Texte intégral
J.-M. Aphatie.- Bonjour, E. Besson.
R.- Bonjour, J.-M. Aphatie.
Q.- Le Premier ministre a annoncé, hier, que finalement ce serait vous et non un cabinet privé, comme il avait peut-être été suggéré dans un premier temps, qui allez évaluer les résultats politiques de vos collègues ministres, et donc, que vous le vouliez ou non, leur distribuer des notes. C'est difficile de se mettre dans la peau de celui qui juge, E. Besson ?
R.- Non seulement, je ne le veux absolument pas, je ne le ferai pas. Mais ça n'est pas ce qu'a dit le Premier ministre. Le seul qui va évaluer non pas seulement les ministres mais leur politique, c'est le Premier ministre lui-même, sous l'autorité du président de la République.
Q.- Mais c'est vous qui allez l'aider ?
R.- J'y reviens tout de suite, si vous permettez. Sur le principe, le président de la République a pris en campagne des engagements très clairs ; et il a dit qu'il les respecterait scrupuleusement. Il a envoyé des lettres de mission qui sont extrêmement claires aux ministres, leur fixant, leur assignant des objectifs très précis. Qui peut mesurer l'écart éventuel entre les réalisations et ses objectifs ? C'est le Premier ministre. Il a dit simplement que je l'aiderai, à sa demande, sur un certain nombre d'évaluations de politiques publiques. Le cabinet privé auquel vous faites allusion a simplement donné un outil méthodologique mais les critères d'évaluation, si vous les regardez bien, ils sont déjà publics. Ils sont inclus dans les lettres de mission qu'ont reçues les ministres, dès cet été.
Q.- Mais alors justement, vous rendrez quand même publique l'aide que vous apporte ce cabinet privé, c'est-à-dire sur quels critères il vous conseille d'évaluer les politiques menées ?
R.- Je ne sais pas. Si le Premier ministre le veut, il le fera. Moi je lui suggérerais volontiers de le faire parce que vous découvririez qu'il n'y a rien de bien surprenant.
Q.- Donc, on va le faire bientôt, alors. On le saura bientôt.
R.- Juste une question : pourquoi cette fascination pour ce qui n'est pas rendu public alors que c'est bien moins important que ce qui a été rendu public. Les lettres de mission - j'y insiste, vos auditeurs peuvent aller sur le site de la présidence de la République, ils ont accès aux lettres de mission des ministres - elles sont extrêmement claires. Deuxième chose : le Premier ministre a dit clairement qu'il n'entend pas noter les ministres. Ce n'est pas l'esprit. L'évaluation c'est une culture qui est en train d'imprégner la France. C'est une bonne nouvelle pour la France. Tous les pays qui évaluent bien, sont des pays qui fonctionnent.
Q.- Il ne faut pas être timide, E. Besson.
R.- Je ne le suis pas. Je ne le suis pas.
Q.- Si. Si on évalue les politiques, on évalue ceux qui les mènent.
R.- Ce n'est pas exactement l'esprit !
Q.- De fait, ça va être ça !
R.- Mais si vous voulez me faire dire qu'à la fin, le président de la République et le Premier ministre estimeront qu'ils ont des ministres qui ont été meilleurs dans leur action que d'autres, c'est une évidence. N. Sarkozy qui a la culture du résultat ne nous l'a jamais masqué. Mais simplement, l'évaluation c'est aussi une façon de dire : pourquoi ça marche - pas de problème. Pourquoi ça ne marche pas ? Où sont les leviers éventuels pour l'action ? Où sont les blocages ? J'y insiste d'un mot, pardonnez-moi ! Quand je disais : un certain nombre de pays : le Danemark, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, le Canada... Regardez le Canada - j'y étais en décembre pour regarder comment ils gèrent la réforme de l'Etat - c'est un pays qui est passé, en quelques années, d'un déficit structurel très important, 6% du Produit Intérieur Brut, à des excédents désormais récurrents. Et il l'a fait grâce à une évaluation très bien menée et une réforme de l'Etat. Ce que nous sommes en train de faire en France. C'est une bonne nouvelle.
Q.- Deux questions précises. Le Premier ministre a dit : l'évaluation sera faite mois après mois. Vous commencez quand, E. Besson ?
R.- Le Premier ministre va commencer à recevoir les uns après les autres, individuellement, les ministres pour encore une fois évaluer ce qui a été fait par rapport aux engagements du Président de la République.
Q.- Quand rendrez-vous votre première évaluation, E. Besson ?
R.- Moi, je travaillerai à la demande du Premier ministre - ce que je fais déjà. Je suis déjà dans l'évaluation, pas contre les ministres, avec les ministres.
Q.- On imagine que tous les mois, vous E. Besson, vous direz : "Voilà...
R.- Ca ne se passe pas comme ça.
Q.-... telle politique est évaluée de telle façon".
R.- Mais regardez, par exemple : la revue générale des prélèvements obligatoires, la revue de tous les impôts, taxes et cotisations en France. Elle a été confiée à C. Lagarde. C. Lagarde m'a demandé de travailler avec elle et pour elle. X. Bertrand a demandé au Premier ministre que je travaille sur la Journée de solidarité. J'ai rendu récemment, vous le savez, un rapport. Je travaille avec X. Darcos sur l'employabilité, ce qu'on appelle l'employabilité des filières professionnelles. Tout ça, c'est de l'évaluation...
Q.- Donc, on aura par mois, après mois, l'évaluation des secteurs ministériels, par secteur ministériel.
R.- Ca, vous inviterez le Premier ministre, il vous dira comment il entend communiquer sur le sujet.
Q.- Il vient de passer au "Grand Jury", on ne va pas l'inviter tout de suite. C. Albanel, disait-on, sera notée sur la fréquentation des films français. Vrai, faux ?
R.- Ca peut être un des critères d'évaluation. Si vous regardez sa lettre de mission, il lui est dit qu'elle a deux objectifs, notamment qui sont très importants : la démocratisation culturelle, c'est-à-dire l'accès du grand public à la culture et il y a eu ce fameux débat sur : est-ce que c'est vrai qu'elle va être jugée sur le fait que la fréquentation des musées augmente ou pas ?
Q.- Alors, oui ou non ?
R.- Mais c'est l'un des critères. Pourquoi ? Parce que dans sa lettre de mission, le président de la République lui a dit : il faut expérimenter la gratuité des musées. Il faut que le public puisse aller gratuitement au musée. Comment voulez-vous savoir s'il faut généraliser ou pas, si vous n'appréciez pas cela. Même chose par rapport à votre question. Il y a le soutien aux industries culturelles. Comment pouvez-vous imaginer d'évaluer les aides que nous apportons au cinéma français, si vous ne regardez pas l'un des critères qui est la part de marché du cinéma français sur l'ensemble du cinéma.
Q.- Mais on est d'accord : C. Albanel ne participe pas à l'écriture des scénarii. Donc si jamais les films ne sont pas fréquentés, ce sera quand même pas gentil de lui reprocher à elle.
R.- Non, mais elle a la gestion des aides. Et si elle estime que les aides ne sont pas efficaces ou ne permettent pas de faciliter l'accès du public aux oeuvres culturelles, il est dans sa mission de proposer une évolution de ces aides. C'est ça l'évaluation.
Q.- Pour la première fois depuis son élection à l'Elysée, la cote de N. Sarkozy mesurée par BVA pour Orange-l'Express, enregistre davantage de mauvaises opinions que de bonnes : 48 contre 45. Six points de popularité perdus en un mois. Vous avez une explication, E. Besson ?
R.- Il l'a dit lui-même, lors de ses voeux : il sent ce qu'il appelle une impatience des Français. On l'a dit sur le pouvoir d'achat ou sur un certain nombre de sujets. Croyez-moi...
Q.- C'est de l'impatience ou de la déception ?
R.- Je crois qu'il y a une forme d'impatience.
Q.- Pas de déception ?
R.- Je ne crois pas qu'on puisse parler de déception. Vous savez, le chef de l'Etat est dans un processus de réformes très profond, il impose un rythme très élevé à lui-même, au Premier ministre et à ses ministres. Je crois que le mouvement de la réforme est très engagé en France.
Q.- Jugement de D. Cohn-Bendit, hier soir dans un meeting : "Nous avons un président de la République "soixante-huitard" qui a repris le slogan de 68 : Jouir sans entrave pour lui-même ! Il le démontre, tous les jours".
R.- Ah, ça c'est de la provocation ! C'est de la provocation de...
Q.- C'est vrai ? Il n'y a pas un peu quelque chose dans le domaine public... !
R.- Ecoutez, franchement, il m'est arrivé, en France comme à l'Etranger, de suivre le rythme du président de la République et sa force et sa capacité de travail - je crois plutôt être un gros travailleur - je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup qui tiendraient le rythme de travail qui est le sien.
Q.- Personne ne va le noter, N. Sarkozy ?
R.- Si, les Français le moment venu, s'ils décidaient de se représenter dans cinq ans.
Q.- Vous tenez à ce qu'on le dise : le 31 janvier, vous allez accueillir la Gauche progressiste à Paris, et notamment Tony Blair.
R.- Oui, j'y tiens parce que c'est un rassemblement international de ce genre, de Centre Gauche, et c'est toujours la même histoire du réformisme : comment on produit des richesses et comment on se dote de nouveaux outils pour réduire les inégalités. La venue de Tony Blair est pour moi un plaisir et une fierté.
Q.- Il faudra lui donner la nationalité française, bientôt, à Tony Blair !
R.- Il parle déjà très bien français, vous avez raison.
Q.- E. Besson, chacun le note comme il veut, était l'invité de RTL ce matin. Bonne journée.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 16 janvier 2008
R.- Bonjour, J.-M. Aphatie.
Q.- Le Premier ministre a annoncé, hier, que finalement ce serait vous et non un cabinet privé, comme il avait peut-être été suggéré dans un premier temps, qui allez évaluer les résultats politiques de vos collègues ministres, et donc, que vous le vouliez ou non, leur distribuer des notes. C'est difficile de se mettre dans la peau de celui qui juge, E. Besson ?
R.- Non seulement, je ne le veux absolument pas, je ne le ferai pas. Mais ça n'est pas ce qu'a dit le Premier ministre. Le seul qui va évaluer non pas seulement les ministres mais leur politique, c'est le Premier ministre lui-même, sous l'autorité du président de la République.
Q.- Mais c'est vous qui allez l'aider ?
R.- J'y reviens tout de suite, si vous permettez. Sur le principe, le président de la République a pris en campagne des engagements très clairs ; et il a dit qu'il les respecterait scrupuleusement. Il a envoyé des lettres de mission qui sont extrêmement claires aux ministres, leur fixant, leur assignant des objectifs très précis. Qui peut mesurer l'écart éventuel entre les réalisations et ses objectifs ? C'est le Premier ministre. Il a dit simplement que je l'aiderai, à sa demande, sur un certain nombre d'évaluations de politiques publiques. Le cabinet privé auquel vous faites allusion a simplement donné un outil méthodologique mais les critères d'évaluation, si vous les regardez bien, ils sont déjà publics. Ils sont inclus dans les lettres de mission qu'ont reçues les ministres, dès cet été.
Q.- Mais alors justement, vous rendrez quand même publique l'aide que vous apporte ce cabinet privé, c'est-à-dire sur quels critères il vous conseille d'évaluer les politiques menées ?
R.- Je ne sais pas. Si le Premier ministre le veut, il le fera. Moi je lui suggérerais volontiers de le faire parce que vous découvririez qu'il n'y a rien de bien surprenant.
Q.- Donc, on va le faire bientôt, alors. On le saura bientôt.
R.- Juste une question : pourquoi cette fascination pour ce qui n'est pas rendu public alors que c'est bien moins important que ce qui a été rendu public. Les lettres de mission - j'y insiste, vos auditeurs peuvent aller sur le site de la présidence de la République, ils ont accès aux lettres de mission des ministres - elles sont extrêmement claires. Deuxième chose : le Premier ministre a dit clairement qu'il n'entend pas noter les ministres. Ce n'est pas l'esprit. L'évaluation c'est une culture qui est en train d'imprégner la France. C'est une bonne nouvelle pour la France. Tous les pays qui évaluent bien, sont des pays qui fonctionnent.
Q.- Il ne faut pas être timide, E. Besson.
R.- Je ne le suis pas. Je ne le suis pas.
Q.- Si. Si on évalue les politiques, on évalue ceux qui les mènent.
R.- Ce n'est pas exactement l'esprit !
Q.- De fait, ça va être ça !
R.- Mais si vous voulez me faire dire qu'à la fin, le président de la République et le Premier ministre estimeront qu'ils ont des ministres qui ont été meilleurs dans leur action que d'autres, c'est une évidence. N. Sarkozy qui a la culture du résultat ne nous l'a jamais masqué. Mais simplement, l'évaluation c'est aussi une façon de dire : pourquoi ça marche - pas de problème. Pourquoi ça ne marche pas ? Où sont les leviers éventuels pour l'action ? Où sont les blocages ? J'y insiste d'un mot, pardonnez-moi ! Quand je disais : un certain nombre de pays : le Danemark, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, le Canada... Regardez le Canada - j'y étais en décembre pour regarder comment ils gèrent la réforme de l'Etat - c'est un pays qui est passé, en quelques années, d'un déficit structurel très important, 6% du Produit Intérieur Brut, à des excédents désormais récurrents. Et il l'a fait grâce à une évaluation très bien menée et une réforme de l'Etat. Ce que nous sommes en train de faire en France. C'est une bonne nouvelle.
Q.- Deux questions précises. Le Premier ministre a dit : l'évaluation sera faite mois après mois. Vous commencez quand, E. Besson ?
R.- Le Premier ministre va commencer à recevoir les uns après les autres, individuellement, les ministres pour encore une fois évaluer ce qui a été fait par rapport aux engagements du Président de la République.
Q.- Quand rendrez-vous votre première évaluation, E. Besson ?
R.- Moi, je travaillerai à la demande du Premier ministre - ce que je fais déjà. Je suis déjà dans l'évaluation, pas contre les ministres, avec les ministres.
Q.- On imagine que tous les mois, vous E. Besson, vous direz : "Voilà...
R.- Ca ne se passe pas comme ça.
Q.-... telle politique est évaluée de telle façon".
R.- Mais regardez, par exemple : la revue générale des prélèvements obligatoires, la revue de tous les impôts, taxes et cotisations en France. Elle a été confiée à C. Lagarde. C. Lagarde m'a demandé de travailler avec elle et pour elle. X. Bertrand a demandé au Premier ministre que je travaille sur la Journée de solidarité. J'ai rendu récemment, vous le savez, un rapport. Je travaille avec X. Darcos sur l'employabilité, ce qu'on appelle l'employabilité des filières professionnelles. Tout ça, c'est de l'évaluation...
Q.- Donc, on aura par mois, après mois, l'évaluation des secteurs ministériels, par secteur ministériel.
R.- Ca, vous inviterez le Premier ministre, il vous dira comment il entend communiquer sur le sujet.
Q.- Il vient de passer au "Grand Jury", on ne va pas l'inviter tout de suite. C. Albanel, disait-on, sera notée sur la fréquentation des films français. Vrai, faux ?
R.- Ca peut être un des critères d'évaluation. Si vous regardez sa lettre de mission, il lui est dit qu'elle a deux objectifs, notamment qui sont très importants : la démocratisation culturelle, c'est-à-dire l'accès du grand public à la culture et il y a eu ce fameux débat sur : est-ce que c'est vrai qu'elle va être jugée sur le fait que la fréquentation des musées augmente ou pas ?
Q.- Alors, oui ou non ?
R.- Mais c'est l'un des critères. Pourquoi ? Parce que dans sa lettre de mission, le président de la République lui a dit : il faut expérimenter la gratuité des musées. Il faut que le public puisse aller gratuitement au musée. Comment voulez-vous savoir s'il faut généraliser ou pas, si vous n'appréciez pas cela. Même chose par rapport à votre question. Il y a le soutien aux industries culturelles. Comment pouvez-vous imaginer d'évaluer les aides que nous apportons au cinéma français, si vous ne regardez pas l'un des critères qui est la part de marché du cinéma français sur l'ensemble du cinéma.
Q.- Mais on est d'accord : C. Albanel ne participe pas à l'écriture des scénarii. Donc si jamais les films ne sont pas fréquentés, ce sera quand même pas gentil de lui reprocher à elle.
R.- Non, mais elle a la gestion des aides. Et si elle estime que les aides ne sont pas efficaces ou ne permettent pas de faciliter l'accès du public aux oeuvres culturelles, il est dans sa mission de proposer une évolution de ces aides. C'est ça l'évaluation.
Q.- Pour la première fois depuis son élection à l'Elysée, la cote de N. Sarkozy mesurée par BVA pour Orange-l'Express, enregistre davantage de mauvaises opinions que de bonnes : 48 contre 45. Six points de popularité perdus en un mois. Vous avez une explication, E. Besson ?
R.- Il l'a dit lui-même, lors de ses voeux : il sent ce qu'il appelle une impatience des Français. On l'a dit sur le pouvoir d'achat ou sur un certain nombre de sujets. Croyez-moi...
Q.- C'est de l'impatience ou de la déception ?
R.- Je crois qu'il y a une forme d'impatience.
Q.- Pas de déception ?
R.- Je ne crois pas qu'on puisse parler de déception. Vous savez, le chef de l'Etat est dans un processus de réformes très profond, il impose un rythme très élevé à lui-même, au Premier ministre et à ses ministres. Je crois que le mouvement de la réforme est très engagé en France.
Q.- Jugement de D. Cohn-Bendit, hier soir dans un meeting : "Nous avons un président de la République "soixante-huitard" qui a repris le slogan de 68 : Jouir sans entrave pour lui-même ! Il le démontre, tous les jours".
R.- Ah, ça c'est de la provocation ! C'est de la provocation de...
Q.- C'est vrai ? Il n'y a pas un peu quelque chose dans le domaine public... !
R.- Ecoutez, franchement, il m'est arrivé, en France comme à l'Etranger, de suivre le rythme du président de la République et sa force et sa capacité de travail - je crois plutôt être un gros travailleur - je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup qui tiendraient le rythme de travail qui est le sien.
Q.- Personne ne va le noter, N. Sarkozy ?
R.- Si, les Français le moment venu, s'ils décidaient de se représenter dans cinq ans.
Q.- Vous tenez à ce qu'on le dise : le 31 janvier, vous allez accueillir la Gauche progressiste à Paris, et notamment Tony Blair.
R.- Oui, j'y tiens parce que c'est un rassemblement international de ce genre, de Centre Gauche, et c'est toujours la même histoire du réformisme : comment on produit des richesses et comment on se dote de nouveaux outils pour réduire les inégalités. La venue de Tony Blair est pour moi un plaisir et une fierté.
Q.- Il faudra lui donner la nationalité française, bientôt, à Tony Blair !
R.- Il parle déjà très bien français, vous avez raison.
Q.- E. Besson, chacun le note comme il veut, était l'invité de RTL ce matin. Bonne journée.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 16 janvier 2008