Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Mes chers amis,
J'ai l'honneur de vous exprimer simplement, mais vous le savez avec cordialité et sincérité, et « en direct », les voeux chaleureux que je forme pour vous-même et ceux qui vous sont chers.
Chaque année, j'essaie d'être original à l'occasion de cet exercice convivial mais, à chaque fois, je m'aperçois que les formules classiques ont le charme de l'efficacité et de la clarté.
Et puis les voeux à la presse sont les plus difficiles pour un responsable politique, puisque tout est décortiqué : les mots, la forme, le fond, le rythme...
2007 ayant été une année de mots et de slogans comme il sied en période électorale, vous êtes particulièrement affûtés.
2008 sera également une année riche en échéances électorales. Je serai donc, moi aussi, cette année, en campagne. Je sais qu'en évoquant cette campagne, certains vont dresser l'oreille. Je les remercie pour cette marque d'attention qu'ils portent à ma personne, et je souhaite donc d'emblée les rassurer quant à mes ambitions électorales.
Bien entendu, ma décision est prise et je vous la ferai connaître le moment venu, à savoir aujourd'hui. Sachez simplement, mes chers amis, que je serai fidèle à mes principes. C'est à dire, un homme de consensus plus que d'affrontement, de fidélité plus que de conflits. Être ou ne pas être candidat, là n'est pas la question... elle est de savoir à quoi et pour quoi... et je sais que, quelle que soit ma décision, vos bons voeux m'accompagneront, ce qui me réjouit.
Je serai donc candidat au renouvellement de mon mandat de conseiller général du canton de Remiremont dans le plus beau département de France... en tout cas, l'un des plus beaux !
Et je fonde aussi l'espoir, et je sais que la bataille sera rude, que les élus concernés me porteront à la présidence du conseil général des Vosges.
Année électorale, 2008 est aussi une année bissextile, nous allons donc travailler un jour de plus... est-ce un signe ? Je vous en laisse juge.
Vous le savez, le Sénat inscrit son action dans la durée que lui confèrent sa permanence et sa sagesse. Il n'est pas, pour autant, indifférent, loin s'en faut, au changement des saisons et des années. Il s'adapte au contraire constamment et reste ouvert à toutes les évolutions de la société pour assumer au mieux la mission que lui confie la Constitution.
C'est pourquoi les Sénatrices et les Sénateurs se veulent toujours plus présents sur le terrain. Ils sont plus de 300 à ce jour à avoir accompli un stage en entreprises, mais aussi en juridictions ou au sein de nos forces armées, afin de mieux accomplir leur mission législative et de contrôle.
C'est pourquoi aussi nous poursuivrons notre politique d'ouverture vers la culture. Et, sans oublier « les plus belles cimaises du monde » sur les grilles du Jardin du Luxembourg, le Musée du Luxembourg organisera après l'exposition Arcimboldo, qui a accueilli plus de 400 000 visiteurs, une exposition du peintre Maurice Vlaminck à partir du mois de février.
Mais l'agréable rituel républicain qui nous réunit aujourd'hui revêt cette année un sens particulier et une dimension institutionnelle singulière dans la mesure où le Parlement s'apprête à délibérer d'un projet de loi constitutionnelle particulièrement important de modernisation et d'adaptation de nos institutions.
Permettez-moi de souligner, à cet instant, la qualité de la réflexion conduite sous l'autorité du Premier Ministre Edouard Balladur, sur un sujet peut-être délicat entre tous, mais qui a été abordé avec clarté, sagesse et sens du concret. Et je ne vise pas là - chacun l'aura compris - la réaffirmation bienvenue, mais somme toute naturelle, des bienfaits du bicamérisme et de l'apport du Sénat - que je crois irremplaçable - à la qualité de la législation et à la valorisation du travail de contrôle du Parlement.
Au demeurant, la meilleure défense du Sénat, tout au long de l'année écoulée, aura sans doute été précisément administrée - si besoin était - par son activité elle-même :
- son activité législative, bien sûr, où la sagesse sénatoriale a continué de s'exprimer et d'oeuvrer inlassablement pour que la loi soit mieux faite, y compris sur les débats les moins bien engagés ;
- mais aussi - y compris, je le souligne, durant les périodes d'interruption de nos travaux en séance publique - son activité de contrôle, cette « seconde nature » du Sénat dans laquelle notre Maison a acquis un savoir-faire incontestable, qu'il lui est sans doute possible d'améliorer encore.
Je ne peux, dans cet esprit, qu'approuver, en tant que Président du Sénat, l'esprit général des mesures envisagées, dans le cadre de la modernisation de nos institutions, qui vont dans le sens d'un renforcement du rôle du Parlement.
Les modalités de mise en oeuvre éventuelle de ces orientations seront bien entendu déterminantes, et nous y veillerons.
Mais les objectifs visés en matière de renforcement des pouvoirs de contrôle du Parlement, de discussion en séance publique sur le texte issu des travaux des commissions, de meilleure maîtrise par les assemblées de leur ordre du jour, et de la reconnaissance de nouveaux droits à l'opposition..., dans des conditions bien sûr à préciser, ne peuvent que recueillir mon approbation.
Il s'agit d'ailleurs, dans la plupart des cas, d'orientations qui s'étaient dégagées des travaux conduits à mon initiative dans le cadre de la conférence des Présidents du Sénat, afin d'améliorer progressivement les conditions de notre travail parlementaire.
Je ne doute pas que la révision constitutionnelle actuellement à l'étude, dont je souhaite qu'elle soit menée à son terme, nous permettra d'aller plus vite et plus loin dans cette direction. Elle ouvrirait ainsi un nouveau chapitre de l'histoire du Parlement sous la Cinquième République.
Mais une révision constitutionnelle ne doit pas en cacher une autre. Je veux parler, bien sûr, de celle qui doit nous conduire, je l'espère, dès les premières semaines de cette nouvelle année, à la ratification par la France du nouveau traité européen.
Ce texte, signé le 13 décembre dernier à Lisbonne, doit donner une plus grande visibilité internationale à l'Union européenne avec un Président du Conseil stable.
Ce nouveau traité réformateur recueille ainsi mon approbation et je souhaite, malgré les lourdes contraintes du calendrier des prochaines semaines, que la France puisse figurer parmi les premiers pays à le ratifier officiellement.
L'année 2008 sera ainsi pour notre pays une année doublement européenne puisque nous assumerons, au second semestre, la présidence de l'Union.
2008 doit ainsi consacrer « le retour de la France en Europe » et notre capacité à donner des impulsions significatives au projet européen.
Le Parlement français, et le Sénat en particulier, s'impliquera fortement pour donner à cette présidence française toute sa dimension parlementaire.
Le Bureau du Sénat a ainsi pris, à mon initiative, des dispositions en ce sens : outre la réunion de la COSAC (« Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires »), qui se tiendra dans cette Maison, de multiples initiatives sont déjà envisagées et nous nous efforcerons de donner une « couleur européenne » à de nombreux événements organisés par le Sénat et qui manifestent, tout au long de l'année, notre volonté constante d'ouverture sur l'extérieur et sur le grand public.
Le Sénat contribuera ainsi en 2008 au « retour de l'Europe en France ».
Cette Europe à nouveau en marche doit aussi, c'est ma conviction profonde, donner tout leur sens et leur pleine efficacité aux politiques volontaristes conduites par notre pays.
Je prendrais l'exemple des réflexions stratégiques entreprises pour définir les grandes orientations de la doctrine française de défense.
Les travaux de la « Commission du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale » - qui se déroulent, et je m'en félicite, au Sénat, lieu de la sagesse et de la réflexion - doivent servir notamment de base à l'élaboration de la prochaine loi de programmation militaire.
Mais, là encore, il n'est que trop clair que notre future stratégie devra nécessairement dépasser un cadre strictement national. Nous ne devons pas laisser passer cette opportunité d'une relance véritable de la politique européenne de défense et de sécurité.
Pour conclure, car il me faut bien conclure, je veux vous dire en quelques mots comment je vois le Sénat en 2008.
Je souhaite tout simplement un Sénat toujours en alerte et prêt à tirer la sonnette pour rappeler le gouvernement à ses devoirs et l'encourager ainsi à mener à bien les réformes qu'il est nécessaire d'engager.
En souhaitant « politiser », pour reprendre son expression, les prochaines élections, le Président de la République a clairement montré l'importance qu'il attache à l'expression de nos concitoyens aux élections locales. A cet égard, je n'oublie pas que nous n'élirons pas seulement nos maires en mars prochains mais aussi nos conseillers généraux.
J'ai ainsi prévu de réunir le 6 février prochain au Sénat l'ensemble des Présidents de Conseils Généraux afin d'engager avec eux, en toute sérénité, et quelles que soient les sensibilités politiques des uns et des autres, un débat sur l'avenir du département.
Mes chers amis, vous l'aurez compris, c'est un Sénat consolidé et déterminé qui prendra toute sa place, au cours de l'année qui commence, pour la réussite des travaux engagés par le Gouvernement.
Il le fera avec cette méthode qui lui est propre, qui privilégie le consensus, le respect et la mesure sur l'affrontement, les dissensions et la démagogie, et qui constitue d'une certaine manière « l'appellation d'origine contrôlée » du Sénat de la République, législateur avisé et contrôleur vigilant de l'action gouvernementale.
C'est au nom de ce Sénat, représentant de la diversité territoriale mais aussi synonyme d'équilibre et garant de la stabilité de nos institutions, que je souhaite à chacune et à chacun, à toutes et à tous, une belle, bonne et heureuse année 2008 ! source http://www.senat.fr, le 18 janvier 2008
Mes chers amis,
J'ai l'honneur de vous exprimer simplement, mais vous le savez avec cordialité et sincérité, et « en direct », les voeux chaleureux que je forme pour vous-même et ceux qui vous sont chers.
Chaque année, j'essaie d'être original à l'occasion de cet exercice convivial mais, à chaque fois, je m'aperçois que les formules classiques ont le charme de l'efficacité et de la clarté.
Et puis les voeux à la presse sont les plus difficiles pour un responsable politique, puisque tout est décortiqué : les mots, la forme, le fond, le rythme...
2007 ayant été une année de mots et de slogans comme il sied en période électorale, vous êtes particulièrement affûtés.
2008 sera également une année riche en échéances électorales. Je serai donc, moi aussi, cette année, en campagne. Je sais qu'en évoquant cette campagne, certains vont dresser l'oreille. Je les remercie pour cette marque d'attention qu'ils portent à ma personne, et je souhaite donc d'emblée les rassurer quant à mes ambitions électorales.
Bien entendu, ma décision est prise et je vous la ferai connaître le moment venu, à savoir aujourd'hui. Sachez simplement, mes chers amis, que je serai fidèle à mes principes. C'est à dire, un homme de consensus plus que d'affrontement, de fidélité plus que de conflits. Être ou ne pas être candidat, là n'est pas la question... elle est de savoir à quoi et pour quoi... et je sais que, quelle que soit ma décision, vos bons voeux m'accompagneront, ce qui me réjouit.
Je serai donc candidat au renouvellement de mon mandat de conseiller général du canton de Remiremont dans le plus beau département de France... en tout cas, l'un des plus beaux !
Et je fonde aussi l'espoir, et je sais que la bataille sera rude, que les élus concernés me porteront à la présidence du conseil général des Vosges.
Année électorale, 2008 est aussi une année bissextile, nous allons donc travailler un jour de plus... est-ce un signe ? Je vous en laisse juge.
Vous le savez, le Sénat inscrit son action dans la durée que lui confèrent sa permanence et sa sagesse. Il n'est pas, pour autant, indifférent, loin s'en faut, au changement des saisons et des années. Il s'adapte au contraire constamment et reste ouvert à toutes les évolutions de la société pour assumer au mieux la mission que lui confie la Constitution.
C'est pourquoi les Sénatrices et les Sénateurs se veulent toujours plus présents sur le terrain. Ils sont plus de 300 à ce jour à avoir accompli un stage en entreprises, mais aussi en juridictions ou au sein de nos forces armées, afin de mieux accomplir leur mission législative et de contrôle.
C'est pourquoi aussi nous poursuivrons notre politique d'ouverture vers la culture. Et, sans oublier « les plus belles cimaises du monde » sur les grilles du Jardin du Luxembourg, le Musée du Luxembourg organisera après l'exposition Arcimboldo, qui a accueilli plus de 400 000 visiteurs, une exposition du peintre Maurice Vlaminck à partir du mois de février.
Mais l'agréable rituel républicain qui nous réunit aujourd'hui revêt cette année un sens particulier et une dimension institutionnelle singulière dans la mesure où le Parlement s'apprête à délibérer d'un projet de loi constitutionnelle particulièrement important de modernisation et d'adaptation de nos institutions.
Permettez-moi de souligner, à cet instant, la qualité de la réflexion conduite sous l'autorité du Premier Ministre Edouard Balladur, sur un sujet peut-être délicat entre tous, mais qui a été abordé avec clarté, sagesse et sens du concret. Et je ne vise pas là - chacun l'aura compris - la réaffirmation bienvenue, mais somme toute naturelle, des bienfaits du bicamérisme et de l'apport du Sénat - que je crois irremplaçable - à la qualité de la législation et à la valorisation du travail de contrôle du Parlement.
Au demeurant, la meilleure défense du Sénat, tout au long de l'année écoulée, aura sans doute été précisément administrée - si besoin était - par son activité elle-même :
- son activité législative, bien sûr, où la sagesse sénatoriale a continué de s'exprimer et d'oeuvrer inlassablement pour que la loi soit mieux faite, y compris sur les débats les moins bien engagés ;
- mais aussi - y compris, je le souligne, durant les périodes d'interruption de nos travaux en séance publique - son activité de contrôle, cette « seconde nature » du Sénat dans laquelle notre Maison a acquis un savoir-faire incontestable, qu'il lui est sans doute possible d'améliorer encore.
Je ne peux, dans cet esprit, qu'approuver, en tant que Président du Sénat, l'esprit général des mesures envisagées, dans le cadre de la modernisation de nos institutions, qui vont dans le sens d'un renforcement du rôle du Parlement.
Les modalités de mise en oeuvre éventuelle de ces orientations seront bien entendu déterminantes, et nous y veillerons.
Mais les objectifs visés en matière de renforcement des pouvoirs de contrôle du Parlement, de discussion en séance publique sur le texte issu des travaux des commissions, de meilleure maîtrise par les assemblées de leur ordre du jour, et de la reconnaissance de nouveaux droits à l'opposition..., dans des conditions bien sûr à préciser, ne peuvent que recueillir mon approbation.
Il s'agit d'ailleurs, dans la plupart des cas, d'orientations qui s'étaient dégagées des travaux conduits à mon initiative dans le cadre de la conférence des Présidents du Sénat, afin d'améliorer progressivement les conditions de notre travail parlementaire.
Je ne doute pas que la révision constitutionnelle actuellement à l'étude, dont je souhaite qu'elle soit menée à son terme, nous permettra d'aller plus vite et plus loin dans cette direction. Elle ouvrirait ainsi un nouveau chapitre de l'histoire du Parlement sous la Cinquième République.
Mais une révision constitutionnelle ne doit pas en cacher une autre. Je veux parler, bien sûr, de celle qui doit nous conduire, je l'espère, dès les premières semaines de cette nouvelle année, à la ratification par la France du nouveau traité européen.
Ce texte, signé le 13 décembre dernier à Lisbonne, doit donner une plus grande visibilité internationale à l'Union européenne avec un Président du Conseil stable.
Ce nouveau traité réformateur recueille ainsi mon approbation et je souhaite, malgré les lourdes contraintes du calendrier des prochaines semaines, que la France puisse figurer parmi les premiers pays à le ratifier officiellement.
L'année 2008 sera ainsi pour notre pays une année doublement européenne puisque nous assumerons, au second semestre, la présidence de l'Union.
2008 doit ainsi consacrer « le retour de la France en Europe » et notre capacité à donner des impulsions significatives au projet européen.
Le Parlement français, et le Sénat en particulier, s'impliquera fortement pour donner à cette présidence française toute sa dimension parlementaire.
Le Bureau du Sénat a ainsi pris, à mon initiative, des dispositions en ce sens : outre la réunion de la COSAC (« Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires »), qui se tiendra dans cette Maison, de multiples initiatives sont déjà envisagées et nous nous efforcerons de donner une « couleur européenne » à de nombreux événements organisés par le Sénat et qui manifestent, tout au long de l'année, notre volonté constante d'ouverture sur l'extérieur et sur le grand public.
Le Sénat contribuera ainsi en 2008 au « retour de l'Europe en France ».
Cette Europe à nouveau en marche doit aussi, c'est ma conviction profonde, donner tout leur sens et leur pleine efficacité aux politiques volontaristes conduites par notre pays.
Je prendrais l'exemple des réflexions stratégiques entreprises pour définir les grandes orientations de la doctrine française de défense.
Les travaux de la « Commission du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale » - qui se déroulent, et je m'en félicite, au Sénat, lieu de la sagesse et de la réflexion - doivent servir notamment de base à l'élaboration de la prochaine loi de programmation militaire.
Mais, là encore, il n'est que trop clair que notre future stratégie devra nécessairement dépasser un cadre strictement national. Nous ne devons pas laisser passer cette opportunité d'une relance véritable de la politique européenne de défense et de sécurité.
Pour conclure, car il me faut bien conclure, je veux vous dire en quelques mots comment je vois le Sénat en 2008.
Je souhaite tout simplement un Sénat toujours en alerte et prêt à tirer la sonnette pour rappeler le gouvernement à ses devoirs et l'encourager ainsi à mener à bien les réformes qu'il est nécessaire d'engager.
En souhaitant « politiser », pour reprendre son expression, les prochaines élections, le Président de la République a clairement montré l'importance qu'il attache à l'expression de nos concitoyens aux élections locales. A cet égard, je n'oublie pas que nous n'élirons pas seulement nos maires en mars prochains mais aussi nos conseillers généraux.
J'ai ainsi prévu de réunir le 6 février prochain au Sénat l'ensemble des Présidents de Conseils Généraux afin d'engager avec eux, en toute sérénité, et quelles que soient les sensibilités politiques des uns et des autres, un débat sur l'avenir du département.
Mes chers amis, vous l'aurez compris, c'est un Sénat consolidé et déterminé qui prendra toute sa place, au cours de l'année qui commence, pour la réussite des travaux engagés par le Gouvernement.
Il le fera avec cette méthode qui lui est propre, qui privilégie le consensus, le respect et la mesure sur l'affrontement, les dissensions et la démagogie, et qui constitue d'une certaine manière « l'appellation d'origine contrôlée » du Sénat de la République, législateur avisé et contrôleur vigilant de l'action gouvernementale.
C'est au nom de ce Sénat, représentant de la diversité territoriale mais aussi synonyme d'équilibre et garant de la stabilité de nos institutions, que je souhaite à chacune et à chacun, à toutes et à tous, une belle, bonne et heureuse année 2008 ! source http://www.senat.fr, le 18 janvier 2008