Texte intégral
La vérité sur la réforme des universités
Des situations de blocage touchent actuellement certaines de nos universités. Je le dis très solennellement : je condamne avec vigueur toute forme de violence et de dégradation. Rien ne justifie la violence, l'université ne la mérite pas, les étudiants ne la méritent pas, les personnels ne la méritent pas.
Je condamne tout autant les blocages qui sont la source d'affrontements et de violence. Les blocages sont contraires à l'intérêt des étudiants, ils entravent leur réussite. Plusieurs jours de blocage à quelques semaines des examens, c'est toute l'année d'un étudiant qui peut être mise en danger.
J'appelle tous les syndicats à dire non à la violence, et à ne pas cautionner les blocages. Pour la réussite des étudiants, la seule méthode c'est le dialogue.
Des craintes s'expriment aujourd'hui à l'université, je les ai entendues, je veux les dissiper. Je veux rassurer tous les étudiants sur l'engagement de l'Etat, la sélection, les droits d'inscription, le soi disant risque de privatisation, le caractère national des diplômes.
D'abord il n'y aura pas de désengagement de l'Etat avec la réforme, bien au contraire, il y aura un investissement sans précédent de l'Etat en faveur des universités. C'est un milliard d'euros de crédits budgétaires supplémentaires pour 2008, 8 % d'augmentation de budget en plus. Cela veut dire concrètement que l'Etat va dépenser cette année 400 euros supplémentaires par étudiant. C'est un engagement financier inédit et c'est la réalité financière de cette réforme. Deuxièmement, il n'y a pas de sélection dans la loi : l'accès à l'université c'est le baccalauréat. Quant aux droits d'inscription: ces droits sont et resteront fixés par le ministère. Ils sont aujourd'hui de 165 euros pour la licence, et de 215 euros pour le master. Quant à la peur de la privatisation : il n'y a aucun risque de privatisation des universités, car elles resteront seules maîtres de l'usage qu'elles feront des dons des entreprises et des particuliers. Enfin, les diplômes sont et resteront nationaux.
Par conséquent, la réforme, ce n'est pas le désengagement de l'Etat, ni la sélection, ni la hausse des droits d'inscription, ni la privatisation.
Ma seule préoccupation, c'est celle de la réussite des étudiants. Ma priorité dans les mois qui viennent sera de mener un grand programme de lutte contre l'échec universitaire. II y a urgence à agir et, avec les étudiants, avec les personnels, avec les partenaires sociaux, nous agissons.
Source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 15 novembre 2007J'ai reçu ce matin la délégation de la Conférence des Présidents d'Université pour faire le point sur la situation. Nous avons partagé le même constat. Ce constat, c'est que les blocages sont contraires aux étudiants et que nous souhaitons la fin des blocages des universités qui peuvent être source d'affrontements et de violence. Plusieurs jours de blocage à quelques semaines des examens, c'est toute l'année universitaire d'un étudiant qui peut être mise en danger, particulièrement au premier semestre où il n'y a pas de possibilité pour assurer dans de bonnes conditions des rattrapages. Donc, nous appelons, j'appelle, j'ai appelé, les présidents d'université à demander la fin de ces blocages et nous sommes tous préoccupés par les conditions de scolarité de nos étudiants face à la durée de ces blocages.
J'ai rassuré les présidents sur la réalité des engagements budgétaires de l'Etat pour cette année. Je vous rappelle que c'est 1 milliard d'euros de crédit supplémentaire dès 2008 et 5 milliards d'euros promis par le Président de la République d'ici à 2012. Ces engagements sont réels, le vote du budget aura lieu demain : c'est 128 millions d'euros pour le logement étudiant, 300 millions d'euros pour l'accompagnement de l'autonomie, 85 millions d'euros de dotation de fonctionnement supplémentaires pour les universités, 40 millions d'euros pour la réussite en licence, et 100 millions d'euros pour l'augmentation des bourses et des aides sociales aux étudiants. C'est un budget qui est concret, qui est réel et qui se traduira par des vrais changements à la fois dans les conditions d'études et dans les conditions de vie des étudiants.
source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 16 novembre 2007
Des situations de blocage touchent actuellement certaines de nos universités. Je le dis très solennellement : je condamne avec vigueur toute forme de violence et de dégradation. Rien ne justifie la violence, l'université ne la mérite pas, les étudiants ne la méritent pas, les personnels ne la méritent pas.
Je condamne tout autant les blocages qui sont la source d'affrontements et de violence. Les blocages sont contraires à l'intérêt des étudiants, ils entravent leur réussite. Plusieurs jours de blocage à quelques semaines des examens, c'est toute l'année d'un étudiant qui peut être mise en danger.
J'appelle tous les syndicats à dire non à la violence, et à ne pas cautionner les blocages. Pour la réussite des étudiants, la seule méthode c'est le dialogue.
Des craintes s'expriment aujourd'hui à l'université, je les ai entendues, je veux les dissiper. Je veux rassurer tous les étudiants sur l'engagement de l'Etat, la sélection, les droits d'inscription, le soi disant risque de privatisation, le caractère national des diplômes.
D'abord il n'y aura pas de désengagement de l'Etat avec la réforme, bien au contraire, il y aura un investissement sans précédent de l'Etat en faveur des universités. C'est un milliard d'euros de crédits budgétaires supplémentaires pour 2008, 8 % d'augmentation de budget en plus. Cela veut dire concrètement que l'Etat va dépenser cette année 400 euros supplémentaires par étudiant. C'est un engagement financier inédit et c'est la réalité financière de cette réforme. Deuxièmement, il n'y a pas de sélection dans la loi : l'accès à l'université c'est le baccalauréat. Quant aux droits d'inscription: ces droits sont et resteront fixés par le ministère. Ils sont aujourd'hui de 165 euros pour la licence, et de 215 euros pour le master. Quant à la peur de la privatisation : il n'y a aucun risque de privatisation des universités, car elles resteront seules maîtres de l'usage qu'elles feront des dons des entreprises et des particuliers. Enfin, les diplômes sont et resteront nationaux.
Par conséquent, la réforme, ce n'est pas le désengagement de l'Etat, ni la sélection, ni la hausse des droits d'inscription, ni la privatisation.
Ma seule préoccupation, c'est celle de la réussite des étudiants. Ma priorité dans les mois qui viennent sera de mener un grand programme de lutte contre l'échec universitaire. II y a urgence à agir et, avec les étudiants, avec les personnels, avec les partenaires sociaux, nous agissons.
Source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 15 novembre 2007J'ai reçu ce matin la délégation de la Conférence des Présidents d'Université pour faire le point sur la situation. Nous avons partagé le même constat. Ce constat, c'est que les blocages sont contraires aux étudiants et que nous souhaitons la fin des blocages des universités qui peuvent être source d'affrontements et de violence. Plusieurs jours de blocage à quelques semaines des examens, c'est toute l'année universitaire d'un étudiant qui peut être mise en danger, particulièrement au premier semestre où il n'y a pas de possibilité pour assurer dans de bonnes conditions des rattrapages. Donc, nous appelons, j'appelle, j'ai appelé, les présidents d'université à demander la fin de ces blocages et nous sommes tous préoccupés par les conditions de scolarité de nos étudiants face à la durée de ces blocages.
J'ai rassuré les présidents sur la réalité des engagements budgétaires de l'Etat pour cette année. Je vous rappelle que c'est 1 milliard d'euros de crédit supplémentaire dès 2008 et 5 milliards d'euros promis par le Président de la République d'ici à 2012. Ces engagements sont réels, le vote du budget aura lieu demain : c'est 128 millions d'euros pour le logement étudiant, 300 millions d'euros pour l'accompagnement de l'autonomie, 85 millions d'euros de dotation de fonctionnement supplémentaires pour les universités, 40 millions d'euros pour la réussite en licence, et 100 millions d'euros pour l'augmentation des bourses et des aides sociales aux étudiants. C'est un budget qui est concret, qui est réel et qui se traduira par des vrais changements à la fois dans les conditions d'études et dans les conditions de vie des étudiants.
source http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, le 16 novembre 2007