Texte intégral
Monsieur le Député-maire de DREUX,
Cher Gérard HAMEL,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est pour un moi un plaisir de vous rencontrer ici à DREUX deux jours après avoir accompagné le Président de la République pour sa première visite d'Etat en Algérie...une visite qui a été placée sous le sceau et de la franchise et de l'amitié...tant il nous apparaît nécessaire aujourd'hui d'oeuvrer pour l'apaisement des mémoires.
C'est ainsi la troisième fois depuis ma nomination au Gouvernement que j'ai l'occasion de vous retrouver, après la réception que j'avais organisée en votre honneur au ministère le 24 septembre, et après celle qui s'est tenue à la Présidence de la République le mercredi 5 décembre.
J'éprouve aussi de l'émotion à être parmi vous parce que je sais combien ces combats fratricides ont endeuillé et meurtri vos familles et je sais combien la déchirure avec la terre d'Afrique du Nord fut profonde et douloureuse.
La France a probablement une double dette à votre égard pour ce que vous avez fait pour elle, pour ce qu'elle n'a pas fait pour vous.
Aussi, je veux rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont été marqués dans leur chair par la violence des combats livrés pour le choix qu'ils avaient fait de servir la République jusqu'au bout de leur fidélité.
Et puis, il y a "la tragédie des Harkis" selon l'expression de l'historien Guy PERVILLÉ.
Les Harkis ont été victimes, après les accords d'Evian, de massacres effroyables au mépris de tous les engagements pris.
A PERPIGNAN le 25 novembre dernier, loin de toutes les procès d'intention, loin de toutes les surenchères mémorielles, j'ai également, au nom du Gouvernement, rendu l'hommage de la Nation à tous les disparus de la guerre d'Algérie.
A ces femmes et ces hommes dont le deuil est à jamais inachevé, qu'aucun mot ne pourra jamais consoler, j'ai dit qu'inlassablement la France devait rappeler la mémoire de celles et ceux qui l'ont servie avec loyauté et abnégation.
Dorénavant, c'est la mémoire qui doit nous réunir.
Mercredi, à l'Elysée, à vos parents, amis et proches présents, c'est ce même message de reconnaissance et de solidarité que le Président leur a adressé.
Mais le Président de la République leur a également adressé un message d'avenir et d'espoir en demandant au Gouvernement de mobiliser tous les moyens afin de mettre en oeuvre une politique de formation, une politique individualisée d'accès à l'emploi, une politique d'accès au logement, une politique d'accès à la fonction publique.
Soyez assurés de la détermination de l'ensemble du Gouvernement pour que vous ayez toute votre place au sein de notre communauté nationale, et nous ferons toujours tout pour que chaque Français puisse se retrouver dans la République.
Je vous remercie.
source http://www.defense.gouv.fr, le 18 décembre 2007
Cher Gérard HAMEL,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est pour un moi un plaisir de vous rencontrer ici à DREUX deux jours après avoir accompagné le Président de la République pour sa première visite d'Etat en Algérie...une visite qui a été placée sous le sceau et de la franchise et de l'amitié...tant il nous apparaît nécessaire aujourd'hui d'oeuvrer pour l'apaisement des mémoires.
C'est ainsi la troisième fois depuis ma nomination au Gouvernement que j'ai l'occasion de vous retrouver, après la réception que j'avais organisée en votre honneur au ministère le 24 septembre, et après celle qui s'est tenue à la Présidence de la République le mercredi 5 décembre.
J'éprouve aussi de l'émotion à être parmi vous parce que je sais combien ces combats fratricides ont endeuillé et meurtri vos familles et je sais combien la déchirure avec la terre d'Afrique du Nord fut profonde et douloureuse.
La France a probablement une double dette à votre égard pour ce que vous avez fait pour elle, pour ce qu'elle n'a pas fait pour vous.
Aussi, je veux rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont été marqués dans leur chair par la violence des combats livrés pour le choix qu'ils avaient fait de servir la République jusqu'au bout de leur fidélité.
Et puis, il y a "la tragédie des Harkis" selon l'expression de l'historien Guy PERVILLÉ.
Les Harkis ont été victimes, après les accords d'Evian, de massacres effroyables au mépris de tous les engagements pris.
A PERPIGNAN le 25 novembre dernier, loin de toutes les procès d'intention, loin de toutes les surenchères mémorielles, j'ai également, au nom du Gouvernement, rendu l'hommage de la Nation à tous les disparus de la guerre d'Algérie.
A ces femmes et ces hommes dont le deuil est à jamais inachevé, qu'aucun mot ne pourra jamais consoler, j'ai dit qu'inlassablement la France devait rappeler la mémoire de celles et ceux qui l'ont servie avec loyauté et abnégation.
Dorénavant, c'est la mémoire qui doit nous réunir.
Mercredi, à l'Elysée, à vos parents, amis et proches présents, c'est ce même message de reconnaissance et de solidarité que le Président leur a adressé.
Mais le Président de la République leur a également adressé un message d'avenir et d'espoir en demandant au Gouvernement de mobiliser tous les moyens afin de mettre en oeuvre une politique de formation, une politique individualisée d'accès à l'emploi, une politique d'accès au logement, une politique d'accès à la fonction publique.
Soyez assurés de la détermination de l'ensemble du Gouvernement pour que vous ayez toute votre place au sein de notre communauté nationale, et nous ferons toujours tout pour que chaque Français puisse se retrouver dans la République.
Je vous remercie.
source http://www.defense.gouv.fr, le 18 décembre 2007