Texte intégral
Je voudrais remettre les choses à l'endroit. Moi, je n'ai aucun mérite ; le mérite, c'est d'abord celui de Francine Leca et Patrice Roynette, et puis c'est celui de tous ceux qui sont ici et qui font fonctionner cette association. Je voudrais rendre hommage au travail des chirurgiens, des soignants, ce que j'ai vu ce matin qui m'a beaucoup impressionné. J'en profite pour, si vous me le permettez, associer le professeur Deloche, de la Chaîne de l'espoir, qui est une autre grande association qui fait un travail remarquable dans ce domaine.
Il y a les voeux dans quelques jours, et chaque année, au moment de choisir la carte de voeux et d'organiser toutes ces cérémonies de voeux, je me dis : si on consacrait tout l'argent qu'on consacre à s'envoyer des voeux de bonheur tous les ans, à des oeuvres comme celle qui nous rassemble aujourd'hui, vous auriez des centaines de millions d'euros supplémentaires ; voilà, et puis, chaque année, on n'ose pas, l'habitude... On se dit : les gens vont être vexés si on ne leur envoie pas des voeux. Et donc, cette année, je me suis dit : nous allons prendre la carte de voeux d'une association, et donc les cartes de voeux de Matignon seront les cartes de voeux de votre association.
Pourquoi votre association ? D'abord, parce qu'elle est exemplaire, parce qu'elle s'adresse aux enfants des pays défavorisés. C'est déjà une injustice que de naître avec une malformation cardiaque. Naître en plus dans un pays où on ne peut pas être soigné, c'est une injustice d'autant plus grave, et ce que vous faites permet de la réparer, en tout cas en partie. Et je trouve que c'est remarquable. J'ai voulu soutenir cela.
En vérité, j'avais déjà rencontré de manière fugace l'association il y a quelques années, puisque j'ai porté les couleurs de cette association dans une course automobile, qui était les 24 heures du Mans classiques, en 2004.
Ce que vous faites est formidable. Il faut qu'on arrive à l'encourager, qu'on arrive à le développer. Donc, il faut jeter toutes les lumières sur ce travail pour qu'il y ait de plus en plus de gens qui ont envie de faire ce que vous, mesdames et messieurs les chefs d'entreprise, avez accepté de faire pour soutenir Mécénat Chirurgie Cardiaque. J'espère y contribuer un peu, à travers cette visite, à travers la carte de voeux de Matignon.
La mondialisation, ça ne doit pas seulement être la mondialisation de l'économie, ça doit aussi être la mondialisation de la solidarité, la mondialisation de la santé, la mondialisation du savoir. Ce que font les associations est formidable, elles sont irremplaçables. L'Etat ne peut pas tout faire, il ne peut pas prendre en charge toutes les difficultés de tous les hommes et les femmes qui vivent sur cette planète. Mais en même temps, il faut que nos sociétés en fassent toujours plus, parce ce que c'est notre responsabilité.
Vous savez que la France est en avance dans de domaine, elle a essayé de pendre des initiatives, en particulier la dernière qui avait été prise par le président Chirac, avec Unitaid. Il faut qu'on continue à encourager cela pour que tous les pays développés aient à coeur d'augmenter régulièrement leur effort en faveur des pays qui en ont besoin, pour qu'ils rejoignent progressivement le niveau qui est le nôtre, notamment s'agissant de la santé et de l'éducation. Donc, bravo à tout le monde, bravo en particulier aux familles d'accueil, aux bénévoles, qui accueillent tous ces enfants.
Vous m'avez dit tout à l'heure que ce qui aurait été formidable, c'est qu'on revoit ou puisse voir le coeur de la petite fille dont j'ai assisté à une partie de l'opération, rebattre. C'est l'image que je garderai de cette visite : un coeur arrêté pendant quatre heures et qui recommence à battre et un enfant qui aura une vie normale, une vie heureuse, grâce à vous et grâce à vos efforts.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 décembre 2007
Il y a les voeux dans quelques jours, et chaque année, au moment de choisir la carte de voeux et d'organiser toutes ces cérémonies de voeux, je me dis : si on consacrait tout l'argent qu'on consacre à s'envoyer des voeux de bonheur tous les ans, à des oeuvres comme celle qui nous rassemble aujourd'hui, vous auriez des centaines de millions d'euros supplémentaires ; voilà, et puis, chaque année, on n'ose pas, l'habitude... On se dit : les gens vont être vexés si on ne leur envoie pas des voeux. Et donc, cette année, je me suis dit : nous allons prendre la carte de voeux d'une association, et donc les cartes de voeux de Matignon seront les cartes de voeux de votre association.
Pourquoi votre association ? D'abord, parce qu'elle est exemplaire, parce qu'elle s'adresse aux enfants des pays défavorisés. C'est déjà une injustice que de naître avec une malformation cardiaque. Naître en plus dans un pays où on ne peut pas être soigné, c'est une injustice d'autant plus grave, et ce que vous faites permet de la réparer, en tout cas en partie. Et je trouve que c'est remarquable. J'ai voulu soutenir cela.
En vérité, j'avais déjà rencontré de manière fugace l'association il y a quelques années, puisque j'ai porté les couleurs de cette association dans une course automobile, qui était les 24 heures du Mans classiques, en 2004.
Ce que vous faites est formidable. Il faut qu'on arrive à l'encourager, qu'on arrive à le développer. Donc, il faut jeter toutes les lumières sur ce travail pour qu'il y ait de plus en plus de gens qui ont envie de faire ce que vous, mesdames et messieurs les chefs d'entreprise, avez accepté de faire pour soutenir Mécénat Chirurgie Cardiaque. J'espère y contribuer un peu, à travers cette visite, à travers la carte de voeux de Matignon.
La mondialisation, ça ne doit pas seulement être la mondialisation de l'économie, ça doit aussi être la mondialisation de la solidarité, la mondialisation de la santé, la mondialisation du savoir. Ce que font les associations est formidable, elles sont irremplaçables. L'Etat ne peut pas tout faire, il ne peut pas prendre en charge toutes les difficultés de tous les hommes et les femmes qui vivent sur cette planète. Mais en même temps, il faut que nos sociétés en fassent toujours plus, parce ce que c'est notre responsabilité.
Vous savez que la France est en avance dans de domaine, elle a essayé de pendre des initiatives, en particulier la dernière qui avait été prise par le président Chirac, avec Unitaid. Il faut qu'on continue à encourager cela pour que tous les pays développés aient à coeur d'augmenter régulièrement leur effort en faveur des pays qui en ont besoin, pour qu'ils rejoignent progressivement le niveau qui est le nôtre, notamment s'agissant de la santé et de l'éducation. Donc, bravo à tout le monde, bravo en particulier aux familles d'accueil, aux bénévoles, qui accueillent tous ces enfants.
Vous m'avez dit tout à l'heure que ce qui aurait été formidable, c'est qu'on revoit ou puisse voir le coeur de la petite fille dont j'ai assisté à une partie de l'opération, rebattre. C'est l'image que je garderai de cette visite : un coeur arrêté pendant quatre heures et qui recommence à battre et un enfant qui aura une vie normale, une vie heureuse, grâce à vous et grâce à vos efforts.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 décembre 2007