Texte intégral
Je suis très heureux d'accueillir aujourd'hui, mon ami Bozidar Djelic, vice-Premier ministre serbe chargé de l'Intégration européenne. C'est pour moi un réel plaisir. Nous nous connaissons de longue date et nous sommes très heureux de mener un dialogue régulier sur les relations entre l'Union européenne et la Serbie.
Comme vous le savez, la France soutient pleinement le processus de rapprochement de la Serbie avec l'Union européenne. Sous Présidence française, en l'an 2000, l'Union européenne a donné une perspective européenne à tous les pays des Balkans occidentaux. Nous apportons également à la Serbie notre coopération technique, administrative comme vous avez pu le constater ce matin dans la composition de la délégation serbe avec la présence d'experts français.
Nous nous félicitons, de ce point de vue, que l'accord de stabilisation et d'association soit en voie de finalisation et qu'il puisse être paraphé rapidement. Nous espérons que cet accord pourra être signé promptement, dès lors que toutes les assurances auront été données quant à la coopération entre la Serbie et le Tribunal pénal international. Mme Del Ponte se trouvera précisément à Luxembourg lundi prochain.
Pour nous, la signature de cet accord est une étape décisive dans le rapprochement entre la Serbie et l'Union européenne. Nous sommes très heureux que Bozidar Djelic nous ait donné ce matin des éléments et des informations importantes et positives concernant la mise en place de cet accord de stabilisation et d'association.
Q - L'arrestation de M. Mladic est-elle toujours une épine dans le processus de rapprochement avec l'Union européenne et avez-vous parlé du Kosovo ?
R - Il y a deux éléments. Nous avons indiqué qu'il était important d'avoir le rapport de Mme Del Ponte concernant l'état de la coopération entre la Serbie et le TPIY. Effectivement, l'arrestation des criminels est un élément important. Nous allons entendre lundi, au Conseil Affaires générales de Luxembourg, le rapport que nous fera Mme Del Ponte à ce sujet.
Nous avons également évoqué la question du Kosovo. Nous souhaitons que les efforts qui sont conduits à l'heure actuelle par la Troïka soient véritablement soutenus et qu'ils soient, le plus possible, porteurs de potentialité de négociations, dans les délais qu'il nous reste.
Q - Est ce que tout cela remet en cause l'ASA ?
R - C'est une question très claire pour autant que je l'aie bien comprise et qu'elle ait été bien traduite.
La signature de l'accord d'association et de stabilisation dépend de la pleine coopération des autorités serbes avec le TPIY, je ne reviens pas sur ce que vient de dire M. Djelic à ce sujet, nous en avons déjà discuté.
Nous verrons le rapport de Mme Del Ponte à Luxembourg. Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères et européennes y représentera la France. Je l'y accompagnerai. Il sera présent à cette audition. Nous aviserons ensuite.
Ce que nous constatons sur le plan technique, en ce qui concerne cet accord, semble de bonne facture.
Si les autres éléments sont réunis, nous ne voyons pas de difficultés à ce que son paraphe soit fait dans des délais très rapides. Cela dépend essentiellement de conditions techniques. C'est ce que j'ai indiqué à Bozidar Djelic ce matin.
La signature de l'accord de stabilisation et d'association n'est pas liée au Kosovo. Cela étant, nous souhaitons que toutes les mesures puissent faciliter une issue favorable concernant les négociations sur le Kosovo.
Nous sommes attentifs à tous les signes ou contre-signes qui pourraient être donnés. De ce point de vue, l'appel au boycott des élections kosovares du 17 novembre par les Serbes n'est pas un bon signe. Mais ce n'est pas lié à l'accord d'association et de stabilisation. Je tiens à être clair à ce sujet. En ce qui concerne la France, c'est extrêmement clair.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 octobre 2007
Comme vous le savez, la France soutient pleinement le processus de rapprochement de la Serbie avec l'Union européenne. Sous Présidence française, en l'an 2000, l'Union européenne a donné une perspective européenne à tous les pays des Balkans occidentaux. Nous apportons également à la Serbie notre coopération technique, administrative comme vous avez pu le constater ce matin dans la composition de la délégation serbe avec la présence d'experts français.
Nous nous félicitons, de ce point de vue, que l'accord de stabilisation et d'association soit en voie de finalisation et qu'il puisse être paraphé rapidement. Nous espérons que cet accord pourra être signé promptement, dès lors que toutes les assurances auront été données quant à la coopération entre la Serbie et le Tribunal pénal international. Mme Del Ponte se trouvera précisément à Luxembourg lundi prochain.
Pour nous, la signature de cet accord est une étape décisive dans le rapprochement entre la Serbie et l'Union européenne. Nous sommes très heureux que Bozidar Djelic nous ait donné ce matin des éléments et des informations importantes et positives concernant la mise en place de cet accord de stabilisation et d'association.
Q - L'arrestation de M. Mladic est-elle toujours une épine dans le processus de rapprochement avec l'Union européenne et avez-vous parlé du Kosovo ?
R - Il y a deux éléments. Nous avons indiqué qu'il était important d'avoir le rapport de Mme Del Ponte concernant l'état de la coopération entre la Serbie et le TPIY. Effectivement, l'arrestation des criminels est un élément important. Nous allons entendre lundi, au Conseil Affaires générales de Luxembourg, le rapport que nous fera Mme Del Ponte à ce sujet.
Nous avons également évoqué la question du Kosovo. Nous souhaitons que les efforts qui sont conduits à l'heure actuelle par la Troïka soient véritablement soutenus et qu'ils soient, le plus possible, porteurs de potentialité de négociations, dans les délais qu'il nous reste.
Q - Est ce que tout cela remet en cause l'ASA ?
R - C'est une question très claire pour autant que je l'aie bien comprise et qu'elle ait été bien traduite.
La signature de l'accord d'association et de stabilisation dépend de la pleine coopération des autorités serbes avec le TPIY, je ne reviens pas sur ce que vient de dire M. Djelic à ce sujet, nous en avons déjà discuté.
Nous verrons le rapport de Mme Del Ponte à Luxembourg. Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères et européennes y représentera la France. Je l'y accompagnerai. Il sera présent à cette audition. Nous aviserons ensuite.
Ce que nous constatons sur le plan technique, en ce qui concerne cet accord, semble de bonne facture.
Si les autres éléments sont réunis, nous ne voyons pas de difficultés à ce que son paraphe soit fait dans des délais très rapides. Cela dépend essentiellement de conditions techniques. C'est ce que j'ai indiqué à Bozidar Djelic ce matin.
La signature de l'accord de stabilisation et d'association n'est pas liée au Kosovo. Cela étant, nous souhaitons que toutes les mesures puissent faciliter une issue favorable concernant les négociations sur le Kosovo.
Nous sommes attentifs à tous les signes ou contre-signes qui pourraient être donnés. De ce point de vue, l'appel au boycott des élections kosovares du 17 novembre par les Serbes n'est pas un bon signe. Mais ce n'est pas lié à l'accord d'association et de stabilisation. Je tiens à être clair à ce sujet. En ce qui concerne la France, c'est extrêmement clair.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 octobre 2007