Déclaration de M. Michel Barnier, ministre de l'agriculture et de la pêche, sur les relations franco-tchèques et slovènes en matière de politique agricole commune, Prague le 3 septembre 2007.

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Circonstance : Déplacement en République tchèque le 3 septembre 2007

Texte intégral

Mesdames et Messieurs, bonjour et merci d'être là.
C'est une de mes toutes premières visites hors de France depuis mon entrée au gouvernement. En effet, je suis devenu ministre de l'Agriculture et de la Pêche il y a à peine trois mois. La République tchèque est un pays que je connais bien et avec lequel j'ai beaucoup travaillé dans les années passées, à d'autres titres, comme commissaire européen ou ministre des Affaires étrangères.
Je suis très heureux de ce premier contact extrêmement constructif avec le ministre de l'Agriculture tchèque, M. Petr Gandelovic. C'est très important de bâtir des relations d'amitié et de coopération avec la République tchèque, qui, comme la Slovénie où je me rends tout à l'heure, va être un des nouveaux Etats membres de l'Union à assurer la présidence dans la foulée de la France en 2008. Il nous faut travailler ensemble, puisque nos deux présidences vont se succéder à la tête de l'Union européenne. Chaque pays ne dispose que de six mois. Il vaut donc mieux travailler de concert pendant un an et même un an et demi, avec la Suède. Nous avons d'autres raisons plus fondamentales de travailler ensemble : nous sommes en charge, avec les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, d'un des grands secteurs vitaux pour les citoyens de l'Union européenne.
Ce que j'ai pu constater au cours de nos entretiens hier soir et ce matin, c'est qu'il existe beaucoup plus de points de convergence que de points de discussion entre nous. Nous arrivons dans une nouvelle période, celle d'un monde où le besoin alimentaire s'accroît. Il va falloir par ailleurs produire et nourrir avec le souci de la sécurité alimentaire et de la sécurité écologique. L'Union européenne, qui est une communauté politique où tous les Etats comptent, quel que soit le moment où ils sont entrés dans l'union et quelle que soit leur taille, doit conserver une grande économie agricole ainsi que le souci de la qualité et de la sécurité.