Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre dans votre discours vous avez parlé de Francophonie. Pensez-vous que "le 400ème" constitue l'occasion de relancer la Francophonie ?
R - La Francophonie n'avait pas besoin d'être relancée, mais elle a besoin d'être, à chaque fois, mise au pinacle !
Ce sera donc une occasion formidable, parce qu'il y a cette réunion sur la Francophonie qui lui est directement consacrée.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que la Francophonie, ce n'est pas simplement le véhicule de la langue, du souvenir et du passé mais que c'est aussi une fraternité, une politique un peu différente avec une vision plus sentimentale des choses. C'est aussi un lien entre des régimes politiques qui ont ensemble un très profond socle commun. Ce fut philosophico-culturel et c'est tout à fait clair avec le Québec, et c'est pour cela que ce 400ème anniversaire dans la Belle Province sera une très belle occasion de célébration.
Q - En tant que ministre des Affaires étrangères, avez-vous encouragé les Français, les régions, les communes, à se mobiliser pour fêter aussi en France le 400ème ?
R - Bien sûr, mais si c'est, malgré tout, le 400ème anniversaire, au Québec, nous essaierons d'avoir des échanges croisés. Il y aura certes beaucoup plus de troupes, d'expositions, d'activités et d'animations qui se porteront de la France vers le Québec que le contraire, mais nous essaierons et nous aurons, évidemment, quelques troupes qui viendront en France. Mais que les régions participent, c'est formidable et, que ce souvenir soit l'occasion, ainsi que nous le disions à propos des entreprises et de l'invention culturelle, de réanimer ces choses, s'il en était besoin, pourquoi pas. C'est un bon projet.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2007