Texte intégral
Vous savez qu'il y a eu depuis plusieurs mois une participation française, une vision française qui était très amicale, qui l'est toujours et qui est attachée à l'intégrité, à l'autonomie et à la démocratie au Liban. Et nous continuons et nous persisterons. Je crois que nous n'avons pas tort. Il y a eu de multiples initiatives françaises pour conduire à l'élection, selon la Constitution, selon l'accord de Taëf, selon le processus électoral régulier de ce pays ; pour que la démocratie vive, ici, au Liban, dans un pays où les communautés sont nombreuses et où elles doivent s'entendre. Cette initiative se poursuit. Nous allons d'un responsable politique à l'autre pour faire connaître notre persistance, notre détermination à continuer jusqu'au vote qui, je l'espère, aura lieu la semaine prochaine à partir de l'ouverture du Parlement par le président du Parlement, M. Nabih Berry, mon ami Nabih Berry que j'ai rencontré avec plaisir encore une fois ici.
Je serai, j'espère, de retour à partir de lundi et la France est déjà fort bien représentée par son ambassadeur, M. Parant.
Je vais vous dire profondément, sincèrement, mon espérance. Je veux, je souhaite, la France veut, la France souhaite que tout cela se déroule comme l'a prévu la Constitution, comme le veulent j'en suis sûr toutes les communautés, comme le veut le peuple libanais. Il faut s'entendre sur un candidat. Nous avons soutenu le Patriarche dans ses efforts. Le Patriarche fournira, je l'espère, une liste de noms, un nom, plusieurs, je n'en sais rien. Je ne veux pas le savoir. Je veux que les communautés, l'opposition et la majorité, je le souhaite, je le désire, s'entendent sur un nom.
Je vais voir d'abord tous les responsables. La France considère que le Liban est un pays indépendant, avec des communautés indépendantes et que ces communautés sont d'accord pour recevoir des noms, une liste, je ne sais pas, et puis se déterminer entre elles pour offrir au parlement une élection régulière, normale, consentie, constitutionnelle.
Q - Monsieur le Ministre, après Berlin, quelle est la chanson qui convient avec la situation libanaise ?
R - Ecoutez, vous avez raison de me poser ces questions. Ne croyez pas que je prenne cela en dérision. Vous savez, rien n'est pire que les conflits. Rien n'est pire que ce qui s'est passé entre l'Allemagne et la France pendant des siècles. Cette chanson elle mêlait deux noms, la France et l'Allemagne. Nous, nous avons fait l'Europe. Nous avons fait un effort considérable. Je vous en prie, que les communautés libanaises fassent cet effort aussi pour une élection. C'est beaucoup plus important que vous chantiez le même air, l'air de la démocratie et de l'indépendance du Liban.
Q - Etes-vous optimiste ?
R - J'ai plutôt une petite tendance, petite, toute petite, à être optimiste.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2007
Je serai, j'espère, de retour à partir de lundi et la France est déjà fort bien représentée par son ambassadeur, M. Parant.
Je vais vous dire profondément, sincèrement, mon espérance. Je veux, je souhaite, la France veut, la France souhaite que tout cela se déroule comme l'a prévu la Constitution, comme le veulent j'en suis sûr toutes les communautés, comme le veut le peuple libanais. Il faut s'entendre sur un candidat. Nous avons soutenu le Patriarche dans ses efforts. Le Patriarche fournira, je l'espère, une liste de noms, un nom, plusieurs, je n'en sais rien. Je ne veux pas le savoir. Je veux que les communautés, l'opposition et la majorité, je le souhaite, je le désire, s'entendent sur un nom.
Je vais voir d'abord tous les responsables. La France considère que le Liban est un pays indépendant, avec des communautés indépendantes et que ces communautés sont d'accord pour recevoir des noms, une liste, je ne sais pas, et puis se déterminer entre elles pour offrir au parlement une élection régulière, normale, consentie, constitutionnelle.
Q - Monsieur le Ministre, après Berlin, quelle est la chanson qui convient avec la situation libanaise ?
R - Ecoutez, vous avez raison de me poser ces questions. Ne croyez pas que je prenne cela en dérision. Vous savez, rien n'est pire que les conflits. Rien n'est pire que ce qui s'est passé entre l'Allemagne et la France pendant des siècles. Cette chanson elle mêlait deux noms, la France et l'Allemagne. Nous, nous avons fait l'Europe. Nous avons fait un effort considérable. Je vous en prie, que les communautés libanaises fassent cet effort aussi pour une élection. C'est beaucoup plus important que vous chantiez le même air, l'air de la démocratie et de l'indépendance du Liban.
Q - Etes-vous optimiste ?
R - J'ai plutôt une petite tendance, petite, toute petite, à être optimiste.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2007