Texte intégral
Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, c'est un moment très important, je crois, entre nos deux pays et c'est sans doute un moment très important entre mon ami Ali, le ministre Ali Babacan et moi-même. Pour nos deux pays, c'est une vieille histoire, nous nous connaissons bien. Lorsque deux amis ne sont pas d'accord, il faut qu'ils se parlent. Il faut qu'ils se parlent sincèrement et se parlent souvent. Et cette visite aujourd'hui est le début, je l'imagine, d'une longue série d'entretiens et j'en suis très heureux. La Turquie et la France ont beaucoup de choses à partager. Ce fut le cas par le passé, ce sera le cas demain, dans le futur. Nous avons des vues communes sur bien des problèmes. Nous avons des façons de vivre qui sont parfois dissemblables mais qui sont également très proches. Le ministre a parlé de nos entretiens. Les relations bilatérales ont été un peu refroidies ; nous espérons qu'elles vont se réchauffer. Nous sommes un partenaire important pour la Turquie. La Turquie est un partenaire important de la France, notamment pour les relations économiques. Nous avons examiné, dans certaines domaines précis, comment cela pourrait s'améliorer. Dans le domaine civil, bien entendu mais aussi dans les domaines économique et militaire. L'année de la Turquie en France, en 2009, sera, je vous l'assure, nous sommes déterminés à en faire, un événement majeur.
Et puis ce soir, nous parlerons, lors du dîner, des événements du monde, de la façon dont la Turquie et la France voient les problèmes dans cette région et dans le reste de la planète afin de parvenir d'abord à nous enrichir mutuellement, ce qui est important et essentiel, mais aussi pour arriver à des démarches communes.
Bien sûr, il y avait le problème, que nous avons abordé, de l'Union européenne et de nos attitudes face à l'entrée de la Turquie, ou face aux problèmes qui ont trait à l'entrée de la Turquie. Bien sûr, nous en reparlerons et nos deux ministères, sous la direction de mon collègue et de moi-même, vont entamer une série de rencontres et d'échanges à ce sujet. Et ces deux pays déjà liés par des liens sentimentaux, ce qui est plus important encore que les liens historiques - ce qui vient de l'histoire mais qui atteint chacun d'entre nous -, ces deux pays vont pouvoir se rencontrer à nouveau dans une atmosphère très fraternelle. Beaucoup dépendait de l'atmosphère de cette première rencontre et je remercie le ministre d'avoir créé une atmosphère très riche, très fructueuse et, je le répète, très fraternelle.
Q - Monsieur le Ministre, vous avez dit que les relations vont se réchauffer aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine militaire mais tant que le projet de loi sur le génocide arménien continue à pendre au Parlement français comme une menace sur la Turquie, comment pensez-vous que cela va arriver ? Est-ce que la France peut donner des garanties à ce sujet ?
R - D'abord Monsieur, je ne considère pas qu'il s'agisse d'une menace. Il n'y a aucune menace sur la Turquie. Nous avons parlé de ce problème. Nous continuerons de l'évoquer. Rien n'est menaçant. Rien n'est fait.
Q - Le gouvernement français semble avoir durci sa position à l'égard de l'Iran (inaudible).
R - Je comprends très bien votre question. Simplement, et pour être clair, la France n'a pas durci sa position par rapport à l'Iran. Au contraire. L'Iran est un grand pays que nous respectons. Avec lequel nous parlons sans cesse. Et nous continuerons de parler. Mais ce grand pays doit respecter la règle internationale. Nous entretiendrons les mêmes rapports, et ce n'est pas le moindre mérite de la France que d'avoir contribué à l'élaboration de la déclaration commune des Six à New York. Nous en restons là bien entendu avec le désir que cette crise s'apaise. La France fera tout, dans ses relations avec ce grand pays qu'est l'Iran, pour que cela s'apaise.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2007
Et puis ce soir, nous parlerons, lors du dîner, des événements du monde, de la façon dont la Turquie et la France voient les problèmes dans cette région et dans le reste de la planète afin de parvenir d'abord à nous enrichir mutuellement, ce qui est important et essentiel, mais aussi pour arriver à des démarches communes.
Bien sûr, il y avait le problème, que nous avons abordé, de l'Union européenne et de nos attitudes face à l'entrée de la Turquie, ou face aux problèmes qui ont trait à l'entrée de la Turquie. Bien sûr, nous en reparlerons et nos deux ministères, sous la direction de mon collègue et de moi-même, vont entamer une série de rencontres et d'échanges à ce sujet. Et ces deux pays déjà liés par des liens sentimentaux, ce qui est plus important encore que les liens historiques - ce qui vient de l'histoire mais qui atteint chacun d'entre nous -, ces deux pays vont pouvoir se rencontrer à nouveau dans une atmosphère très fraternelle. Beaucoup dépendait de l'atmosphère de cette première rencontre et je remercie le ministre d'avoir créé une atmosphère très riche, très fructueuse et, je le répète, très fraternelle.
Q - Monsieur le Ministre, vous avez dit que les relations vont se réchauffer aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine militaire mais tant que le projet de loi sur le génocide arménien continue à pendre au Parlement français comme une menace sur la Turquie, comment pensez-vous que cela va arriver ? Est-ce que la France peut donner des garanties à ce sujet ?
R - D'abord Monsieur, je ne considère pas qu'il s'agisse d'une menace. Il n'y a aucune menace sur la Turquie. Nous avons parlé de ce problème. Nous continuerons de l'évoquer. Rien n'est menaçant. Rien n'est fait.
Q - Le gouvernement français semble avoir durci sa position à l'égard de l'Iran (inaudible).
R - Je comprends très bien votre question. Simplement, et pour être clair, la France n'a pas durci sa position par rapport à l'Iran. Au contraire. L'Iran est un grand pays que nous respectons. Avec lequel nous parlons sans cesse. Et nous continuerons de parler. Mais ce grand pays doit respecter la règle internationale. Nous entretiendrons les mêmes rapports, et ce n'est pas le moindre mérite de la France que d'avoir contribué à l'élaboration de la déclaration commune des Six à New York. Nous en restons là bien entendu avec le désir que cette crise s'apaise. La France fera tout, dans ses relations avec ce grand pays qu'est l'Iran, pour que cela s'apaise.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2007