Texte intégral
Madame le Ministre,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Il nous a paru important de trouver un moment pour une visite de terrain sur un sujet aussi important. Je voudrais commencer par vous dire que ce n'est pas à vous de nous remercier, c'est à nous de vous remercier, parce que c'est extrêmement gratifiant lorsqu'on est engagé dans une action de coopération bilatérale, notamment au niveau de l'Agence française de développement, de voir que cela marche bien.
Vous le savez bien, parfois l'enfer est pavé de bonnes intentions. Là, en l'occurrence, c'est le contraire. Grâce, tout d'abord, à la volonté politique du gouvernement gabonais et puis, bien sûr, du département ministériel que vous avez en charge, sans lequel rien n'aurait été possible, grâce, bien sûr, à vos collaborateurs qui ont concrétisé ce projet, grâce aussi à ceux qui, au niveau de l'Institut gabonais d'appui au développement, ont mis en oeuvre cette démarche et puis évidemment, au bout de la chaîne, les producteurs, ceux qui au quotidien croient en leur engagement, en leur métier, et nous font des productions, à la fois utiles et de qualité, on se rend compte que l'on a atteint l'objectif. C'est-à-dire que l'on est d'abord sur une vraie question géopolitique, dans un monde de plus en plus urbain, de cette agriculture, de ce maraîchage à proximité des grandes agglomérations qui continuent à grandir.
Vous avez évoqué les besoins alimentaires essentiels, et là on voit bien que ce sont des pistes tout à fait essentielles et novatrices. Il a fallu du courage politique pour les engager parce que forcément vous dérangez des situations acquises. Vous prenez de l'espace en milieu déjà en partie urbanisé. Il ne suffit pas d'avoir une bonne idée, il faut être capable concrètement de la mettre en oeuvre, sur le plan des techniques agricoles, sur le plan du lien entre ce que vous produisez et les attentes du marché, même au sens le plus concret du terme puisque nous l'avons traversé en arrivant. C'est cela finalement un projet et nous, évidemment, en tant que partenaires français, à travers les outils qui sont les nôtres, quand on a le sentiment qu'un projet que l'on soutient porte non seulement ses fruits, ou ses légumes, mais les porte durablement, puisque vous le disiez à l'instant, Madame le Ministre, vous êtes déjà dans la réflexion sur la pérennité et l'extension de la démarche, c'est pour nous naturellement un encouragement. C'est extrêmement satisfaisant. Ce n'est pas toujours comme cela que les choses se passent et c'est la raison pour laquelle nous vous sommes extrêmement reconnaissants.
Je viens de prendre mes fonctions puisque je suis rentré dans le gouvernement de M. Sarkozy il y a deux semaines. C'est donc mon premier déplacement, même si je connais déjà un petit peu l'Afrique - mais pas le Gabon. Je suis donc heureux de venir ici pour la première fois.
L'ambition qui est la nôtre, dans ce monde difficile dans lequel nous vivons, c'est d'essayer, tant au niveau français qu'européen, mais aussi avec des partenaires privés, associatifs et les ONG, d'avoir une espèce d'alliance, de coalition, qui associe tous les acteurs du développement dans l'esprit de ce que vous faites ici.
Madame le Ministre, Mesdames et Messieurs, je voulais vous dire vraiment toute mon admiration. C'est vraiment formidable et je pense que vous le ressentez aussi vous-mêmes. Naturellement, il va falloir poursuivre dans cette voie. Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 juillet 2007
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Il nous a paru important de trouver un moment pour une visite de terrain sur un sujet aussi important. Je voudrais commencer par vous dire que ce n'est pas à vous de nous remercier, c'est à nous de vous remercier, parce que c'est extrêmement gratifiant lorsqu'on est engagé dans une action de coopération bilatérale, notamment au niveau de l'Agence française de développement, de voir que cela marche bien.
Vous le savez bien, parfois l'enfer est pavé de bonnes intentions. Là, en l'occurrence, c'est le contraire. Grâce, tout d'abord, à la volonté politique du gouvernement gabonais et puis, bien sûr, du département ministériel que vous avez en charge, sans lequel rien n'aurait été possible, grâce, bien sûr, à vos collaborateurs qui ont concrétisé ce projet, grâce aussi à ceux qui, au niveau de l'Institut gabonais d'appui au développement, ont mis en oeuvre cette démarche et puis évidemment, au bout de la chaîne, les producteurs, ceux qui au quotidien croient en leur engagement, en leur métier, et nous font des productions, à la fois utiles et de qualité, on se rend compte que l'on a atteint l'objectif. C'est-à-dire que l'on est d'abord sur une vraie question géopolitique, dans un monde de plus en plus urbain, de cette agriculture, de ce maraîchage à proximité des grandes agglomérations qui continuent à grandir.
Vous avez évoqué les besoins alimentaires essentiels, et là on voit bien que ce sont des pistes tout à fait essentielles et novatrices. Il a fallu du courage politique pour les engager parce que forcément vous dérangez des situations acquises. Vous prenez de l'espace en milieu déjà en partie urbanisé. Il ne suffit pas d'avoir une bonne idée, il faut être capable concrètement de la mettre en oeuvre, sur le plan des techniques agricoles, sur le plan du lien entre ce que vous produisez et les attentes du marché, même au sens le plus concret du terme puisque nous l'avons traversé en arrivant. C'est cela finalement un projet et nous, évidemment, en tant que partenaires français, à travers les outils qui sont les nôtres, quand on a le sentiment qu'un projet que l'on soutient porte non seulement ses fruits, ou ses légumes, mais les porte durablement, puisque vous le disiez à l'instant, Madame le Ministre, vous êtes déjà dans la réflexion sur la pérennité et l'extension de la démarche, c'est pour nous naturellement un encouragement. C'est extrêmement satisfaisant. Ce n'est pas toujours comme cela que les choses se passent et c'est la raison pour laquelle nous vous sommes extrêmement reconnaissants.
Je viens de prendre mes fonctions puisque je suis rentré dans le gouvernement de M. Sarkozy il y a deux semaines. C'est donc mon premier déplacement, même si je connais déjà un petit peu l'Afrique - mais pas le Gabon. Je suis donc heureux de venir ici pour la première fois.
L'ambition qui est la nôtre, dans ce monde difficile dans lequel nous vivons, c'est d'essayer, tant au niveau français qu'européen, mais aussi avec des partenaires privés, associatifs et les ONG, d'avoir une espèce d'alliance, de coalition, qui associe tous les acteurs du développement dans l'esprit de ce que vous faites ici.
Madame le Ministre, Mesdames et Messieurs, je voulais vous dire vraiment toute mon admiration. C'est vraiment formidable et je pense que vous le ressentez aussi vous-mêmes. Naturellement, il va falloir poursuivre dans cette voie. Merci beaucoup.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 juillet 2007