Texte intégral
JEAN-MARC MORANDINI - Laurent WAUQUIEZ bonjour.
LAURENT WAUQUIEZ - Bonjour !
JEAN-MARC MORANDINI - Merci d'être en direct avec nous sur EUROPE 1, on entend beaucoup depuis plusieurs jours sur EUROPE 1 les fonctionnaires, les gens de la SNCF, de la RATP également, une remarque revient régulièrement c'est celle de leur pouvoir d'achat. Ils ont des problèmes de pouvoirs d'achat et régulièrement ils nous disent : est-ce que c'était utile que le gouvernement distribue 15 milliards de cadeaux fiscaux cet été, est-ce que cet argent n'aurait pas mieux été placé dans notre pouvoir d'achat ? Vous privilégiez les riches au lieu de privilégier les travailleurs en clair.
LAURENT WAUQUIEZ - Alors c'est une question qui est hyper importante à expliquer parce que là-dessus, on n'a sans doute pas été suffisamment clairs. Si reprend les 15 milliards d'euros, qu'est-ce qu'il y a dedans ? Il y a 6 milliards d'euros pour les heures supplémentaires, les heures sup' elles sont plafonnées donc elles bénéficient essentiellement à ceux qui sont autour du SMIC. Ca, c'est destiné à redonner du pouvoir d'achat. Moi chez moi les ouvriers qui travaillent par exemple chez MICHELIN ou dans d'autres entreprises, eh bien ils vont en bénéficier à plein. La deuxième mesure qui est importante dedans et qui coûte de l'argent, c'est celle pour tout ce qui est l'accession à la propriété, tout ce qui est quand vous voulez acheter votre logement, faire construire votre maison. Là-dessus on est à peu près à 4 milliards d'euros. Donc sur les 15 milliards d'euros, la réalité c'est que le paquet est concentré au contraire sur les aides pour ceux qui travaillent mais qui sont toujours, ils ont l'impression d'être juste au-dessus des seuils où on fait attention à eux. Donc c'est là-dessus qu'on a essayé de faire un effort. Moi c'est ce que j'appelle les classes moyennes modestes, ceux qui jouent un peu le jeu du contrat social, ils respectent les choses, ils essaient d'aller travailler et ils ont parfois l'impression de ne pas être bien écoutés.
JEAN-MARC MORANDINI - Juste une petite question, vous entendez les Français qui commencent à en avoir marre des grèves, ça commence à être long, est-ce qu'il faut forcément une grève en France pour qu'on commence à négocier ? Est-ce que vous n'avez pas pris le problème à l'envers ?
LAURENT WAUQUIEZ - Je ne sais pas si la question elle est tournée vers moi ou vers les partenaires sociaux...
JEAN-MARC MORANDINI - Chacun se renvoie la balle, quand on leur pose la question, ils disent, c'est le gouvernement et quand on vous demande à vous, vous dites c'est les partenaires sociaux.
LAURENT WAUQUIEZ - Il y a un point auquel il faut qu'on fasse attention, c'est qu'un mouvement social, il y a une troisième personne qui est au milieu de la table, c'est l'usager et qui ne doit pas faire la balle de ping-pong. Alors juste là-dessus, c'est ce qui est intéressant à regarder sur ce mouvement. D'un côté on a l'impression de se dire, ça y est on est encore reparti dans les mêmes trucs, les mêmes mouvements sociaux. La réalité, si on regarde vraiment dans le fond, c'est qu'il y a quand même des points de différences. D'abord les partenaires sociaux, je trouve, on été un peu plus responsables assez tôt. C'est-à-dire qu'ils ont dit, ok on est favorable à la négociation. Nous de notre côté, on n'a pas été sur le thème, on aurait pu dire, voilà, on a l'opinion avec nous, circulez il n'y a rien à voir, on n'écoute pas les syndicats. Non, on a toujours fait l'effort de dire, la porte est ouverte, on est prêt à négocier sur tous les sujets sauf les principes fondamentaux de la réforme...
JEAN-MARC MORANDINI - Et à condition qu'il y a levée de la grève, c'est ce que vous disiez dans un premier temps, après vous avez fait un peu marche arrière.
LAURENT WAUQUIEZ - Oui, non, juste l'idée c'est quoi ? C'est que notre idée c'est que si jamais on veut s'entendre, il faut que ce soit gagnant, gagnant. L'idée d'un conflit en France jusque là c'était, il y en a un qui est humilié, il y a l'autre qui sort gagnant. Ce n'est pas la bonne idée ça. Il faut qu'on montre précisément qu'on a plus à gagner à être autour d'une table plus qu'à s'affronter par le biais de grandes déclarations interposées et donc, ce qu'on a essayé de dire c'est, voilà, on met des choses sur la table pour que tout le monde s'en sorte par le haut, mais en même temps, on reste ferme sur les principes de notre réforme.
JEAN-MARC MORANDINI - Je voudrais qu'on vienne un instant sur le pouvoir d'achat, parce que c'est quand même le sujet du jour pour tous les fonctionnaires, ils sont assez massivement dans la grève aujourd'hui. Le ministre Eric WOERTH reconnaissait qu'ils n'étaient pas très bien payés les fonctionnaires et en réponse il leur dit, mais pour que vous soyez mieux payés il faut que vous soyez moins nombreux, que vous travailliez plus, que vous preniez plus de responsabilités. Vous pensez que ça suffit, par exemple quand on s'adresse à une infirmière par exemple ?
LAURENT WAUQUIEZ - Ce que je pense, c'est qu'on a un boulot de fond à mener sur la considération et le discours qu'on donne aux fonctionnaires dans ce pays, parce que trop souvent c'est le bouc émissaire, dans un discours un peu facile, démagogique et puis la deuxième chose, c'est que, quand on parle de rémunération des fonctionnaires, on ne parle en France, que du point d'indice. Le point d'indice c'est l'espère de vache sacrée. Grosso modo vous augmentez le point d'indice et vous augmentez pour tout le monde de 0,5 - 0,6 - 0,7. La réalité c'est que ce point d'indice il ne rentre même pas dans 25% de la feuille de salaire que chaque fonctionnaire à au bout du mois. Et ce qu'essaie de faire Eric WOERTH c'est de dire, il y a peut-être une autre manière de prendre le sujet. On va prendre un exemple concret pour que ce ne soit pas que des mots : quand vous êtes fonctionnaire, souvent vous êtes astreint à une obligation de mobilité. Parfois si vous êtes en couple et que soit votre mari, soit votre femme elle ne peut pas bouger en même temps, ça peut faire des surcoûts extrêmement importants pour le ménage ou pour s'organiser. Eric WOERTH dit, mettons ce sujet sur la table, essayons de voir comment est-ce qu'on peut être un peu plus intelligent sur la mobilité des fonctionnaires et par ce biais aussi, redonner du pouvoir d'achat.
JEAN-MARC MORANDINI - Alors justement Laurent WAUQUIEZ, on va aller au standard, il y a beaucoup de questions pour vous de fonctionnaires, de cheminots. Bonjour Hélène.
HELENE - Bonjour.
JEAN-MARC MORANDINI - Alors justement, vous vouliez réagir sur les propos d'Eric WOERTH et vous pouvez vous adresser directement à Laurent WAUQUIEZ porte-parole du gouvernement.
HELENE Monsieur WAUQUIEZ - bonjour...
LAURENT WAUQUIEZ - Bonjour Hélène.
HELENE - Je me présente, je suis enseignante, je suis prof d'histoire géo dans un collège et je suis érémiste aujourd'hui...
LAURENT WAUQUIEZ - C'est aussi ma formation.
JEAN-MARC MORANDINI - Mais vous n'êtes pas gréviste vous !
LAURENT WAUQUIEZ - Non !
JEAN-MARC MORANDINI - Voilà.
HELENE - Donc j'ai entendu Eric WOERTH ce matin et ça m'a fait bondir. Il nous dit, vous n'êtes pas assez payés les fonctionnaires mais vous pouvez gagner plus en étant moins nombreux et en faisant des heures supplémentaires. Alors voilà, des heures supplémentaires, déjà l'enseignant ce n'est pas lui qui choisit d'en faire c'est son chef d'établissement qui lui dire, normalement on doit faire 18 heures, mais qui va lui dire, cette année vous allez faire 19 ou 20 heures. Mais ça, même le chef d'établissement ce n'est pas lui qui décide puisque c'est le gouvernement qui lui donne pour l'année un nombre d'heures à répartir. Or ce nombre d'heures, il n'augmente pas, il a même plutôt tendance à baisser, ça c'est la première chose...
JEAN-MARC MORANDINI - Alors peut-être Laurent WAUQUIEZ vous répond sur ce premier point et puis vous passerez au deuxième.
LAURENT WAUQUIEZ - Oui, juste pour répondre à Hélène. Justement on a essayé, à travers vous savez toute cette réflexion sur, comment accompagner des enfants qui n'ont pas la chance d'avoir une famille qui peut les aider pour les cours du soir, et on a, au contraire, essayé de mettre en place cette année, un volant d'heures supplémentaires relativement important, qui touche quasiment 30 à 40% des établissements. Et il y a d'ailleurs eu des interventions, y compris sur cette antennes, moi j'avais entendu que vous aviez fait là-dessus des questions réponses où les chefs d'établissement disaient, là on a vraie évolution. Alors je ne sais pas où vous enseignez Hélène, mais normalement c'est quelque chose qui est en train de se mettre en place et j'espère de façon positive.
HELENE - Justement, je vais rebondir sur ce que vous dites, donc moi je n'enseigne pas dans un établissement REP, j'enseigne dans un collège de zone 1, c'est-à-dire la limite au-dessus de la REP, donc pour l'instant, tout ce qui est ces heures pour les études, nous on n'en a pas vu ne serait-ce que l'ombre d'une. On met en place, notamment pour les élèves de 6ème, ce qu'on appelle les TPRE, c'est-à-dire un soutien pour les élèves les plus faibles et ça je l'ai déjà fait l'année dernière en tant que prof principal de 6ème, c'est-à-dire que...
JEAN-MARC MORANDINI - Mais, juste Hélène...
HELENE - Laissez-moi terminer s'il vous plaît. J'ai fait une heure supplémentaire toutes les semaines pour ça, ces heures supplémentaires, j'en ai été payée six mois après. Est-ce que vous pensez que dans le secteur privé, il y a des gens qui font des heures sup et qui accepteraient d'en être payés six mois après ?
LAURENT WAUQUIEZ - D'abord, malheureusement ça arrive y compris dans le secteur privé, mais ce n'est pas une justification parce que précisément, sur un certain nombre de domaines où l'Etat gère un peu ses effectifs, il ne peut pas dire aux gens, faites des efforts mais moi je ne me les applique pas à moi-même. Donc vous avez raison de souligner ce truc et Hélène, juste sur ce sujet des heures sup, on s'est posé la question dans l'été parce qu'on avait prévu de faire les heures sup dans le secteur privé et on s'était dit, est-ce qu'on les applique ou non dans la fonction publique. Et le choix du gouvernement et du président ça a été de dire, il n'y a aucune raison, les fonctionnaires de la même manière, il faut leur permettre de faire ce choix et ce que d'ailleurs vous, dans votre revendication, ce que vous dites, quelque part vous dites, ok mais moi des heures sup j'aimerais bien aussi les voir arriver. Donc j'entends bien ce message, c'est quelque chose sur lequel il faut sans doute qu'on améliore notre dispositif, ça commence à rentrer dans vigueur dans 30 à 40% des établissements, il faut qu'on puisse faire en sorte que ça puisse monter en puissance.
JEAN-MARC MORANDINI - Merci Hélène, bonjour Rodolphe.
RODOLPHE - Bonjour. Moi c'était en fait simplement pour dire d'une manière un peu plus concrète, quand on voit depuis l'élection du président, en gros il n'y a eu aucune augmentation du SMIC, le coût de la vie augmente, que ce soit l'essence, le gaz, les produits de consommation courante, lui quelque part se permet d'augmenter son salaire de fois trois. Est-ce que d'une manière globale ce n'est pas logique tout ce qui se passe, c'est-à-dire les grèves, les manifestations ? Voilà, c'est un peu ma question.
JEAN-MARC MORANDINI - Et elle est très claire. Laurent WAUQUIEZ porte-parole du gouvernement.
LAURENT WAUQUIEZ - Alors Rodolphe juste d'abord sur le salaire du président puisque c'est un sujet sur lequel moi je teins à répondre très clairement. Je comprends que ça ait pu choquer des gens, la réalité qu'il faut voir c'est qu'une partie de la rémunération qui existait avant, notamment pour les présidents antérieurs, cumulait à la fois leur salaire et des pensions de retraite qu'ils recevaient. Donc la réalité c'est que le président n'a pas augmenté son salaire, la seule chose c'est que maintenant c'est clairement affiché sur la table, c'est clair, il ne l'a pas camouflé.
RODOLPHE - D'accord.
LAURENT WAUQUIEZ - La deuxième chose, c'est que si jamais Rodolphe vous regardez et sur Internet on le voit facilement, vous pouvez prendre par exemple Angela MERKEL ou Gordon BROWN au Royaume Uni, on est vraiment dans la fourchette de rémunération des responsables en Europe. Maintenant il y a votre vraie question et qui est importante, qui est de dire, ok, ça c'est sympa, mais moi combien je reçois et est-ce que mon pouvoir d'achat suit face au coût du pétrole, face au coût de ma facture de fuel, face aux dépenses aussi pour les enfants etc...
JEAN-MARC MORANDINI - Là, la réponse est non clairement.
LAURENT WAUQUIEZ - Là la réponse est clairement, on a un problème de pouvoir d'achat et on n'a pas cherché à le camoufler. Mais j'ai même envie de dire si vous reprenez en juillet, quand le président de la République disait il y a un problème de pouvoir d'achat en France, c'est pour ça qu'il faut qu'on fasse les heures sup, c'est pour ça qu'il faut aider les Français à acquérir leur logement. Il y avait tous les bons esprits économiques qui lui disaient, non non il n'y a pas de problème de pouvoir d'achat en France, il y a un problème de compétitivité. Ce qu'on voit bien aujourd'hui, Rodolphe le traduit très bien, c'est qu'il y a un problème. Après ce n'est pas facile de s'y coltiner et il faut le dire simplement. Quand on a la facture du pétrole qui explose, c'est difficile. Donc on essaie de s'y attaquer par plusieurs fronts...
JEAN-MARC MORANDINI - Et en même temps vous bénéficiez du rapport euro - dollar, heureusement.
LAURENT WAUQUIEZ - Oui et heureusement c'est vrai et c'est important de le rappeler là-dessus. Juste on essaie de s'y attaquer par plusieurs biais : d'abord la prime à la cuve pour essayer d'aider notamment des personnes modestes ; moi chez moi j'ai des retraités qui au moment où il faut payer la facture de fuel pour l'hiver c'est un sacré coût. Première chose. Deuxième chose : essayer d'agir sur des endroits où il n'y a pas assez de concurrence. Grosso modo, au niveau des grandes distributions, on a essayé de l'expérimenter avant, on voit que si jamais on met un peu plus de concurrence, on doit pouvoir baisser de 3 à 4% les prix. Ca c'est un point intéressant parce que 3 à 4% des prix dans votre caddie à la fin du mois ce n'est pas complètement anecdotique. Troisième chose c'est qu'il faut essayer de voir si jamais on ne peut pas, essayer d'enclencher un cycle un peu plus vertueux et de faire en sorte que quelque part il y a des entreprises qui sont aidées par des exonérations de charges, il faut aussi leur demander, quand elles le peuvent, de faire un effort au niveau de la rémunération de leurs salariés.
JEAN-MARC MORANDINI - Et le treizième mois sans charges sociales qu'on évoquait tout à l'heure sur EUROPE 1 avec Olivier SAMAIN ?
LAURENT WAUQUIEZ - Sur tous ces sujets je vous invite à écouter avec attention l'intervention du président qui devrait arriver dans les jours prochains.
JEAN-MARC MORANDINI - Il est où Nicolas SARKOZY, on ne l'entend pas, d'habitude il est au front, c'est le premier sur tous les conflits, là il parait que ses conseillers le retiennent, c'est vrai ?
LAURENT WAUQUIEZ - Monsieur MORANDINI, vous me permettrez de sourire un peu là-dessus, parce que c'est assez marrant, quand il intervient on dit, oh la la, mais il est partout, il intervient trop. Il n'intervient pas pendant une semaine, on dit, mais où est-ce qu'il est passé le président de la République...
JEAN-MARC MORANDINI - C'est un silence assourdissant.
LAURENT WAUQUIEZ - Non, d'abord il n'y a pas eu de silence, je crois notamment qu'il y a une image qui a marqué les Français parce que c'était aussi une image de courage et de détermination de sa part, c'est quand il est allé dans ce dépôt de cheminots et où il a eu un dialogue qui était un dialogue un peu musclé mais clair et où il a assumé les projets qu'il faisait. Après juste, vous savez, quand on est président de la République il faut arriver à trouver le bon dosage entre l'énergie, le fait d'impulser des choses et en même temps, la maîtrise et le sang froid...
JEAN-MARC MORANDINI - Et c'est vrai que ses conseillers le retiennent en ce moment ?
LAURENT WAUQUIEZ - Non, je pense que c'est son choix, c'est son choix à lui et en tout cas, je trouve que sur cette période, il le gère, il est clairement aux manettes, on est amené à le voir une fois, deux fois chaque jour pour faire le point à chaque fois sur la façon dont évolue le conflit, et on espère, parce que je pense surtout aux usagers, qu'à partir de mercredi l'horizon va un peu se dégager.
JEAN-MARC MORANDINI - Rapidement on prend une dernière question, bonjour Vincent, vous avez une question très précise, allez-y.
VINCENT - Bonjour...
LAURENT WAUQUIEZ - Bonjour.
VINCENT - Oui, une question précise et courte, je crois que la représentation nationale des Français devrait montrer l'exemple dans le domaine des régimes spéciaux et je me demande ce qu'attend le gouvernement dont le président était leader de la majorité pour demander aux députés ainsi qu'aux sénateurs d'appliquer le régime général à leur propre cas.
JEAN-MARC MORANDINI - Voilà, question précise, Laurent WAUQUIEZ ?
LAURENT WAUQUIEZ - Alors un, Vincent a raison. Moi j'ai écrit un bouquin là-dessus qui s'appelle « Un huron à l'Assemblée nationale », je n'en profite pas pour faire un coup de pub, mais dans lequel je me suis clairement exprimé quand j'étais député. La seule chose c'est que maintenant je suis au gouvernement et il y a une règle en France qui est la séparation entre le Parlement et le gouvernement et ce sont les députés et les sénateurs, toutes tendances confondues d'ailleurs, qui doivent prendre la responsabilité de gérer leur régime de retraite...
JEAN-MARC MORANDINI - Mais vous comprenez que ça coince quand même ?
LAURENT WAUQUIEZ - Bien sûr, mais le point et ça c'est important, c'est qu'ils ont déjà fait un effort important il y a à peu près un mois et demi, où ils ont sabré toute une série d'avantages qu'ils avaient, aujourd'hui on est quasiment sur l'alignement complet du régime des parlementaires par rapport au régime général. C'est un effort en plus, il faut le faire.
JEAN-MARC MORANDINI - Merci beaucoup Laurent WAUQUIEZ porte-parole du gouvernement. Dernière petite question, il parle quand Nicolas SARKOZY ? Demain, après-demain ?
LAURENT WAUQUIEZ - Surveillez les médias !
JEAN-MARC MORANDINI - Oui ça on y est donc... mais il parle avant la fin de la semaine en tout cas ?
LAURENT WAUQUIEZ - C'est, en tout cas il parlera après un conflit comme celui-là, on a besoin de l'entendre...
JEAN-MARC MORANDINI - Avant la fin de la semaine ?
LAURENT WAUQUIEZ - A voir.
JEAN-MARC MORANDINI - Merci Laurent WAUQUIEZ porte-parole du gouvernement.
Source http://www.porte-parole.gouv.fr, le 23 novembre 2007