Texte intégral
Bonsoir,
Je vous avais dit que je reviendrai au moment des élections. Ces élections ont lieu dans trois jours. Je vais recommencer à écouter tous les Libanais et à m'entretenir avec eux. Nous avons les uns et les autres pris7 des positions qui convergeaient vers ce jour du 21 jusqu'au 23 novembre de l'élection. Cette élection se déroulera selon le mode constitutionnel, de l'élection démocratique au Liban. Les alliances ont été un peu bouleversées. En tout cas le dispositif habituel d'alliance n'est pas celui auquel on s'attendait. Cette nouvelle donne doit être prise en compte même si moi je ne suis pas quelqu'un qui va réglementer les élections. La France n'est le "Deus ex machina". Il est intéressant d'entendre nos amis de toutes les communautés. Je vous reverrai sûrement, au détour de chacune de ces entrevues et j'aurai l'occasion de vous dire que la France maintient sa position, à l'écoute de tous, de toutes les communautés. Prête à être utile, si on lui demande et en tous cas être plus qu'un observateur attentif. Etre un observateur amical. Etre un observateur sentimental.
Q - Est-ce que vous resterez jusqu'à la fin de la semaine. Jusqu'à l'élection ?
R - Je crois. C'est la nouvelle diplomatie. La nouvelle diplomatie, c'est d'être avec les gens. Avoir le temps de comprendre. Vous savez, pour comprendre le Liban, il faut des années. J'admire les ministres qui passent, qui ne reviennent pas et puis qui disent qu'ils ont la solution. Je n'ai pas de solution.
Q - (Inaudible
R - Il y a une majorité, une opposition. Elle pourrait élire un président. Il faut qu'elles se mettent ensemble. On va voir s'ils se mettent ensemble ou pas. Apparemment c'est plus difficile que nous le croyons. Il faut en tenir compte. Je devais revenir ici mardi soir, mais j'étais à côté, pas très loin, et je me suis dit, revenir à Paris pour être là mardi soir, au dernier moment, avoir juste mercredi, jeudi, vendredi, ce ne sera pas suffisant. Je pense que le Liban mérite mieux, que mon confort personnel, ma vie de famille et le fait que je suis un peu fatigué.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2007
Je vous avais dit que je reviendrai au moment des élections. Ces élections ont lieu dans trois jours. Je vais recommencer à écouter tous les Libanais et à m'entretenir avec eux. Nous avons les uns et les autres pris7 des positions qui convergeaient vers ce jour du 21 jusqu'au 23 novembre de l'élection. Cette élection se déroulera selon le mode constitutionnel, de l'élection démocratique au Liban. Les alliances ont été un peu bouleversées. En tout cas le dispositif habituel d'alliance n'est pas celui auquel on s'attendait. Cette nouvelle donne doit être prise en compte même si moi je ne suis pas quelqu'un qui va réglementer les élections. La France n'est le "Deus ex machina". Il est intéressant d'entendre nos amis de toutes les communautés. Je vous reverrai sûrement, au détour de chacune de ces entrevues et j'aurai l'occasion de vous dire que la France maintient sa position, à l'écoute de tous, de toutes les communautés. Prête à être utile, si on lui demande et en tous cas être plus qu'un observateur attentif. Etre un observateur amical. Etre un observateur sentimental.
Q - Est-ce que vous resterez jusqu'à la fin de la semaine. Jusqu'à l'élection ?
R - Je crois. C'est la nouvelle diplomatie. La nouvelle diplomatie, c'est d'être avec les gens. Avoir le temps de comprendre. Vous savez, pour comprendre le Liban, il faut des années. J'admire les ministres qui passent, qui ne reviennent pas et puis qui disent qu'ils ont la solution. Je n'ai pas de solution.
Q - (Inaudible
R - Il y a une majorité, une opposition. Elle pourrait élire un président. Il faut qu'elles se mettent ensemble. On va voir s'ils se mettent ensemble ou pas. Apparemment c'est plus difficile que nous le croyons. Il faut en tenir compte. Je devais revenir ici mardi soir, mais j'étais à côté, pas très loin, et je me suis dit, revenir à Paris pour être là mardi soir, au dernier moment, avoir juste mercredi, jeudi, vendredi, ce ne sera pas suffisant. Je pense que le Liban mérite mieux, que mon confort personnel, ma vie de famille et le fait que je suis un peu fatigué.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2007