Texte intégral
Monsieur le Président,
Madame la Secrétaire d'Etat, Chère Rama Yade
Messieurs les Parlementaires,
Monsieur l'Ambassadeur,
C'est un immense plaisir pour Rama Yade et moi-même de vous accueillir dans cette galerie de la paix du Quai d'Orsay, en compagnie des parlementaires français, députés et sénateurs, membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, que vous présidez.
Certains des membres de la délégation française ne pouvaient se joindre à nous aujourd'hui, précisément parce que des engagements souscrits au titre de leur mandat à l'APCE les retenaient hors de France. C'est notamment le cas du président Bernard Schreiner, actuellement en déplacement en Turquie.
Ce déjeuner intervient également à un moment particulier pour la représentation parlementaire française, le jour même où, par un hasard du calendrier, une nouvelle délégation de l'Assemblée nationale à l'APCE va officiellement être désignée, suite aux élections législatives des 10 et 17 juin dernier.
Au nom de gouvernement, je voudrais adresser aux nouveaux membres de la délégation - ainsi qu'aux élus reconduits par leurs groupes parlementaires dans cette éminente fonction - tous mes voeux de réussite. Réussite au service de la défense des idéaux communs aux 47 Etats membres de cette institution pan-européenne et aux 800 millions d'habitants qu'elle représente : la paix sur notre continent et la promotion de la démocratie par le droit.
Le soir même de son élection à la présidence de la République le 6 mai dernier, Nicolas Sarkozy annonçait le retour de la France en Europe.
Ce "retour" - ce réinvestissement dans la construction d'un continent pacifié et qui aurait l'ambition de peser de son poids politique sur la scène internationale - ne s'entendait pas exclusivement comme un retour dans l'Union européenne, mais également comme un retour au coeur des autres enceintes européennes, au sens large.
C'est également pour cette raison, Monsieur le Président, que nous nous réjouissons tout particulièrement de vous accueillir à Paris aujourd'hui. Rama Yade et moi-même, ainsi que l'ensemble des membres du gouvernement de François Fillon, comptons sur vous pour relayer ce message au sein de l'hémicycle de Strasbourg : la France, pays hôte du Conseil de l'Europe et de la Cour européenne des Droits de l'Homme, est fière de son engagement européen, et elle entend le montrer.
Pour ma part, je compte être présent au début du mois d'octobre à la prochaine session plénière de l'APCE, pour y rencontrer les élus et aborder les rapports à l'ordre du jour, mais également à la réunion du Comité des ministres du mois de mai 2008, deux mois avant la Présidence française de l'Union européenne. A cet égard, je tiens à souligner qu'en étroite relation avec la représentation permanente, nous ferons du Conseil de l'Europe un partenaire de notre présidence, un espace de débat à l'échelle continentale des thématiques que nous entendons porter au sein de l'Union européenne.
Vous l'aurez compris, nous souhaitons resserrer davantage les liens avec vous et coopérer plus étroitement sur l'ensemble des sujets extrêmement importants qui nous occupent : quelles relations de complémentarité avec l'Union européenne ?
Quels moyens à mettre au service d'une plus grande efficacité de la Cour européenne de Droits de l'Homme ?
Avant de vous céder la parole, je voudrais conclure ce mot de bienvenue en vous donnant l'assurance de mon engagement auprès du Conseil de l'Europe, et en particulier de son assemblée parlementaire, pour illustrer à la fois le retour de la France en Europe et le retour de l'Europe en France.
En conclusion du déjeuner, le secrétaire d'Etat pourra adresser ses remerciements à l'ensemble des participants pour ces échanges extrêmement utiles, souhaiter au président Van der Linden un séjour fructueux à Paris et donner rendez-vous à chacun prochainement à Strasbourg.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 août 2007
Madame la Secrétaire d'Etat, Chère Rama Yade
Messieurs les Parlementaires,
Monsieur l'Ambassadeur,
C'est un immense plaisir pour Rama Yade et moi-même de vous accueillir dans cette galerie de la paix du Quai d'Orsay, en compagnie des parlementaires français, députés et sénateurs, membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, que vous présidez.
Certains des membres de la délégation française ne pouvaient se joindre à nous aujourd'hui, précisément parce que des engagements souscrits au titre de leur mandat à l'APCE les retenaient hors de France. C'est notamment le cas du président Bernard Schreiner, actuellement en déplacement en Turquie.
Ce déjeuner intervient également à un moment particulier pour la représentation parlementaire française, le jour même où, par un hasard du calendrier, une nouvelle délégation de l'Assemblée nationale à l'APCE va officiellement être désignée, suite aux élections législatives des 10 et 17 juin dernier.
Au nom de gouvernement, je voudrais adresser aux nouveaux membres de la délégation - ainsi qu'aux élus reconduits par leurs groupes parlementaires dans cette éminente fonction - tous mes voeux de réussite. Réussite au service de la défense des idéaux communs aux 47 Etats membres de cette institution pan-européenne et aux 800 millions d'habitants qu'elle représente : la paix sur notre continent et la promotion de la démocratie par le droit.
Le soir même de son élection à la présidence de la République le 6 mai dernier, Nicolas Sarkozy annonçait le retour de la France en Europe.
Ce "retour" - ce réinvestissement dans la construction d'un continent pacifié et qui aurait l'ambition de peser de son poids politique sur la scène internationale - ne s'entendait pas exclusivement comme un retour dans l'Union européenne, mais également comme un retour au coeur des autres enceintes européennes, au sens large.
C'est également pour cette raison, Monsieur le Président, que nous nous réjouissons tout particulièrement de vous accueillir à Paris aujourd'hui. Rama Yade et moi-même, ainsi que l'ensemble des membres du gouvernement de François Fillon, comptons sur vous pour relayer ce message au sein de l'hémicycle de Strasbourg : la France, pays hôte du Conseil de l'Europe et de la Cour européenne des Droits de l'Homme, est fière de son engagement européen, et elle entend le montrer.
Pour ma part, je compte être présent au début du mois d'octobre à la prochaine session plénière de l'APCE, pour y rencontrer les élus et aborder les rapports à l'ordre du jour, mais également à la réunion du Comité des ministres du mois de mai 2008, deux mois avant la Présidence française de l'Union européenne. A cet égard, je tiens à souligner qu'en étroite relation avec la représentation permanente, nous ferons du Conseil de l'Europe un partenaire de notre présidence, un espace de débat à l'échelle continentale des thématiques que nous entendons porter au sein de l'Union européenne.
Vous l'aurez compris, nous souhaitons resserrer davantage les liens avec vous et coopérer plus étroitement sur l'ensemble des sujets extrêmement importants qui nous occupent : quelles relations de complémentarité avec l'Union européenne ?
Quels moyens à mettre au service d'une plus grande efficacité de la Cour européenne de Droits de l'Homme ?
Avant de vous céder la parole, je voudrais conclure ce mot de bienvenue en vous donnant l'assurance de mon engagement auprès du Conseil de l'Europe, et en particulier de son assemblée parlementaire, pour illustrer à la fois le retour de la France en Europe et le retour de l'Europe en France.
En conclusion du déjeuner, le secrétaire d'Etat pourra adresser ses remerciements à l'ensemble des participants pour ces échanges extrêmement utiles, souhaiter au président Van der Linden un séjour fructueux à Paris et donner rendez-vous à chacun prochainement à Strasbourg.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 août 2007