Texte intégral
Je vais vous parler en français puisque j'ai une excellente interprète. Je remercie d'abord mon ami Amr Moussa de m'avoir reçu ici à la Ligue arabe et je suis très heureux que nous ayons pu échanger quelques remarques, quelques expériences, qui viennent de ce dernier voyage au Moyen-Orient.
Il a été assez gentil pour dire que la diplomatie française était active. Elle est active. Est-elle efficace ? Je ne sais pas, nous verrons... Mais nous verrons sûrement ensemble, car nous avons l'intention, la France a l'intention de travailler étroitement avec la Ligue arabe.
Nous avons parlé du Liban, qui approche de l'élection présidentielle qui, j'espère, se déroulera de bonne manière. Nous avons parlé des pourparlers, des contacts, de la façon dont, entre le Premier ministre israélien Ehud Olmert et M. Abou Mazen, le président de l'Autorité palestinienne, les choses semblaient avancer de bonne manière. Et nous avons parlé aussi de l'Irak.
Alors je sais qu'il y a eu beaucoup de promesses dans cette région, je sais que des expériences malheureuses, après l'espoir, se sont succédées, que ce soit à Oslo, que ce soit à Madrid, que ce soit à Taba. Je sais qu'il faut faire très attention et nous serons très attentifs et nous essaierons d'être utiles pour que se développe une vraie compréhension menant à une paix juste et durable au Moyen-Orient. Si la conférence se tient, conférence qui est convoquée pour le mois de novembre, semble-t-il, nous ferons de notre mieux pour qu'elle soit réussie et que les conditions de cette conférence soient réunies.
J'attire votre attention sur les conditions d'existence des Palestiniens, sur les conditions de vie, de la vie quotidienne des Palestiniens en ce moment. Pour leur redonner de l'espoir, il faut que ces conditions changent très vite, aussi bien en Cisjordanie, qu'à Gaza. Car il ne faut pas abandonner les populations palestiniennes de Gaza et la France ne compte pas les abandonner.
Mais c'est le règlement politique qui compte. Ce règlement politique comporte un certain nombre de nécessités sur lesquelles nous travaillerons et la France le fera au plus proche de la Ligue arabe et quand je dis la France, j'exprime aussi une opinion qui est très répandue dans l'Union européenne.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 septembre 2007
Il a été assez gentil pour dire que la diplomatie française était active. Elle est active. Est-elle efficace ? Je ne sais pas, nous verrons... Mais nous verrons sûrement ensemble, car nous avons l'intention, la France a l'intention de travailler étroitement avec la Ligue arabe.
Nous avons parlé du Liban, qui approche de l'élection présidentielle qui, j'espère, se déroulera de bonne manière. Nous avons parlé des pourparlers, des contacts, de la façon dont, entre le Premier ministre israélien Ehud Olmert et M. Abou Mazen, le président de l'Autorité palestinienne, les choses semblaient avancer de bonne manière. Et nous avons parlé aussi de l'Irak.
Alors je sais qu'il y a eu beaucoup de promesses dans cette région, je sais que des expériences malheureuses, après l'espoir, se sont succédées, que ce soit à Oslo, que ce soit à Madrid, que ce soit à Taba. Je sais qu'il faut faire très attention et nous serons très attentifs et nous essaierons d'être utiles pour que se développe une vraie compréhension menant à une paix juste et durable au Moyen-Orient. Si la conférence se tient, conférence qui est convoquée pour le mois de novembre, semble-t-il, nous ferons de notre mieux pour qu'elle soit réussie et que les conditions de cette conférence soient réunies.
J'attire votre attention sur les conditions d'existence des Palestiniens, sur les conditions de vie, de la vie quotidienne des Palestiniens en ce moment. Pour leur redonner de l'espoir, il faut que ces conditions changent très vite, aussi bien en Cisjordanie, qu'à Gaza. Car il ne faut pas abandonner les populations palestiniennes de Gaza et la France ne compte pas les abandonner.
Mais c'est le règlement politique qui compte. Ce règlement politique comporte un certain nombre de nécessités sur lesquelles nous travaillerons et la France le fera au plus proche de la Ligue arabe et quand je dis la France, j'exprime aussi une opinion qui est très répandue dans l'Union européenne.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 septembre 2007