Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Compatriotes,
Je vous salue mes Chers Compatriotes, vous qui êtes les artisans quotidiens de cette relation étroite et fructueuse, amicale et pleine d'avenir. Cette relation qui unie la France et la Chine.
Je suis le premier ministre à visiter ceux qui viennent d'être réélus par le 17ème Congrès et je suis très fier de cela. Je suis également la dernière visite ministérielle avant la première visite d'Etat en Chine du président de la République à la fin de ce mois. Ce sera un événement important et cela permettra une fois de plus d'essayer, et de réussir, à améliorer les relations franco-chinoises. Cette visite de Nicolas Sarkozy marquera de manière déterminée l'importance que nos deux pays attachent au partenariat stratégique dans lequel nous nous sommes engagés. Tout à l'heure, j'ai eu le bonheur d'ouvrir avec le ministre chinois des Affaires étrangères, la première séance de travail d'un partenariat nouveau mais stratégique à propos de nos méthodes de l'aide au développement. Nous avons vu arriver en Afrique certes, mais dans le monde entier, un certain nombre de Chinois compétents, décidés, obstinés et non seulement ils témoignaient de volontarisme et d'obstination, je le répète, mais aussi d'une réussite enviable. Il convient de travailler avec nos amis chinois, pas contre eux, sinon ce serait ridicule. D'ailleurs nous avons tenté de le faire au Soudan parce qu'ils étaient très proche du président Béchir et nous pensions que le massacre devait cesser. Depuis, rencontrant le ministre chinois des Affaires étrangères à Hambourg, l'ayant convaincu de venir à la Conférence de Paris en juin j'espère, après une résolution votée à l'unanimité au Conseil de sécurité des Nations unies, que dans quelques jours, la force hybride arrivera au Darfour. C'est grâce à la position chinoise et à son évolution que les choses se sont faites. Sans les Chinois il n'y aurait pas eu, je crois, cette résolution ou peut-être serait-elle venue mais beaucoup plus tard.
Il ne se passe en effet pas un mois sans qu'un ministre français ne rencontre son homologue chinois, c'est dire la densité des relations entre Paris et Pékin. Pas une semaine ne se passe sans qu'une entreprise française ne décide de s'implanter ou décide de vouloir s'implanter en Chine, pas un jour ne se passe sans que des Français ne cèdent à l'appel de la grande aventure chinoise. Je vous remercie tous puisque vous êtes ces aventuriers.
Je suis en contact régulier avec M. Yang Jiechi, le ministre chinois des Affaires étrangères et j'ai eu le plaisir de le rencontrer en un jour décisif lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, au moment où nous avons appris et nous avons vu des images de la répression en Birmanie. Si le ministre chinois des Affaires étrangères avait été hostile, nous n'aurions rien fait. C'était la présidence française, nous étions les présidents du Conseil de sécurité et je suis très fier, au nom de notre pays et au nom de vous-même, d'avoir été présent. Nous avons été les premiers à prendre en compte, c'est-à-dire à réussir, à mettre sur pieds une réunion du Conseil de sécurité sur une affaire intérieure. C'est la première fois que cela se passe car ce qui se déroule en Birmanie est une affaire intérieure birmane et il n'y a pas de réunion du Conseil de sécurité pour ces situations, il faut une menace régionale ou une menace globale, tout cela grâce à nos amis chinois qui n'ont pas objecté et qui ensuite ont accepté qu'il y ait une déclaration de la présidence. Ce n'était pas grand chose, quatre phrases, mais de nature déterminante, pour envoyer Ibrahim Gambari qui est l'envoyé spécial de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies. Les Chinois ont montré une flexibilité dont je les remercie. J'espère que ce sera pareil pour la suite des affaires et en particulier en Birmanie.
Dans tous les secteurs, politique, économique, culturel, scientifique, nos échanges ont atteint une intensité et une qualité qui expliquent le caractère stratégique du partenariat construit au cours de ces dix dernières années.
Cette relation s'épanouit aussi grâce aux rapports de plus en plus étroits qu'ont noués les collectivités territoriales : les deuxièmes assises de la coopération décentralisée franco-chinoises, qui se tiendront à Bordeaux quelques jours avant l'arrivée en Chine du président de la République, en porteront témoignage.
De même, le programme exceptionnel d'échanges de jeunes lancé en 2005, et qui a conduit 800 artistes, entrepreneurs et scientifiques à la découverte de la France et de la Chine, prépare, n'en doutons pas, l'avenir des relations entre les deux pays.
Ce partenariat franco-chinois est le fruit d'une volonté politique partagée de longue date : la France a fait le choix d'une Chine acteur majeur dans les affaires du monde. En retour la Chine voit, je crois, dans la France un partenaire important et un peu particulier.
Tout cela, Mesdames et Messieurs, Mes Chers Amis, vous le savez et vous êtes les mieux placés pour le constater, vous qui chaque jour défendez nos intérêts et étendez notre influence ici. Mais je crois qu'il est important que la France, par ma voix, vous témoigne aujourd'hui de sa confiance et de son engagement. Les autorités françaises soutiennent les efforts des entreprises que vous représentez, grands groupes ou PME. Elles saluent les succès que vous remportez. Elles comptent sur vous pour faire rayonner ici le nom de la France.
Nous devons encore étendre le champ de notre concertation. Aujourd'hui, nous avons ouvert, je vous l'ai dit, le dialogue stratégique sur les questions de développement. Dans ces temps souvent difficiles, marqués par le risque de prolifération des armes de destruction massive, je viens encore de parler du problème de l'Iran avec mon homologue, qui sur le fond partage notre sentiment. Rappelez-vous aussi que grâce à la France, nous avons signé une déclaration il y a trois semaines, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, qui démontre l'unité de la Chine, de la Russie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France. Ce n'était pas évident en entrant dans la salle, croyez-moi. La position de la France fut, quand même, décisive pour conserver cette unité qui est nécessaire.
C'est pourquoi je me félicite, tout en critiquant parfois un peu sa lenteur, de l'attitude nouvelle de la Chine au sein de la communauté internationale en faveur du règlement des grandes crises : je vous ai parlé du Darfour, de la Corée du Nord, et de la Birmanie.
La France doit disposer en Chine de toutes les cartes qui nous permettront d'y jouer un rôle à la mesure de nos ambitions.
Parmi celles-ci, vous connaissez bien sûr le projet de construction d'une nouvelle ambassade et l'extension de notre réseau consulaire, avec l'inauguration d'un consulat général à Shenyang.
Je voudrais surtout souligner ce soir tout l'intérêt que les autorités françaises portent au projet de relocalisation du lycée français international de Pékin.
Par ses effectifs et par son caractère hautement international, ce lycée est la marque première de notre présence en Chine. Alors que nous veillons à renforcer les moyens affectés à la scolarisation des enfants francophones à l'étranger, le lycée français international de Pékin figure en première ligne des grands projets.
Le moment est en effet venu de disposer d'un établissement d'enseignement qui témoigne de la vitalité du rapprochement dans tous les domaines. Je tiens à remercier sincèrement M. l'Ambassadeur des initiatives qu'il a prises, en concertation avec vous tous, pour que ce lycée puisse s'implanter sur un nouveau site. Cette relocalisation est pour nous porteuse d'une double garantie, de croissance des effectifs et d'excellence des conditions d'enseignement.
Dans l'intervalle, je suis heureux de vous confirmer que le second cycle du Lycée sera désormais localisé sur un site répondant aux besoins les plus urgents. Nous attachons le plus grand soin à l'achèvement de ce projet essentiel pour vous tous comme pour les intérêts français en Chine, et plus largement dans la région.
Les entretiens politiques de cette journée ont confirmé l'intérêt des autorités chinoises pour notre pays, dans lequel elles voient un acteur singulier, un acteur particulier de la scène internationale, avec lequel elle a des relations un peu différentes, un peu plus sentimentales, un peu plus fondées sur la culture, sur l'histoire, sur l'intérêt que nous nous portons les uns aux autres.
Cette confiance réciproque, ce resserrement constant des liens qui nous unissent, c'est un atout précieux et nous vous le devons. Je sais que vous y contribuez de manière décisive, par votre présence bien sûr, par votre dynamisme, par votre ouverture, par votre courage.
Français d'ailleurs, Français malgré la distance, encore plus français parfois du fait des distances, vous êtes une chance, Mesdames et Messieurs, pour notre pays. Si les Français ont souvent peur d'une mondialisation qui paraît parfois, et qui parfois le fait, remettre en cause notre confort ou notre rang, il nous appartient, ensemble, de les rassurer, de leur faire prendre conscience des opportunités formidables d'un monde en mouvement.
C'est une tâche pour laquelle je compte sur vous, et c'est l'une des missions que je souhaite voir développées par le ministère des Affaires étrangères et européennes, qui doit devenir celui de la mondialisation : une mondialisation positive, qui rende à la France sa grandeur, une grandeur différente, certes fondée sur l'histoire mais adaptée au temps, une grandeur sans arrogance, qui lui rend son bonheur, son goût des grandes aventures.
Votre présence ici témoigne de ce que nous pouvons compter sur l'énergie d'une communauté entreprenante et généreuse comme la vôtre pour porter très loin ce message.
Je vous en remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2007
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Compatriotes,
Je vous salue mes Chers Compatriotes, vous qui êtes les artisans quotidiens de cette relation étroite et fructueuse, amicale et pleine d'avenir. Cette relation qui unie la France et la Chine.
Je suis le premier ministre à visiter ceux qui viennent d'être réélus par le 17ème Congrès et je suis très fier de cela. Je suis également la dernière visite ministérielle avant la première visite d'Etat en Chine du président de la République à la fin de ce mois. Ce sera un événement important et cela permettra une fois de plus d'essayer, et de réussir, à améliorer les relations franco-chinoises. Cette visite de Nicolas Sarkozy marquera de manière déterminée l'importance que nos deux pays attachent au partenariat stratégique dans lequel nous nous sommes engagés. Tout à l'heure, j'ai eu le bonheur d'ouvrir avec le ministre chinois des Affaires étrangères, la première séance de travail d'un partenariat nouveau mais stratégique à propos de nos méthodes de l'aide au développement. Nous avons vu arriver en Afrique certes, mais dans le monde entier, un certain nombre de Chinois compétents, décidés, obstinés et non seulement ils témoignaient de volontarisme et d'obstination, je le répète, mais aussi d'une réussite enviable. Il convient de travailler avec nos amis chinois, pas contre eux, sinon ce serait ridicule. D'ailleurs nous avons tenté de le faire au Soudan parce qu'ils étaient très proche du président Béchir et nous pensions que le massacre devait cesser. Depuis, rencontrant le ministre chinois des Affaires étrangères à Hambourg, l'ayant convaincu de venir à la Conférence de Paris en juin j'espère, après une résolution votée à l'unanimité au Conseil de sécurité des Nations unies, que dans quelques jours, la force hybride arrivera au Darfour. C'est grâce à la position chinoise et à son évolution que les choses se sont faites. Sans les Chinois il n'y aurait pas eu, je crois, cette résolution ou peut-être serait-elle venue mais beaucoup plus tard.
Il ne se passe en effet pas un mois sans qu'un ministre français ne rencontre son homologue chinois, c'est dire la densité des relations entre Paris et Pékin. Pas une semaine ne se passe sans qu'une entreprise française ne décide de s'implanter ou décide de vouloir s'implanter en Chine, pas un jour ne se passe sans que des Français ne cèdent à l'appel de la grande aventure chinoise. Je vous remercie tous puisque vous êtes ces aventuriers.
Je suis en contact régulier avec M. Yang Jiechi, le ministre chinois des Affaires étrangères et j'ai eu le plaisir de le rencontrer en un jour décisif lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, au moment où nous avons appris et nous avons vu des images de la répression en Birmanie. Si le ministre chinois des Affaires étrangères avait été hostile, nous n'aurions rien fait. C'était la présidence française, nous étions les présidents du Conseil de sécurité et je suis très fier, au nom de notre pays et au nom de vous-même, d'avoir été présent. Nous avons été les premiers à prendre en compte, c'est-à-dire à réussir, à mettre sur pieds une réunion du Conseil de sécurité sur une affaire intérieure. C'est la première fois que cela se passe car ce qui se déroule en Birmanie est une affaire intérieure birmane et il n'y a pas de réunion du Conseil de sécurité pour ces situations, il faut une menace régionale ou une menace globale, tout cela grâce à nos amis chinois qui n'ont pas objecté et qui ensuite ont accepté qu'il y ait une déclaration de la présidence. Ce n'était pas grand chose, quatre phrases, mais de nature déterminante, pour envoyer Ibrahim Gambari qui est l'envoyé spécial de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies. Les Chinois ont montré une flexibilité dont je les remercie. J'espère que ce sera pareil pour la suite des affaires et en particulier en Birmanie.
Dans tous les secteurs, politique, économique, culturel, scientifique, nos échanges ont atteint une intensité et une qualité qui expliquent le caractère stratégique du partenariat construit au cours de ces dix dernières années.
Cette relation s'épanouit aussi grâce aux rapports de plus en plus étroits qu'ont noués les collectivités territoriales : les deuxièmes assises de la coopération décentralisée franco-chinoises, qui se tiendront à Bordeaux quelques jours avant l'arrivée en Chine du président de la République, en porteront témoignage.
De même, le programme exceptionnel d'échanges de jeunes lancé en 2005, et qui a conduit 800 artistes, entrepreneurs et scientifiques à la découverte de la France et de la Chine, prépare, n'en doutons pas, l'avenir des relations entre les deux pays.
Ce partenariat franco-chinois est le fruit d'une volonté politique partagée de longue date : la France a fait le choix d'une Chine acteur majeur dans les affaires du monde. En retour la Chine voit, je crois, dans la France un partenaire important et un peu particulier.
Tout cela, Mesdames et Messieurs, Mes Chers Amis, vous le savez et vous êtes les mieux placés pour le constater, vous qui chaque jour défendez nos intérêts et étendez notre influence ici. Mais je crois qu'il est important que la France, par ma voix, vous témoigne aujourd'hui de sa confiance et de son engagement. Les autorités françaises soutiennent les efforts des entreprises que vous représentez, grands groupes ou PME. Elles saluent les succès que vous remportez. Elles comptent sur vous pour faire rayonner ici le nom de la France.
Nous devons encore étendre le champ de notre concertation. Aujourd'hui, nous avons ouvert, je vous l'ai dit, le dialogue stratégique sur les questions de développement. Dans ces temps souvent difficiles, marqués par le risque de prolifération des armes de destruction massive, je viens encore de parler du problème de l'Iran avec mon homologue, qui sur le fond partage notre sentiment. Rappelez-vous aussi que grâce à la France, nous avons signé une déclaration il y a trois semaines, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, qui démontre l'unité de la Chine, de la Russie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France. Ce n'était pas évident en entrant dans la salle, croyez-moi. La position de la France fut, quand même, décisive pour conserver cette unité qui est nécessaire.
C'est pourquoi je me félicite, tout en critiquant parfois un peu sa lenteur, de l'attitude nouvelle de la Chine au sein de la communauté internationale en faveur du règlement des grandes crises : je vous ai parlé du Darfour, de la Corée du Nord, et de la Birmanie.
La France doit disposer en Chine de toutes les cartes qui nous permettront d'y jouer un rôle à la mesure de nos ambitions.
Parmi celles-ci, vous connaissez bien sûr le projet de construction d'une nouvelle ambassade et l'extension de notre réseau consulaire, avec l'inauguration d'un consulat général à Shenyang.
Je voudrais surtout souligner ce soir tout l'intérêt que les autorités françaises portent au projet de relocalisation du lycée français international de Pékin.
Par ses effectifs et par son caractère hautement international, ce lycée est la marque première de notre présence en Chine. Alors que nous veillons à renforcer les moyens affectés à la scolarisation des enfants francophones à l'étranger, le lycée français international de Pékin figure en première ligne des grands projets.
Le moment est en effet venu de disposer d'un établissement d'enseignement qui témoigne de la vitalité du rapprochement dans tous les domaines. Je tiens à remercier sincèrement M. l'Ambassadeur des initiatives qu'il a prises, en concertation avec vous tous, pour que ce lycée puisse s'implanter sur un nouveau site. Cette relocalisation est pour nous porteuse d'une double garantie, de croissance des effectifs et d'excellence des conditions d'enseignement.
Dans l'intervalle, je suis heureux de vous confirmer que le second cycle du Lycée sera désormais localisé sur un site répondant aux besoins les plus urgents. Nous attachons le plus grand soin à l'achèvement de ce projet essentiel pour vous tous comme pour les intérêts français en Chine, et plus largement dans la région.
Les entretiens politiques de cette journée ont confirmé l'intérêt des autorités chinoises pour notre pays, dans lequel elles voient un acteur singulier, un acteur particulier de la scène internationale, avec lequel elle a des relations un peu différentes, un peu plus sentimentales, un peu plus fondées sur la culture, sur l'histoire, sur l'intérêt que nous nous portons les uns aux autres.
Cette confiance réciproque, ce resserrement constant des liens qui nous unissent, c'est un atout précieux et nous vous le devons. Je sais que vous y contribuez de manière décisive, par votre présence bien sûr, par votre dynamisme, par votre ouverture, par votre courage.
Français d'ailleurs, Français malgré la distance, encore plus français parfois du fait des distances, vous êtes une chance, Mesdames et Messieurs, pour notre pays. Si les Français ont souvent peur d'une mondialisation qui paraît parfois, et qui parfois le fait, remettre en cause notre confort ou notre rang, il nous appartient, ensemble, de les rassurer, de leur faire prendre conscience des opportunités formidables d'un monde en mouvement.
C'est une tâche pour laquelle je compte sur vous, et c'est l'une des missions que je souhaite voir développées par le ministère des Affaires étrangères et européennes, qui doit devenir celui de la mondialisation : une mondialisation positive, qui rende à la France sa grandeur, une grandeur différente, certes fondée sur l'histoire mais adaptée au temps, une grandeur sans arrogance, qui lui rend son bonheur, son goût des grandes aventures.
Votre présence ici témoigne de ce que nous pouvons compter sur l'énergie d'une communauté entreprenante et généreuse comme la vôtre pour porter très loin ce message.
Je vous en remercie.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 novembre 2007