Texte intégral
Nos pays sont liés par l'histoire, la littérature et les champs de bataille. Je pense en premier lieu, naturellement, à la Seconde guerre mondiale.
Q - Avec le changement de pouvoir en France, tous pronostiquaient des changements d'orientation. Un virage de la politique étrangère de la France vers les Etats-Unis et une position intransigeante à l'endroit de la Russie. Quand la nomination de Bernard Kouchner à la tête du ministère des Affaires étrangères a été connue, les journaux russes ont écrit : "Sergueï Lavrov aura un interlocuteur vraiment pas facile".
R - Quel honneur de faire peur aux Russes. Surtout maintenant, quand le monde entier en a peur. Mais je sais qu'avec M. Lavrov nous parlons, d'habitude, franchement, y compris quand nous représentons les intérêts de nos pays. Nous avons, souvent, été en désaccord l'un et l'autre mais nos relations personnelles sont excellentes.
Q - La coopération bilatérale, la résolution des problèmes mondiaux, la liste des questions qui seront examinées dans les prochains entretiens à Moscou est large. La question des visas sera abordée.
R - La Russie occupe la première place en termes de nombre de demandes de visas pour la France. Cela nous fait plaisir.
Il y a des problèmes purement techniques, en attendant de passer aux passeports biométriques. Et, à mon avis, il est temps d'ouvrir un consulat européen. Nous travaillons déjà à cela avec nos collègues et nous en parlerons également à Moscou.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 septembre 2007
Q - Avec le changement de pouvoir en France, tous pronostiquaient des changements d'orientation. Un virage de la politique étrangère de la France vers les Etats-Unis et une position intransigeante à l'endroit de la Russie. Quand la nomination de Bernard Kouchner à la tête du ministère des Affaires étrangères a été connue, les journaux russes ont écrit : "Sergueï Lavrov aura un interlocuteur vraiment pas facile".
R - Quel honneur de faire peur aux Russes. Surtout maintenant, quand le monde entier en a peur. Mais je sais qu'avec M. Lavrov nous parlons, d'habitude, franchement, y compris quand nous représentons les intérêts de nos pays. Nous avons, souvent, été en désaccord l'un et l'autre mais nos relations personnelles sont excellentes.
Q - La coopération bilatérale, la résolution des problèmes mondiaux, la liste des questions qui seront examinées dans les prochains entretiens à Moscou est large. La question des visas sera abordée.
R - La Russie occupe la première place en termes de nombre de demandes de visas pour la France. Cela nous fait plaisir.
Il y a des problèmes purement techniques, en attendant de passer aux passeports biométriques. Et, à mon avis, il est temps d'ouvrir un consulat européen. Nous travaillons déjà à cela avec nos collègues et nous en parlerons également à Moscou.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 septembre 2007