Texte intégral
Monsieur le Président du Conseil National,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur l'Ambassadeur,
Chers Amis,
Je voudrais d'abord vous dire à quel point je suis heureux de vous accueillir à nouveau ici, au Sénat de la République française, quelques mois après mon déplacement si réussi en Slovénie en octobre dernier. Cette joie, je la partage avec tous mes collègues présents ce midi.
Je tiens à excuser l'absence du Président du groupe d'amitié France-Slovénie. Serge VINÇON, que vous connaissez bien, aurait beaucoup aimé être là ce midi, mais il n'a, hélas, pas pu se joindre à nous. Il le regrette beaucoup, il me l'a dit.
Je garde en mémoire un fort souvenir de votre pays où je me suis rendu à deux reprises. En 2006, en visite bilatérale, et en 2002, à l'occasion de la réunion annuelle des Sénats d'Europe, association que j'ai l'honneur d'avoir fondée, il y a quelques années, et à laquelle participe activement votre Conseil.
J'avais pu me rendre dans la belle ville -millénaire !- de Bled et naviguer sur son lac, dominé par les Alpes, aux eaux si transparentes et à l'atmosphère si romantique.
Mais j'ai surtout été séduit par le parfum d'Europe qui flotte dans votre pays.
Si la Slovénie a su retrouver sa place en Europe, on peut aussi dire que l'Europe a retrouvé la Slovénie.
Votre pays a en effet une position géographique exceptionnelle en Europe. Votre territoire est à la croisée des chemins de plusieurs mondes : l'Europe latine, l'Europe germanique et l'Europe slave.
Assumer cette identité, ce rôle de passerelle, n'a pas été de tout repos dans l'Histoire. Votre terre, plusieurs fois envahie, n'a pas été épargnée.
Mais votre héritage historique, forgé à travers une succession d'invasions et de résurrections, est aujourd'hui un apport incontestable. Qui, par exemple, pourrait dire que la Slovénie n'a pas une connaissance particulière de la complexité des enjeux de l'Europe centrale ou des Balkans ?
Votre entrée dans l'Union Européenne est donc bénéfique pour tous.
C'est aussi, oui, parce que la Slovénie a réussi. C'est même souvent « le premier de la classe » : premier pays de l'ex-Yougoslavie à réintégrer la famille européenne, premier des nouveaux Etats membres à avoir adopté l'euro, début 2007, et à assurer, au 1er semestre 2008, la présidence de l'Union Européenne, juste avant la France.
Vous avez aussi choisi le bicamérisme. Là encore, chez Ianez, permettez-moi de vous féliciter.
Il m'est enfin agréable de rappeler que le Sénat avait organisé en décembre 1999, avec son partenaire du Centre Français du Commerce Extérieur, devenu Ubifrance, un colloque économique sur la Slovénie, fort justement intitulé « Bientôt dans l'Union Européenne ».
Le pronostic était bon.
Terre de poètes, la Slovénie est aussi terre d'industries et d'entreprises.
La relation entre nos deux pays est restée apaisée et durable. Les années communes des provinces illyriennes du début du XIXème siècle ont initié des relations solides que le temps n'a pas altérées.
Continuons à travailler ensemble !
Célébrons ces relations !
Vive la Slovénie !
Vive la France !
Vive les relations franco-slovènes !Source http://www.senat.fr, le 16 juillet 2007
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Monsieur l'Ambassadeur,
Chers Amis,
Je voudrais d'abord vous dire à quel point je suis heureux de vous accueillir à nouveau ici, au Sénat de la République française, quelques mois après mon déplacement si réussi en Slovénie en octobre dernier. Cette joie, je la partage avec tous mes collègues présents ce midi.
Je tiens à excuser l'absence du Président du groupe d'amitié France-Slovénie. Serge VINÇON, que vous connaissez bien, aurait beaucoup aimé être là ce midi, mais il n'a, hélas, pas pu se joindre à nous. Il le regrette beaucoup, il me l'a dit.
Je garde en mémoire un fort souvenir de votre pays où je me suis rendu à deux reprises. En 2006, en visite bilatérale, et en 2002, à l'occasion de la réunion annuelle des Sénats d'Europe, association que j'ai l'honneur d'avoir fondée, il y a quelques années, et à laquelle participe activement votre Conseil.
J'avais pu me rendre dans la belle ville -millénaire !- de Bled et naviguer sur son lac, dominé par les Alpes, aux eaux si transparentes et à l'atmosphère si romantique.
Mais j'ai surtout été séduit par le parfum d'Europe qui flotte dans votre pays.
Si la Slovénie a su retrouver sa place en Europe, on peut aussi dire que l'Europe a retrouvé la Slovénie.
Votre pays a en effet une position géographique exceptionnelle en Europe. Votre territoire est à la croisée des chemins de plusieurs mondes : l'Europe latine, l'Europe germanique et l'Europe slave.
Assumer cette identité, ce rôle de passerelle, n'a pas été de tout repos dans l'Histoire. Votre terre, plusieurs fois envahie, n'a pas été épargnée.
Mais votre héritage historique, forgé à travers une succession d'invasions et de résurrections, est aujourd'hui un apport incontestable. Qui, par exemple, pourrait dire que la Slovénie n'a pas une connaissance particulière de la complexité des enjeux de l'Europe centrale ou des Balkans ?
Votre entrée dans l'Union Européenne est donc bénéfique pour tous.
C'est aussi, oui, parce que la Slovénie a réussi. C'est même souvent « le premier de la classe » : premier pays de l'ex-Yougoslavie à réintégrer la famille européenne, premier des nouveaux Etats membres à avoir adopté l'euro, début 2007, et à assurer, au 1er semestre 2008, la présidence de l'Union Européenne, juste avant la France.
Vous avez aussi choisi le bicamérisme. Là encore, chez Ianez, permettez-moi de vous féliciter.
Il m'est enfin agréable de rappeler que le Sénat avait organisé en décembre 1999, avec son partenaire du Centre Français du Commerce Extérieur, devenu Ubifrance, un colloque économique sur la Slovénie, fort justement intitulé « Bientôt dans l'Union Européenne ».
Le pronostic était bon.
Terre de poètes, la Slovénie est aussi terre d'industries et d'entreprises.
La relation entre nos deux pays est restée apaisée et durable. Les années communes des provinces illyriennes du début du XIXème siècle ont initié des relations solides que le temps n'a pas altérées.
Continuons à travailler ensemble !
Célébrons ces relations !
Vive la Slovénie !
Vive la France !
Vive les relations franco-slovènes !Source http://www.senat.fr, le 16 juillet 2007