinquance, quarante-cinq mille voitures incendiées chaque année.
Ce bilan de l'UMP, monsieur Fillon lui-même l'a condamné en affirmant que l'insécurité s'était aggravée dans les dernières années. Mais qui était alors chargé de la sécurité ? Si ce n'est le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Certainement un homonyme du nouveau président de la République.
Le 6 mai vous avez voté contre les socialistes ?
Ouvrez les yeux !
Le nouveau gouvernement comprend quatre socialistes, parmi lesquels deux noms symbolisent la gauche la plus conformiste qui soit.
Le premier, monsieur Jouyet, est un énarque, un ami du couple Hollande-Royal, l'ancien directeur de cabinet de monsieur Delors quand il présidait la Commission européenne. C'est à cet euro-technocrate que monsieur Sarkozy a confié le secrétariat d'Etat aux affaires européennes.
Le second est Kouchner, qui est passé par tous les ponts aux ânes de la gauche contemporaine : président de l'Union des étudiants communistes quand le parti applaudissait à la construction du mur de Berlin en 1961, soixante-huitard ensuite, il s'est reconverti dans "l'humanitaire " dans les années 70. Ministre de Mitterrand, il est devenu en 1992 sur les côtes de Somalie le porteur de riz le plus célèbre. C'est à ce " tiers-mondiste, tiers-mondain ", mais 100 % mondialiste qu'a été confié le ministère des affaires étrangères.
A ce propos le 29 mai 2005, vous avez voté contre la Constitution européenne ? Ouvrez les yeux !
Pour la première fois, la photographie officielle du président de la République comporte un drapeau européen.
En 1981, ses adversaires avaient qualifié le président Giscard d'Estaing de petit télégraphiste de Moscou, parce qu'il était le dirigeant occidental le plus complaisant à l'égard de l'Union soviétique, allant jusqu'à Varsovie s'enquérir des exigences de Léonid Brejnev.
Sarkozy est lui le petit télégraphiste de Bruxelles.
Aussitôt entré en fonction, il s'est empressé d'aller à Berlin, puis à Bruxelles, rassurer le chancelier allemand, madame Merkel, et le président de la Commission européenne, le Portugais Barroso.
Ils peuvent lui faire confiance : la volonté du peuple français ne sera pas respectée. Par tous les moyens, même légaux, monsieur Sarkozy imposera aux Français un texte qu'ils ont rejeté par référendum.
Son traité européen dit simplifié a aussi reçu l'aval du chef du gouvernement italien de gauche, Romano Prodi, l'ancien président de la Commission européenne, car ce texte reprend les principales dispositions de la Constitution européenne enlevant à la France les derniers éléments de sa souveraineté et qui sont notamment :
La reconnaissance à l'Union européenne de la personnalité juridique. L'Europe de Bruxelles ayant alors le statut international à part entière d'un Etat, les pays membres perdront leur statut d'Etat souverain.
La création d'un ministre des affaires étrangères européen, qui à terme enlèvera à notre pays son siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
La suppression de la règle de l'unanimité. Un Etat ne pourra plus opposer son droit de veto à une décision qu'il estime contraire à ses intérêts. Ainsi les Français ne pourront plus s'opposer à la suppression de la politique agricole commune, voulue désormais par une majorité des 27 pays membres.
Vous refusez l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne ? Ouvrez les yeux !
Le chef de l'Etat a accepté l'ouverture le 26 juin de trois nouveaux chapitres de négociation nécessaires à l'adhésion de la Turquie. Pourquoi ? C'était pourtant peut-être la dernière occasion pour la France d'empêcher une telle adhésion.
Demain, si le traité européen proposé par monsieur Sarkozy entre en application, notre pays n'aura plus la possibilité juridique d'opposer son veto à ce projet.
En réalité monsieur Sarkozy est favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Grâce à ce tour de bonneteau, il pourra s'abriter derrière un vote majoritaire des partenaires européens de la France et, ainsi, ne pas endosser devant l'opinion française la responsabilité d'une telle décision. Le disciple de Chirac a dépassé le maître, qui lui avait promis en 1995 un référendum sur la monnaie unique européenne. Mais nous le savons, chez ces gens-là " les promesses n'engagent que ceux à qui elles sont faites ", selon l'expression de monsieur Pasqua.
Il n'est donc pas étonnant que les partisans avérés du lobby euro-turc occupent des postes clés dans le nouveau gouvernement : le premier ministre lui-même, Fillon, qui, dans un entretien donné à Libération le 26 octobre 2004, se prononçait en faveur de l'adhésion de la Turquie, le numéro deux du gouvernement, monsieur Juppé et, bien sûr, le ministre des affaires étrangères Kouchner et le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Jouyet.
Sarkozy d'ailleurs ne se contente pas de la Turquie. L'Union euro-méditerranéenne qu'il veut créer avec tous les pays riverains de la Méditerranée, sur le modèle de l'actuelle Union européenne sans frontières, permettra non seulement aux Turcs, mais aux Algériens et à tous les ressortissants des pays d'Afrique du Nord et du Levant de s'installer librement en France.
Vous vouliez en finir avec les vieilles lunes soixante-huitardes ?
Ouvrez les yeux !
Outre Kouchner, plusieurs ministres portent les contre-valeurs de soixante-huit qui, depuis bientôt quarante ans, détruisent les fondements de notre civilisation :
Madame Bachelot, l'ancien porte-parole de la campagne de Chirac en 2002, favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par de tels couples. A ce propos, il n'y a pas de ministre de la famille. Cela n'est certainement pas un oubli.
Madame Pecresse, ministre de l'enseignement supérieur, favorable à la recherche sur les embryons humains, étape décisive dans l'avènement du Meilleur des Mondes, dans lequel l'homme aura perdu toute dignité.
Madame Albanel, ministre de la Culture, qui a voulu imposer l'année dernière dans la chapelle royale du château de Versailles une manifestation profanatoire intitulée "Magie noire pour mariage blanc ", soulevant l'indignation non seulement de l'évêque mais aussi du maire de Versailles. Même le mirobolant Jack Lang n'avait pas osé. A ce propos, ses amis socialistes affirment qu'il ferait partie de la seconde fournée de ralliés au sarkozysme. Quoi qu'il en soit, le choix de madame Albanel montre que l'invocation par monsieur Sarkozy des deux mille ans de Chrétienté n'était qu'un discours de campagne destiné à tromper les électeurs catholiques.
Tel est le bilan des deux premières semaines du quinquennat sarkozyste. Qu'en sera-t-il s'il dispose à l'Assemblée nationale de 450 députés UMP encore plus godillots que les 365 qui, entre 2002 et 2007, ont obéi servilement à Chirac ? Les déclarations, les écrits et les actes de l'ancien ministre de l'intérieur laissent présager le pire.
l'identité et la souveraineté de la France peuvent être encore plus menacées dans les cinq prochaines années
En ce qui concerne l'immigration, le bilan de monsieur Sarkozy ministre de l'intérieur est accablant :
entre 2002 et 2007, neuf cent mille étrangers ont obtenu un titre de séjour en France ;
la nationalité française entre 2002 et 2005 a été donnée à 565 000 étrangers, contre 550 000 entre 1998 et 2001 ;
chaque année des dizaines de milliers d'immigrés illégaux ont été régularisés. Ainsi sur les 239 clandestins qui ont occupé durant l'été 2006 le gymnase de Cachan, monsieur Sarkozy en a régularisé 222. Par ailleurs il a fermé en 2003 le camp de Sangatte dans le Pas de Calais, mais comme il n'a pas expulsé les immigrés clandestins, ce sont des dizaines de Sangatte qui ont proliféré sur les côtes de la Manche.
Président de la République, fera-t-il le contraire de ce qu'il a fait quand il était ministre de l'intérieur ?
Il risque de faire pire, puisque l'immigration " choisie " qu'il veut imposer viendra s'ajouter à l'immigration subie depuis 30 ans par la France.
Le raisonnement économique sur lequel se fonde monsieur Sarkozy est faux :
à court terme, l'appel à des travailleurs immigrés aggrave le problème du chômage qui frappe plusieurs millions de nos compatriotes ;
cette main d'oeuvre issue de pays en retard de développement est dans sa grande majorité incapable de remplir les fonctions dont a besoin une économie moderne ;
l'immigration de travail ne représentant que 5 % des immigrés entrant en France ces derniers constituent une charge financière (allocations familiales, politique de la ville, dépenses médicales et sociale...) de plus en plus lourde à porter et qui met en péril l'équilibre de notre système social.
La fuite en avant que constitue l'immigration "choisie " peut précipiter la France dans le Tiers-Monde. Déjà des centaines de nos quartiers ne sont guère différents de ceux de Bamako ou de Kinsacha. Par ailleurs loin de résoudre les problèmes de l'Afrique, cette nouvelle forme de traite les aggravera. Ce n'est pas en tiers-mondisant la France que nous aiderons le Tiers-Monde.
Un ministère de l'immigration et de l'identité nationale a été créé. A l'énoncé de ces termes, les gauchistes rejoints par Bayrou, mus par le même réflexe pavlovien, ont hurlé au scandale. Qu'ils se rassurent, les quatre objectifs que lui a assignés dans le Figaro d'hier le titulaire de ce ministère, monsieur Hortefeux, accéléreront l'immigration-invasion de la France et la dissolution de son identité. "L'immigration zéro n'est pas souhaitable ", affirme-t-il, alors que notre pays compte déjà près de dix millions d'immigrés qui, du fait de leur nombre et de leur origine, ont de plus en plus de mal à s'assimiler, à la différence de leurs prédécesseurs originaires dans leur grande majorité d'Europe et devenus rapidement des Français à part entière. "L'Etat a des devoirs envers les étrangers souhaitant s'installer durablement en France ", écrit-il plus loin. Pour cela, je le cite "l'accès au logement, à la formation et au travail doit être facilité ". Voilà une définition claire de la discrimination " positive ". C'est la préférence étrangère ! Les millions de Français au chômage, ceux qui recherchent un logement décent pour leur famille apprécieront. Ils apprécieront aussi la prime que le bras droit de monsieur Sarkozy veut donner aux immigrés entrés illégalement en France. Dans le Figaro, cela s'intitule "une aide au retour proposée à tous les étrangers en situation irrégulière ayant été invités à quitter le territoire ". Qu'en termes galants ces choses là sont dites.
Les contribuables qui ont dû remettre avant-hier leur déclaration d'impôt, sous peine d'une pénalité de dix pour cent, peuvent être rassurés sur l'utilisation qui sera faite de leur argent. Les automobilistes verbalisés pour un mauvais stationnement aussi, à qui le nouveau président de la République a refusé l'amnistie de leurs contraventions.
Monsieur Hortefeux est aussi le ministre de l'identité nationale. Mais incapable de la définir, il se contente de citer l'article premier de la Constitution de 1958 "la France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale ". Fort bien, mais outre le fait que cela signifie qu'à ses yeux la France n'existait pas avant 1958, cette définition peut s'appliquer à n'importe quel pays de la planète dont la Constitution reprendrait ce texte.
Pour connaître les intentions du nouveau pouvoir, il est donc nécessaire de savoir quel sens le nouveau chef de l'Etat donne à cette notion d'identité nationale.
La France voulue par monsieur Sarkozy ne constituerait plus un peuple, mais serait un ensemble de territoires habités par des communautés ethniques, religieuses, voire sexuelles. Dans cet ensemble qui n'aurait plus de français que le nom, les nouveaux arrivants bénéficieraient d'un traitement de faveur destiné à favoriser leur intégration. C'est la discrimination " positive " c'est-à-dire la préférence étrangère.
Cette conception dit-on, monsieur Sarkozy l'aurait importée des Etats-Unis. Ce n'est pas tout à fait exact. Notre président de la République admire, c'est vrai l'Amérique. Mais il a quarante ans de retard.
Son Amérique est morte. C'était celle des années 60, quand se mettait en place en effet la discrimination " positive ", appelée là-bas "l'affirmative action ", l'Amérique des beatniks pacifistes qui crachaient sur leur drapeau. Cette Amérique-là allait inspirer en France les soixante-huitards. Aujourd'hui elle inspire encore monsieur Sarkozy, au moment où les Américains ayant pris conscience de la nocivité et de l'injustice d'un tel système mettent fin à la discrimination positive.
C'est au nom de cette discrimination positive que l'UMP veut favoriser l'Islam aux dépens des autres religions, et notamment aux dépens de celle qui constitue un élément essentiel de l'identité de notre nation : le christianisme. Croyantes ou non, toutes les personnes de bonne foi l'admettent :
les racines chrétiennes de la France sont une évidence, marquée notamment par les figures historiques de Clovis, baptisé en 496, de saint Louis, de sainte Jeanne d'Arc. S'épanouissant dans notre héritage culturel gréco-latin, ces racines ont assuré le rayonnement de la civilisation française.
Les valeurs traditionnelles de notre société, même sécularisée, prennent leur source dans le christianisme. La liberté, l'égalité, la fraternité qui constituent la devise de la République française sont des principes d'inspiration chrétienne. Ainsi la morale enseignée autrefois par " les hussards noirs de la République ", chers à Charles Péguy, n'était guère différente de celle transmise par les prêtres.
La laïcité elle-même prend sa source dans la réponse faite par le Christ au pharisien lui demandant s'il fallait payer l'impôt à César " Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ". Refusant la confusion en vigueur dans les régimes islamistes, elle établit, non pas une séparation hermétique comme le voudraient certains esprits bornés, mais une distinction équilibrée entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.
Ces principes qui fondent l'identité française, monsieur Sarkozy les bafoue. Ministre de l'intérieur, il a fait entrer dans nos institutions les associations islamistes en créant le Conseil français du culte musulman. Il est relayé dans nos villes par les maires UMP qui tentent de financer avec l'argent des contribuables locaux la construction de mosquées. Le Front National ayant obtenu dans les municipalités où il a des élus l'annulation de ces procédures qui violent la loi de 1905, le nouveau gouvernement essaiera de changer la loi.
" La France, rappelait le général de Gaulle cité par Alain Peyrefitte, est avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ".
Notre pays est aussi le plus ancien Etat d'Europe.
Cette oeuvre unique au Monde, celle de nos quarante rois qui ont réuni dans la même Nation des Picards, des Bretons, des Normands, des Berrichons, des Auvergnats, des Poitevins, des Corses, des Lorrains, des Provençaux, des Martiniquais, des Alsaciens, des Franc-Comtois, des Bourguignons, des Gascons...l'Empire et la République l'ont poursuivie jusque dans les années 60.
Aujourd'hui, continuant le travail de sape de ses prédécesseurs, Giscard, Mitterrand et Chirac, le nouveau président de la République s'apprête à abandonner dans les mains des eurocrates bruxellois ses dernières prérogatives de chef d'Etat. Dans cette Europe sans frontières, dirigée par les commissaires de Bruxelles et par les directeurs de la Banque européenne de Francfort, monsieur Sarkozy aura beau s'agiter dans tous les sens, aller à Madrid, à Berlin, à Rome, à Bruxelles, à Varsovie, taper sur l'épaule des ouvriers d'Airbus bientôt licenciés, envoyer " le french doctor " Kouchner au Darfour, il n'aura pas plus de pouvoirs que la présidente de la région Poitou-Charentes, madame Royal. Il est trop intelligent pour l'ignorer. Il sait qu'il a moins de pouvoirs vis-à-vis de Bruxelles que n'en a en Amérique à l'égard de Washington le gouverneur du Kansas. Celui-ci peut avoir sa propre politique fiscale. Le président de l'Euro-land français ne peut même pas diminuer le taux de TVA appliqué aux restaurateurs.
Alors que faire ? Faut-il désespérer ? " Le désespoir en politique est sottise absolue ", disait le maître de Martigues.
Avec le Front National, les patriotes disposent depuis plus de vingt ans d'un instrument que notre famille politique n'avait jamais eu auparavant.
Forgé dans les années 70, notre mouvement est devenu à partir des années 80 l'une des premières forces électorales du pays. Avec près de quatre millions d'électeurs le 22 avril, il le reste.
Je veux saluer toutes les femmes et tous les hommes qui m'ont accompagné dans la construction de notre mouvement :
Ceux qui étaient là dès 1972, notamment Martine Lehideux, Roger Holeindre, Jean-Pierre Reveau, Alain Jamet, Michel Bayvet.
Ceux qui nous ont rejoints et qui, par leur travail et par leur talent, sont devenus des dirigeants et des cadres de notre mouvement comme bien sûr Bruno Gollnisch, Carl Lang et Jean-Claude Martinez, mais aussi Lydia Schénardi, Fernand le Rachinel, Michel de Rostolan, Marie-Christine Arnautu, Jean-François Jalkh, Huguette Fathna, Jean-Michel Dubois, Alain Vizier, et en province Michel Guignot, Jean-François Touzet, Jacques Colombier, Walerand de Saint-Just, Jean Verdon, Thibaut de La Tocnaye ;
Nos jeunes espoirs. Avocats, diplômés de nos écoles les plus prestigieuses, cadres supérieurs, chefs d'entreprise, journalistes, souvent mères ou pères de familles nombreuses, ils constituent l'avenir du Front National : Marine, Louis Aliot, Martial Bild, mais aussi Sophie Montel en Franche-Comté, Bernard Touchague et Catherine Salagnac en Normandie, Thierry Gourlot en Lorraine, Patrick Binder en Alsace, Eric Iorio, Olivier Martinelli en Corse, Philippe Bernard à Lille, Michel Hubault dans le Berry, Régis de la Croix-Vaubois en Bourgogne, Jean-Lin Lacapelle à Orléans. La liste de nos jeunes talents n'est pas exhaustive.
Et bien sûr, nos compagnons qui nous ont quittés rappelés à Dieu.
A tous qui me suivent dans cette aventure historique, Merci.
Même si nous ne sommes pas encore parvenus au pouvoir, notre action a déjà porté ses fruits. Non seulement nous avons imposé nos thèmes dans le débat politique, mais nous avons aussi empêché le pire. Ainsi, pourquoi le vote des étrangers n'est-il pas encore entré en vigueur, alors que l'ensemble des partis au pouvoir y est favorable ? C'est parce que la crainte d'une montée du Front National les dissuade de le faire. Ainsi monsieur Sarkozy, qui avait déclaré vouloir donner le droit de vote aux immigrés dans un entretien donné au Monde le 24 octobre 2005, a dû faire marche arrière.
Si le 10 juin le Front National obtient assez de suffrages pour avoir, malgré un scrutin inique, des députés à l'Assemblée Nationale, l'UMP même majoritaire ne pourra pas imposer ce genre de mesures.
Ce résultat, nos candidats peuvent l'obtenir. Il leur suffit de rappeler ce que nous voulons pour la France.
Nous voulons rétablir l'ordre pour assurer la sécurité de tous les Français.
Nous voulons inverser le courant de l'immigration en supprimant le regroupement familial et en organisant le retour chez eux des clandestins et des étrangers sans emploi.
Nous voulons réformer le droit de la nationalité selon le principe " être Français cela s'hérite ou cela se mérite ".
Nous voulons supprimer la double nationalité, car de même qu'on ne peut servir deux maîtres on ne peut pas servir deux pays.
Nous voulons rétablir la préférence nationale pour donner un emploi à chaque Français et un logement décent à toutes les familles françaises. A ce propos, je rappelle que la préférence nationale en matière d'emploi supprimée par la gauche en 1982 avait été instaurée en 1932 à l'initiative d'un député socialiste Roger Salengro. Aujourd'hui, seuls les fonctionnaires en bénéficient, mais plus pour longtemps dans l'Europe de Bruxelles.
Nous voulons réduire les impôts et les taxes par la suppression progressive de l'impôt sur le revenu du travail et l'instauration de protections douanières qui permettront à nos entreprises de lutter contre la concurrence internationale déloyale.
Nous voulons mettre en oeuvre une grande politique familiale en créant notamment pour les familles françaises le revenu parental.
Nous voulons promouvoir et défendre les valeurs qui ont fait la grandeur de la France. Nous refusons donc les revendications communautaristes de toutes sortes, aussi bien celles des associations islamistes qui veulent imposer la charia en France que celles des lobbies homosexuels qui exigent le mariage et le droit d'adopter des enfants.
Respectueux de la dignité de tout être humain, nous voulons protéger la Vie depuis sa conception jusqu'à son terme naturel.
Héritiers des millions de Français qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la Patrie, nous voulons que soit respecté le vote des Français qui, le 29 mai 2005 ont dit non à l'Europe de Bruxelles et à la Turquie dans l'Europe. Créons une Europe nouvelle, celle des nations souveraines allant de Brest à Vladivostok.
Contrairement à ce que prétendent les esprits frileux de l'UMP, du PS et de l'UDF, notre pays n'est pas condamné à finir dans l'hospice euro-bruxellois. Membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, possédant le troisième domaine maritime mondial, la France peut jouer de nouveau un rôle de premier plan dans le monde et ainsi, d'abord avec ses alliés de l'espace boréal, d'une part, constituer dans le monde occidental un contrepoids à la puissance anglo-saxonne, d'autre part, répondre à la menace de l'expansionnisme islamiste et aux puissances émergentes comme la Chine.
Ce programme de renouveau national, ce ne sont pas les députés sortants de l'UMP qui l'appliqueront. Ils obéissent à des principes contraires aux nôtres. Seul le Front National est aujourd'hui en mesure de le mettre en oeuvre.
Mes chers camarades, pour des millions de Français, notamment les plus modestes d'entre eux, les victimes de l'insécurité, de l'immigration, de la destruction de notre industrie et de notre agriculture, le Front National constitue l'espoir ultime. Ne les décevons pas. La flamme de l'Espérance française ne saurait s'éteindre et ne s'éteindra pas. Dans ces derniers jours de campagne, portons-la haut et le 10 juin nous gagnerons l'estime et la reconnaissance de la Patrie.
VIVE LE FRONT NATIONAL,
VIVE LA FRANCE.