Texte intégral
J'adresse mes plus vives félicitations à M. Al Gore et à l'ensemble des personnalités du Groupe d'experts indépendants sur le climat (GIEC) qui reçoivent aujourd'hui le prix Nobel de la Paix.
La lutte contre le changement climatique est l'urgence de notre temps. La responsabilité de toute la communauté internationale est engagée. Il y va du destin de l'humanité, menacée d'une catastrophe aux dimensions de la planète.
C'est le prix de l'inaction qu'a dénoncée Al Gore dans son film "Une vérité qui dérange". En procédant à l'évaluation scientifique des mesures à prendre pour lutter contre le réchauffement climatique et son irréversibilité, les rapports du GIEC tracent le cadre de l'action. Le prix Nobel de la Paix récompense ainsi aujourd'hui de manière solennelle cette mobilisation en faveur d'une exigence écologique à la mesure des défis qui nous font face.
La France est engagée dans ce combat, avec l'Union européenne et au sein des organisations internationales, pour donner un avenir au Protocole de Kyoto et façonner une nouvelle gouvernance mondiale environnementale. Il n'y aura pas de paix sans maîtrise par l'humanité de son destin écologique et sans un développement plus respectueux de l'environnement. C'est le message du jury du Prix Nobel et j'y souscris pleinement.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 octobre 2007